À Marseille, entre la mairie et les mélenchonistes, deux gauches irréconciliables ?

Décryptage
le 15 Avr 2022
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Marseille est une ville dirigée par la gauche qui place un candidat de gauche en tête à la présidentielle. Pourtant, le lien entre le Printemps marseillais et les Insoumis est quasi inexistant. Au risque de poursuivre la division de la gauche lors des législatives.

Jean-Luc Mélenchon prend la parole lors du rassemblement contre le chantier de la Corderie en 2017. Benoît Payan est à ses côtés. (Photo : JML)
Jean-Luc Mélenchon prend la parole lors du rassemblement contre le chantier de la Corderie en 2017. Benoît Payan est à ses côtés. (Photo : JML)

Jean-Luc Mélenchon prend la parole lors du rassemblement contre le chantier de la Corderie en 2017. Benoît Payan est à ses côtés. (Photo : JML)

Le résultat dimanche soir a ressemblé à une maigre consolation pour beaucoup d’électeurs de gauche marseillais. Oui, la gauche était pour la deuxième fois de suite éliminée du second tour de la présidentielle mais, au moins, la ville confirmait son ancrage en la plaçant largement en tête avec 31,2 %. C’était déjà le cas aux dernières élections locales et, a fortiori, aux municipales 2020 qui ont abouti à l’élection de Michèle Rubirola,vite remplacée par l’actuel maire Benoît Payan.

Dans le grand centre-ville, Jean-Luc Mélenchon amplifie avec une participation plus que doublée les bons scores du Printemps marseillais. “Quand on fait de la politique, on sous-estime les choses simples. Les électeurs se posent moins de questions. Ils votent à gauche, pour le mieux placé”, synthétise Sophie Camard, maire des 1/7, soutien de Fabien Roussel et suppléante en rupture du député Mélenchon. Dans les quartiers populaires du Nord en revanche, Jean-Luc Mélenchon convainc les électeurs quand le Printemps marseillais avait buté notamment contre la candidature Samia Ghali, ex-PS avant de s’allier avec elle pour rafler la mairie centrale.

Une seule conseillère municipale a appelé à voter Mélenchon

Les membres du Printemps marseillais n’entretiennent pourtant pas de relations avec les troupes mélenchonistes. Au sein de la majorité, une seule conseillère municipale, Zoubida Meguenni, a officiellement appelé à voter pour le candidat de l’Union populaire avant le premier tour. En miroir, les candidats des partis représentés au sein de la majorité municipale –Fabien Roussel, Yannick Jadot et Anne Hidalgo – terminent ici comme au niveau national sous les 5 %. Le maire Benoît Payan a, lui, préféré rester en retrait : après avoir appelé à l’union de la gauche, il garde encore son vote de premier tour secret. Un choix qui lui permet de ne pas officialiser sa rupture avec Anne Hidalgo, la candidate de son parti, le PS.

Il y a entre les deux gauches des porosités et, comme l’indique Sophie Camard “plusieurs élus de la frange citoyenne du Printemps marseillais ont voté pour Jean-Luc Mélenchon”. Du côté du maire de Marseille, on ne voit pas de difficultés dans ce choix : Benoît Payan n’est, contrairement à d’autres membres du PS, pas un tenant de la théorie des deux gauches irréconciliables poussée notamment par Manuel Valls.

Reste que la gauche marseillaise conserve cette fracture alors qu’en juin, la ville semble en mesure de se doter de plusieurs députés de ce bord. À l’hôtel de ville comme ailleurs dans les rangs de la France insoumise, on attend la décision de Jean-Luc Mélenchon. Peut-il, au niveau national, conduire et fédérer une gauche qui se donnerait l’objectif d’instaurer un gouvernement de gauche en cohabitation avec le vainqueur de la présidentielle ? Dans ce cas, il serait incontournable.

Chacun chez soi ?

“Mélenchon est en capacité de faire ce qu’il veut. Soit, de par les relations qu’il a avec Marseille et surtout avec le maire, il entend trouver une solution pour préparer la suite collectivement. Soit il entend se présenter partout et voir ce qu’il se passe”, résume Marie Batoux, adjointe au maire qui a longtemps milité au côté de l’Insoumis. Dans la seconde hypothèse, chacun pourrait bien rester dans son coin et reproduire une forme de désunion de la gauche qui n’avait pas payé en 2017.

Le Printemps marseillais travaille à des candidatures unitaires en guettant le choix d’EELV. Après avoir poussé une stratégie de pôle écologiste autonome à la présidentielle, le mouvement pourrait bien revenir vers une logique d’union de la gauche. “Localement au moins, les écologistes vont travailler à une union la plus large possible qui permette d’avoir un bon nombre de députés à l’Assemblée nationale”, confirme Nathalie Morand, porte-parole du mouvement en PACA.

