Des salariés de l’éducation populaire en grève ce mercredi

Rassemblement des salariés de l'éducation sociales. Photo : Anne-Laure Raymond.

Ils étaient plusieurs dizaines ce mercredi après-midi, rassemblés devant la mairie de Marseille, pour protester contre leurs conditions de travail, en réponse à un mot d’ordre national lancé par la CGT et Solidaires. Les salariés de l’éducation populaire ont en ras la casquette et plusieurs centres aérés ont dû fermer leurs portes suite à leur mouvement de grève. “Nous demandons plus de clarté dans les grilles de salaires. Aujourd’hui, secrétaires, animateurs ou responsables sont payés à la carte”, se plaint Marie, salariée du centre social de la Solidarité, géré par la ligue de l’enseignement. Mais les plus à plaindre, note-elle, sont les salariés des établissements gérés par le Centre de culture ouvrière (CCO). En cause, le décompte des heures de travail.

“Nous ne pouvons pas dépasser les 35 heures. Si c’est le cas, nos heures supplémentaires ne sont pas comptées. Sauf que dans le social, c’est compliqué d’avoir des horaires de fonctionnaires”, détaille Alix Laugaudin, coordinatrice au CCO. Nous demandons une reconnaissance de notre travail, de nos qualifications, et surtout de replacer les habitants au cœur de l’action sociale.”  

Les manifestants demandent également un entretien avec la municipalité – “nos financeurs doivent savoir que cela se passe mal contrairement à ce que disent nos responsables” – qui pour le moment n’a pas répondu à leur sollicitation. Contactés par Marsactu, les responsables du CCO n’ont pas rappelé dans le temps imparti à la publication de cet article.