Coronavirus : Les masques de protection sont encore utiles pour éviter une deuxième vague

Billet de blog
le 13 Juil 2020
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Coronavirus : Les masques de protection sont encore utiles pour éviter une deuxième vague
Coronavirus : Les masques de protection sont encore utiles pour éviter une deuxième vague

Coronavirus : Les masques de protection sont encore utiles pour éviter une deuxième vague

L’épidémie a touché la France et a dépassé le cap symbolique des 30 000 morts. Cette dernière, plusieurs semaines après le déconfinement n’est pas encore terminé. Nombreux sont ceux qui estiment que se protéger à l’aide d’un masque chirurgical reste la meilleure solution de prévention. Pour quel masque de protection opter

En Asie, il est très ordinaire de voir des personnes porter un masque pour ne pas contaminer les autres. Dans l’hexagone, ce n’est clairement pas une habitude que de porter un masque de protection. Cependant avec l’épidémie de covid-19 , les officines françaises ont étés débordés. La demande étant d’ordinaire faible, l’état et les pharmacies n’avait pas fait de stock de masques et de fait, ont étés durant la première vague, dans l’incapacité à satisfaire à cette requête.
Depuis, c’est l’inverse, le pays est passé d’une pénurie à une surproduction de masques mais quel masque faut-il choisir et sont-ils tous efficaces ?

Le masque chirurgical ou anti-projections

Le masque 3 plis se trouve le plus courant : c’est notamment celui-là que portent les dentistes quand ils soignent nos caries. En revanche, ce masque chirurgical vendu au prix de quelques centimes en pharmacie ne protège pas totalement le porteur : ce sont les autres que ce dernier protège donc de ses projections. C’est en effet un masque porté par les individus contaminées pour ne pas infecter les autres.

Il demeure néanmoins une mesure efficace si, dans un espace clos, tout le monde le porte et sont désormais en stock en pharmacie et dans les grandes surfaces en quantité suffisante.

Le masque FFP2 encore appelé masque de protection respiratoire

Il s’agit d’un appareil de protection voué à protéger la personne qui le porte à la fois contre l’inhalation de gouttelettes ainsi que contre les particules en suspension, qui pourraient renfermer des agents infectés. Porter ce type de dispositif de différentes formes est plus difficile (inconfort thermique, résistance respiratoire) que celui d’un masque 3 plis. Selon l’Afnor, il y a plusieurs catégories en considérant leur bénéfice, estimée conformément à l’efficacité de la filtration et de la fuite : les masques FFP1 filtrant au moins 80 % des particules, les masques FFP2 filtrant au minimum 95 % des particules mais aussi les dispositifs FFP3 filtrant au minimum 99 % des aérosols.

Ces masques ont étés interdits à la vente durant la pénurie et étaient réservés exclusivement au personnel médical. Ils sont désormais de nouveau accessible au grand public.

La fabrication de modèle “maison”

Peu après l’épidemie ayant sévi en 2009, une équipe de recherche issue universitaire a étudié la question : en cas de rupture de stock de dispositifs produits au sein des établissements spécialisées , quelle serait l’utilité de masques de protection alternatifs faits maison ? Le protocole consistait à demander aux participants de l’étude de produire des modèles avec multiples matériaux. Puis les chercheurs ont humecté les protections de quelques types de bactéries diverses. Les masques FFP2 servaient de point de référence, dans l’optique d’avoir un élément de comparaison.

Bien que cette étude fut lancé à la suite de la pandémie grippale et n’aborde pas le virus respiratoire, le bilan reste décent : « Tous les matériaux examinés ont montré une aptitude à bloquer des aérosols microbiens », ont constaté les chercheurs dans l’étude. Le masque 3 pli se trouvait néanmoins, invariablement, le plus efficient durant ce test. « Les protections faits maison ne devraient être envisagés qu’en dernier recours afin de couper la transmission de projections d’individus contaminées, néanmoins c’est mieux qu’une absence de protection », en concluent les chercheur.

Masque en tissu. Ce que vous devrez retenir

Mieux vaut un masque en tissu que rien du tout. Certains de ces derniers peuvent s’approcher de la qualité des masques chirurgicaux, pourtant, les tissus sélectionnés sont capital.
Privilégier des matières provenant notamment de t-shirts ou de taies d’oreiller :

Attention à la mauvaise idée des filtres à café : oui, ces derniers filtrent particulièrement bien, cependant ne sont pas adaptés. Supposé que vous n’avez pas d’autres choses, que vous êtes dans l’impossibilité de trouver un tissu non-tissé, cela restera mieux que rien, cependant faites attention alors à ce qu’il y est bien une première couche qui vous protégera du contact direct avec le filtre.
Inspectez la densité des matériaux en les plaçant face à la lumière et en regardant le nombre de fils visibles à l’œil nu.
La qualité de fabrication du masque va par la même occasion compter.

Les masques nous protègent-ils de manière efficace du virus ?
Quel que soit le type de masque de protection, le risque de diffusion indirecte existe en permanence, par exemple en se touchant l’œil après avoir touché une surface sans se désinfecter les mains. Sans compter que l’ensemble des masques de protection fournissent une protection strictement s’ils sont parfaitement bien adaptés au nez et au contour du visage.

 

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