LE B.U.S PROJET D’AUTOROUTE URBAINE D’UN AUTRE AGE – APPEL AUX ELUS

Billet de blog
par Oasis
le 15 Juin 2018
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Le projet du B.U.S, mini autoroute conçue dans les années 50, hérésie urbanistique et catastrophe environnementale encore méconnue d'un grand nombre des citoyens, doit mobiliser contre lui les élus locaux, régionaux et nationaux concernés. Après le lycée Jean Perrin, cet aspirateur à voitures vers la Pointe Rouge déjà complètement engorgée frôlera l’école l’Armande, la crèche du Cabot, le collège Sylvain Menu, la maternelle Château Sec, l’école Vaccaro, Poussy Crèche, le collège et la crèche du Roy d’Espagne… Le B.U.S détruira le parc de la Mathilde, les jardins familiaux de Mazargues et 300 arbres de la pinède du Roy d’Espagne. Un désastre écologique qui pourrait avantageusement être remplacé par un concept moderne et respectueux des habitants, soutenus par les associations SOS Nature Sud, Union Calanques Littoral, collectif CAN BUS, etc. : une trame verte avec tramway, pistes cyclables, etc. Aux élus de prendre leurs responsabilités avant les échéances électorales !

LE B.U.S PROJET D’AUTOROUTE URBAINE D’UN AUTRE AGE – APPEL AUX ELUS
LE B.U.S PROJET D’AUTOROUTE URBAINE D’UN AUTRE AGE – APPEL AUX ELUS

LE B.U.S PROJET D’AUTOROUTE URBAINE D’UN AUTRE AGE – APPEL AUX ELUS

L’affaire est entendue en ce qui concerne l’ineptie de ce projet, très bien développée dans l'article et les commentaires parus le 8 juin sur Marsactu suite à la manifestation des enseignants du Lycée Jean Perrin et où l’on relève notamment :

L’obsolescence d’un projet qui va à l’encontre du mouvement contemporain et universel des villes et à l’encontre de l‘évolution même de la ville de Marseille depuis MP13 vers davantage de modernité et d’attractivité

– La contre-productivité en termes de transport des habitants dans la configuration actuelle de la ville, qui n’a plus rien à voir avec celle les années 70 !

– L’étranglement de la circulation du bord de mer, depuis la Pointe Rouge où cette autoroute urbaine d’une autre époque arrivera en cul de sac, jusqu’à Callelongue.

 Le sacrifice des espaces verts des quartiers sud, en contradiction totale avec les orientations actuelles pour une meilleure qualité de l’air dans la 2ème ville la plus polluée de France

– La pollution grave d’un projet du « tout voitures » au ras des habitations, écoles, collèges et lycée qui constitue un danger pour la santé publique pointé du doigt par tous, au fur et à mesure de sa découverte.

Les associations de parents d’élèves, comme les associations de défense des jardins de Mazargues, comme les 1400 familles du Parc du Roy d’Espagne, feront entendre leur voix au plus haut niveau pour se protéger contre cette malfaisance et faire bloquer cette hérésie des années 70 avant que les travaux ne débutent en 2020 dans leurs quartiers.

La question est désormais politique. A une époque où la société civile est régulièrement appelée pour participer aux projets qui la concernent directement, il semblerait inadmissible que des élus gardent le silence ou s’engagent dans un projet daté de 50 ans et irrespectueux des droits les plus basiques de leurs électeurs.

Non seulement cette question politique touche au premier chef les élus locaux, les maires d’arrondissement et celui de la Ville de Marseille, mais également les autres collectivités que sont la Métropole, le Conseil départemental et la Région. Elle touche également les ministres et leurs administrations concernées, des transports, de l’environnement, de l’éducation nationale…..

En effet il serait malhonnête pour ces ministères de rejeter la décision finale sur les élus locaux, chacun sachant que les prochaines municipales sont déjà en préparation. La mairie de Marseille sera un gros enjeu national et les acteurs qui se préparent à ces échéances doivent donner leur avis d’une manière claire et publique.

Quel est l’élu, local ou national, qui souhaitera que son nom reste attaché à celui de ce « Caterpillar » des quartiers sud de Marseille ? A un an et demi des municipales, à un an des prochaines échéances européennes, qui irait promouvoir un projet de production de « machines à écrire » à l’ère des smartphones et des ordinateurs ?

Il faut donc que ces élus, dont certains n’étaient pas nés lorsque le projet a été conçu, se prononcent. Il n’y aurait pas reniement de leur part mais au contraire une prise de position responsable face à ce projet d’un autre âge.

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