Mais l’alliance avec les Insoumis locaux ne semble pas vraiment dans les plans. Chacun se souvient pourtant de l’échec de la 7e circonscription en 2017 : en se divisant, Parti communiste et France insoumise avaient permis au candidat LREM Saïd Ahamada de se qualifier au second tour et d’être élu député face au RN.

Bien sûr que c’est à eux de nous appeler.

Mohamed Bensaada, LFI

Pour justifier ce statu quo, chacun attend le pas de l’autre. “S’ils veulent construire une force à gauche et ne pas repartir dans des aventures où chacun fait campagne dans son couloir, bien sûr que c’est à eux de nous appeler”, tranche Mohamed Bensaada, un des animateurs locaux de l’Union populaire. “C’est une question de confiance à recréer, qu’on nous respecte autant qu’on les respecte, renchérit Katia Yacoubi, qui co-anime la réflexion insoumise sur les quartiers populaires au niveau national. Puis on se met d’accord sur un projet de société dont le centre de gravité est le pôle populaire et la rupture avec le néo-libéralisme. Autant de choses qui se feront à l’échelle nationale.”

Le vote de gauche, hétéroclite ?

Une position que regrette Laurent Lhardit, adjoint PS à l’économie et candidat putatif aux législatives dans le centre-ville : “Il y a une volonté de faire comme si toutes les voix étaient celles de la France insoumise alors qu’on sait bien que ce vote est hétéroclite.”

Du côté de la mairie, on n’entend pas donner plus de poids à des militants insoumis locaux dont l’absence n’a pas empêché le Printemps marseillais de gagner aux municipales et qui n’ont pu présenter de liste autonome aux régionales. Une position que certains aimeraient infléchir : “Les responsables politiques ici ont aussi leur part de responsabilité : tendre la main et faire un appel vigoureux et fort vers Jean-Luc Mélenchon, estime Marie Batoux. Son électorat se reconnaît dans le Printemps marseillais et a des attentes à l’égard de la municipalité pour laquelle il a voté. Et je pense que Benoît Payan est en mesure de mener ce dialogue pour reconstruire la gauche”. Un rôle que le maire de Marseille avait déjà tenté d’endosser dans une interview choc à Libération dans laquelle il appelait à l’unité de la gauche. Le résultat du second tour servira peut-être d’électrochoc.

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Commentaires

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  1. Assedix Assedix

    Bonjour,

    pour une fois un article de marsactu qui nous laisse un peu sur notre faim… Mais il y a fort à parier que ce n’est qu’une introduction et que vous aurez l’occasion de revenir sur le sujet en abordant cette fois-ci la question financière qui est semble-t-il un enjeu majeur des législatives pour les partis.

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  2. jemamo13 jemamo13

    Article en effet un peu décevant, c’est étrange d’aller chercher l’avis de Sophie Camard qui change d’étiquette à chaque élection. C’est comme d’hab; ça va le retour dans les tambouilles locales, pourvu que finalement rien ne change. Finalement la gauche est forte quant on ne sert pas à son électorat les vieux oripeaux ; Ghali, Coppola Rubirola et autres vestiges du PS.

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  3. Sergio Sergio

    Assez d’egos, trouvez un terrain d’entente, les voix de gauche n’appartiennent plus à des partis ou mouvements divers. Tous ces gens qui pensent toujours qu’il y a un avenir autre que Macron ou MLP attendent un front commun, ne les décevez pas et arrêtez avec le “c’est pas moi c’est l’autre”.

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  4. Alceste. Alceste.

    Nous avions Gaudin qui avait tendance à se prendre pour la Reine d’Angleterre, nous avons maintenant le Leader Minimo qui lui se prend pour la Castafiore:Ah! Je ris de me voir si belle en ce miroir” s’en oublier l’humiliation à venir des gens de Gauche.
    Il risque quelques désillusions.

