Après l’investiture de Martine Vassal, le match se poursuit dans les matinales

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Bref
le 28 Nov 2019
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Alors que la commission d’investiture Les Républicains a tranché mercredi soir en faveur d’une candidature de Martine Vassal à la mairie de Marseille, les principaux représentants locaux du parti étaient ce jeudi matin sur les ondes des chaînes nationales. À commencer par la candidate, invitée sur RTL, qui a déclaré au sujet de l’héritage politique de Jean-Claude Gaudin n’être “ni dans la rupture ni dans la continuité” : “je suis dans autre chose”, a-t-elle formulé. Au sujet de son concurrent, qui a annoncé se maintenir, Martine Vassal trouve que “en tant que président de LR [départemental, ndlr], se présenter comme dissident ce serait de la folie”.

Sur Public Sénat en revanche, le président de région Renaud Muselier a clairement remis en question le choix de la commission. Aux journalistes qui lui demandaient s’il appelait Bruno Gilles à renoncer à sa candidature, il a refusé de répondre. “L’unité ne marche pas quand l’un écrase l’autre. Quand l’un écrase la parole du troisième (…) Il faut pas tout vouloir, elle ne peut pas avoir le département, la métropole et la ville avec 20% des voix”, a-t-il maintenu, promettant quand même de “tout faire pour qu’ils ne se présentent pas tous les deux”.

Le maire de Marseille était quant à lui sur les ondes de France Info où il a estimé que Bruno Gilles devait “se plier  à la décision du parti”, sans toutefois presser le candidat : “laissons passer les fêtes”. Jean-Claude Gaudin a au passage, adressé une pique à ses deux dauphins en déclarant pour sa part : “j’ai toujours gagné sur la gauche, j’ai pas eu d’héritage familial”.

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    « Ni dans la rupture ni dans la continuité » : « je suis dans autre chose »… Ca devient simple, les municipales ici.

    Mais cette courageuse réponse de Mme Vassal, qui n’assume pas un bilan qui est un peu le sien aussi, tout en l’assumant un peu quand même mais pas trop, me fait penser à l’immense Michel Jobert, qui ne se voulait ni à droite, ni à gauche, mais “ailleurs”. L’inconvénient d’être “ailleurs” ou “dans autre chose”, c’est qu’il est plus facile de disparaître que de rester au premier plan.

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    • leravidemilo leravidemilo

      C’est quand même pas très gentil pour Michel Jobert qui, s’il ne voulait pas se positionner sur l’échiquier politique, n’avait pas de problème de positionnement par rapport à un héritage; Elle si! Et comment! Comme le dit Muselier lui même, elle vient de se faire positionner en héritière de Gaudin et de ses oeuvres, et de cet héritage, personne n’en veux; sauf peut être Gaudin, et encore il ne rêve que de sortir de rues de sa ville…
      Alors, l’sait plus quoi dire, je suis pas dans la continuité, ni dans la discontinuité, ni…je suis ailleurs, oui mais où (?), dans autre chose… Elle est surtout coincée sous le poids du fardeau de l’héritage!
      Reste à évaluer l’impact de la chose sur les troupes réduites de la Gaudinie. Allez, je me lance; sans filet hein, je prends des risques là, parce que pour moi la gaudinie c’est terra incognita, je ne fréquente pas vraiment ces gens… : – Deux tout petits tiers qui voteront pour elle, avec le réflexe du client qui se dit que c’est le choix le plus judicieux en terme de retour sur investissement (la base de la Gaudinie quoi); Et puis c’est elle qu’elle a l’investiture et c’est la droite donc, l’ordre c’est une valeur quand même pour la droite (bon c’est pas vraiment sur, parce que ces temps ci, tout fout le camp hein! — Un gros tiers pour Bruno Gilles, qui se diront on s’en fou, ils feront l’union au 2ème, et on va pas faire le décompte par secteur, on a autre chose à faire. — Et un très gros tiers qui va se dire qu’on ne peut quand même pas voter pour une candidate qu’elle sait pas bien où elle est, et va hésiter entre rester à la maison (c’est pas dans leurs habitudes) ou aller voir…”ailleurs”

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  2. jacques jacques

    C’est clair que Gaudin est comme tous les vieux potentats : après moi le déluge, et rien à caguer si LR perd la mairie.

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  3. MarsKaa MarsKaa

    Non, le père Gaudin est sûr de son poulain, enfin sa pouliche. Elle a plein d atouts dans sa manche. Auprès de leur electorat, ça marche, elle plaît, elle arrive à faire croire qu elle est compétente et qu’elle fera bien mieux que le vieux. Elle est surtout prête à tout pour avoir le pouvoir et est soutenue par des acteurs économiques locaux.

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  4. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    J’ai fait un rêve.
    Après la division de la droite, j’ai rêvé qu’en face ils s’unissaient. Face aux querelles d’égos, de logos et autres appareils partidaires, ils se sont réunis malgré leurs différences (qui pourraient les enrichir ?) malgré leurs drapeaux, leurs histoires. Ils ont entendus la voix des plus précaires, des plus humbles voire des étrangers qui les additionnent… Ils se sont unis sous une seule bannière celle de l’anti corruption, des transports, de l’air pur et de la réfection des immeubles…En quelques mois, c’est possible !
    Mais ce n’est qu’un rêve. Il faudra se réveiller ce matin et s’y mettre et comme on dit se sortir le cul des ronces.

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Ajoutons-y les écoles “communales ” laissées à l’abandon ;les équipements sportifs (piscines) dans les quartiers populaires ,et la culture ouverte à tous Ras le bol d’avoir à payer en tant que contribuable des projets somptuaires et couteux tels que le projet de parc Borely jusqu’à la mer ou encore l’aménagement d’un port spécial pour les yachts 15 jours de jeux olympique Ca commence à bien faire aprés la patinoire ,le stade de l’OM alias Orange requalifié deux fois en 25 ans pour de rares matches internationaux, le tramway qui fait doublon avec le métro

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  5. Alceste. Alceste.

    Sans oublier la dérive de la gestion des employés municipaux. Temps de travail, traffic des billets de musée, nominations suivant non pas la compétence mais l’appartenance à FO ou pas , essence, etc.

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