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  5. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Oui, la Gauche qui a gagné les élections municipales par dégagisme anti-gaudin puis qui s’est progressivement structurée sur ses rapports de forces internes compliquées n’est pas celle qui a placé JLM en tête de 1er tour de la Présidentielle. Il suffit de regarder une carte arrondissement par arrondissement et bureau de vote par bureau de vote pour le voir.
    Il est quasiment “symbolique” que seule Zoubida Meguenni ait au sein de la majorité municipale appelé à voter pour Mélenchon. Elle incarne l’intersection entre les deux gauches et qu’elle ait été seule montre que cette intersection est étroite.
    La majorité Printemps Marseillais n’a pas fait le boulot qu’elle aurait dû commencer à faire dès le lendemain de sa victoire : tourner radicalement le dos au clientélisme (qu’elle n’a plus de toute façon les ressources d’alimenter) aussi bien qu’à l’angélisme, s’implanter dans l’électorat populaire, aller au contact et à l’écoute de la population des cités pour y rencontrer et promouvoir les acteurs de terrain dans une logique d’éducation populaire et de construction à long terme. Faire apparaître, aider, soutenir, associer les personnes qui seront les militants et les élus de la prochaine mandature municipale fondée sur majorité qui ressemble vraiment à la population marseillaise.
    Je ne le dis pas agressivement : mais la population marseillaise susceptible de donner une base sociale à un projet politique de gauche, n’est pas exclusivement constituée de Bobos (j’en suis sûrement un, je ne crache pas dans la soupe ni ne fait acte de repentance !), de néo-marseillais intellectuels précaires ou de néo-marseillais cadre sup et écolos, bio, LGBTQI+. Or pour l’instant c’est surtout cette composante qui qui est représentée ; il faut qu’elle arrive à faire sa synthèse avec les classes populaires.

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    • Alceste. Alceste.

      Cher Félix ,
      Vous savez qu’il existe des Marseillais qui ne sont ni bobos,ni néo marseillais, ni marseillais précaires,ni bio écolo et Dieu sait quoi, ni LGBTQI d’une part, et des gens qui ne sont pas présidents d’associations des quartiers nords, militants et autres associatifs,d’autre part.
      Entre le Leader Minimo qui joue sur le communautarisme ,ce qui explique sûrement quelques résultats, et les sociologues qui passent leur temps à mettre des gens dans des cases,il y a des Marseillais
      Ce qui ne veut pas dire que ces derniers se désintéressent de la vie de la Cité,au contraire.
      Alors vous avez raison, les minorités agissantes sont pénibles à mon sens et avec leurs positions extrêmes sont vraiment pénibles.Un exemple,oui à la bicyclette,mais pas dans les conditions actuelles, c’est du n’importe quoi.
      Concernant le clientélisme, vous êtes gentil mais PM ne peut éradiquer d’un claquement de doigts des pratiques
      par tous les camps , y compris le votre.Mais disons que le passé est le passé.

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    • RML RML

      Ah bon il n’y a pas de néo marseillais populaires, pas de lgbtqi+ populaires, les intérimaires s ils sont intellectuels ne sont pas populaires???
      Étrange vision

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  6. mada mada

    Caramba encore raté pour Sophie CAMARD qui a choisi le mauvais cheval, qu’elle aille se faire cuire un bon steak, une bonne viande, bien de chez nous.

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  7. Bertrand LAVILLE Bertrand LAVILLE

    Ils sont vraiment Indecrottables !
    Une fourmilière d’ego

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    • julijo julijo

      pendant le covid, on était tous épidémiologistes, ces jours ci, on devient carrément politologues…..et parfois comptables
      oui, des egos surdimensionnés ; des frustrations mal dissoutes, des phobies certaines…..
      a expliquer les votes utiles, les votes de rejet, les votes par défaut….. tout reste possible – ou pas.
      finalement, l’équipe nouvellement élus de la mairie, payan-rubirola en tête ne savent plus où la mettre (la tête)….comme nous un peu ? non ?

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  8. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    On peut évidemment se moquer de Camard qui explore l’une après l’autre toutes les couleurs de la gauche. Mais cette trajectoire dit quelque chose : les étiquettes, finalement, dans ce paysage ultra-fragmenté moins en raison des idées que des ego, on n’en a absolument rien à foutre.

    Alors il faudrait qu’à la FI, où l’on se dit “seule vraie gauche” et où l’on enjoint aux autres de se mettre à genou derrière le chef et son programme qui serait à prendre ou à laisser, on réapprenne à faire alliance : écouter, discuter, concéder, s’accorder. Il faudrait que dans les autres partis, dont il ne reste guère que des vestiges plus morts que vifs, on tourne la page des gloires passées et qu’on regarde devant plutôt que derrière : une alliance, ça se fait avec ceux qui existent, et la FI n’est pas évitable à gauche. Evidemment, ça suppose de dégonfler de part et d’autre quelques rancunes et quelques melons.

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  9. kukulkan kukulkan

    qu’ils trouvent un accord national avec une répartition médiane entre résultats présidentielle 2022 et rapport de force antérieur !! et voilà le tour est joué. mais c’est VITAL. Hier première assemblée populaire sur la canebière y’en aura d’autres pour tenir la mobilisation jusqu’aux législatives !!
    https://actionpopulaire.fr/groupes/4cc7a3a3-98a7-4ba3-9d17-fbd898c594cb/

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  10. Tarama Tarama

    Je vois beaucoup de personnes de qualité mais peu sujettes à vénérer les chefs se détourner des insoumis ou ses avatars précédents.
    Camard, Batoux, plus loin Morel-Darleux.

    Cela ne fait que confirmer que la politique politicienne n’est qu’un panier de crabes peu ragoûtant.
    Ça se retrouve jusque chez les militants.

    Et à chaque élection, chacun oublie sa précédente débandade (qui eux européenne, qui aux régionales,…) pour s’autoproclamer leader incontournable d’un camp qui plafonne à 30%.

    C’est bien, continuez.

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  11. Alceste. Alceste.

    RLM , lisez bien !. Je dis il n’y a pas que ces catégories sur 800 000 habitants.

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    • Alceste. Alceste.

      A la lecture de ce texte me revient le souvenir ému de Guy Hermier qui confronté à l’insoumis ,n’était pas un intermittent du spectacle,mais un veritable homme de Gauche.
      LFI tire des plans sur la comète mais oublie ce vieux dicton populaire , passé la fête, passé le saint.
      Une Gauche divisée par ce Leader Minimo ayant un comportement impérialiste,ce qui est un comble, ira droit dans le mur,une fois de plus,une fois de trop.
      Ce lien a une analyse très pertinente.

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  12. Patafanari Patafanari

    Donc, les quartiers populaires pour Mélanchon (LFI) et les quartiers impopulaires pour les autres gauches (de la Mairie), elles-même divisées entre plusieurs factions. Ça doit être dur d’être de gauche. Mais passionnant.

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  13. Marie Simon Marie Simon

    Je ne dois pas bien être au courant mais je ne comprends pas bien quelle est l’autre gauche à la mairie. Le printemps marseillais a été élu par dégagisme de Gaudin et du PS. Malgré le petit tour de passe passe de Payan, qui pense vraiment qu’il aurait été élu si il avait été tête de liste? Comme par ailleurs, il me semble qu’il a appelé à voter Macron dès le 1er tour (du moins laché Hidalgo), il semble que la mairie soit plutôt LREM, ce qu’on peut difficilement qualifié de gauche. Il reste don essentiellement les verts. Vu le programme de LFI sur l’écologie qui est aussi solide, voire plus, que celui des verts, où serait le problème d’une association? Je reconnais que beaucoup n’aiment pas la grande gueule de Mélanchon mais ça devient alors plus un problème de personne que de programmes.

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    • Alceste. Alceste.

      Il existe deux mouvements à Gauche ou plutôt deux tendances lourdes.Une tendance démocratique et l’autre non.
      Si vous cherchez une différence elle se trouve peut être là, et ce n’est peut-être aussi pas qu’un problème de bobine, quoique le pseudo insoumis soit lassant.

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  14. julijo julijo

    bralleisse, vous devenez lourd. votre haine inextricable et inconsidérée pour méluche vous aveugle dans vos analyses. on va finir par croire à vous lire qu’à part sa disparition rien ne vous intéresse.
    pour ce qui concerne guy hermier dont j’ai été proche longtemps, il y a 21 ans qu’il a disparu, la vie a bien changée entre temps. (que vient-il faire là d’ailleurs ?)
    Mais je suis sûr, complètement sûr que le programme de l’aec et l’action de l’union populaire l’aurait satisfait. il était très soucieux de modernité, et ne se focalisait pas sur une personne….
    et puis, vos “deux mouvements à gauche” c’était sûrement valable en 1920 au moment de la rupture sfio/sfic…..mais là ????
    vous vivez trop dans le passé.

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    • Alceste. Alceste.

      Ce qui nous sépare et ce qui nous differencie sans doute c’est la formation . A contrario de votre maître à penser je n’ai pas été “élevé” dans l’idéologie de la dictature du prolétariat. Sacré différence.
      Hermier, belle intelligence doublé d’une vraie démarche sociale, orateur moyen,mais quel travailleur et sans ambiguïté.Votre leader minimo, aboyeur notoire, communautariste, et de passage . Nous verrons sur les mêmes secteurs la longévité de JLM.
      Le passé explique toujours le présent et dans le cas qui vous intéresse , je comprends votre amnésie.
      Avoir un dirigeant formé à la dictature, même pas en cauchemar.

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  15. Alceste. Alceste.

    Mais rassurez vous, je ne souhaite de mal à personne, et surtout pas à JLM, je lui souhaite une très longue vie………..mais a la retraite.
    Prônant la pension à 60 années, cette dernière le concernant, est bien méritée à 70 ans aux figues.
    Allez joyeuses Pâques.

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  16. Malaguena/Jeannine Malaguena/Jeannine

    que cela ne fonctionne pas n’est pas étonnant JLM (petit dictateur, soutenant maduros) n’a jamais créé sa permanence sur Marseille, il y est venu 2 fois pour des manifs + 1 fois lorsque macron est venu à Marseille. Il ne connait même pas ses secteurs

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