Pour dissuader les tags, la mairie de Marseille veut encourager le graff à la Plaine
Pour dissuader les tags, la mairie de Marseille veut encourager le graff à la Plaine
L’opération a des airs de réconciliation. Quatre élus – trois de la municipalité et un de la métropole – ont assisté conjointement à une opération de nettoyage des tags sur la Plaine. L’occasion pour les élus d’expliquer vouloir lutter contre ces inscriptions qui s’insèrent un peu partout sur la place Jean-Jaurès. Mais face à ce travail sisyphéen, la mairie entend développer une autre approche en créant des aires de graff.
“Nous allons voir comment pérenniser certaines œuvres graphiques”, assure Christine Juste, adjointe à la propreté. Un appel à projets dont les contours restent à définir devrait être lancé en ce sens.
Commentaires
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Oh non! Le tag est un art spontané qui ne souffre pas d’être encadré par les institutions. Effacer ces merveilleux témoignages de l’expression créative des membres les plus démunis de notre société, c’est assassiner Mozart une deuxième fois, c’est enfouir encore et encore la carrière grecque de la Corderie.
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Une précision,vous parlez de street art comme à Boston,ou bien de ces chiures de mouches , signature de ces soi disant créateurs qui pourrissent tout?
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sacré brallaise, a force d’avoir tant de recul sur les commentaires vous allez finir par chuter
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Je suppose qu’il y a de l’ironie dans votre commentaire, pour autant s’il y a bien une pratique artistique qui est en voie d’institutionnalisation de nos jours, c’est le street art et ses affiliés: peintures esthétisantes aux limites du kistch qui posent peu voire pas de questions, sublimation de l’ego, de la signature et du clan ( pardon du “crew”), domination et saccage de l’espace public…la société ultra-libérale a trouvé un modèle artistique qui correspond aux valeurs qu’elle prodigue. Bien entendu, je caricature et il y a également des chouettes choses dans le graffiti, mais force est de reconnaître que l’empressement des municipalités (tout bord politique confondu), marchands d’art, marques vestimentaires et autres de s’emparer du street art, pose des questions quant au caractère réellement subversif de ce dernier.
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Les mots ont une signification, le street art est une chose,le tag en est un autre.
Il y ainsi de belles choses au Panier, de magnifiques portraits de différentes inspirations. En revanche, tager ” fuck” sur un bâtiment, c’est quoi de l’art.?
Alors la référence à Mozart est parfaite.
Parfaite pour le street art,il y de véritables artistes. En face de cela pour les tags , Mozart avait aussi un côté “scato” notoire qui convient bien à ce genre soit disant d’expression.
Les mots ont une signification,cher vekya.
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les travaux de rénovation sur l’autoroute nord, avec l’arrivée de la L2 il y avait des tags plutôt du Streep art, et bien ce qui étaient jolies a été recouvert de tags laids, donc à la Plaine ceux qui tags n’ont pas envie que cela soit beau mais ils ont envie “d’emmerder” j’ai eu le malheur un jour de m’assoir sur un muret, pantalon foutu !! et en plus certains muret sentent l’urine. Non ils ont décider de massacrer la plaine ils continueront. A moins que le pseudo écrivain le dantec vienne leur expliquer que les travaux entrepris ce n’était pas de la gentrification mais de la rénovation. Enfin comme ceux sont des décérébrés je ne suis pas certaine qu’ils comprennent
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c’est pas un peu de tags c’est beaucoup et ceux qui tags ne feront jamais de l’art !!
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Art officiel ou art “subversif”, pourquoi l’art devrait-il être obligatoirement subversif ? Vélasquez, Poussin, Rameau, Bach, Mozart étaient des peintres ou des musiciens de cour, ils n’avaient pas d’autre choix, ce sont néanmoins des artistes non ? Je ne crois pas que le problème de la création contemporaine absconse, intellectualisante, moche ou creuse soit là, qu’elle soit subventionnée ou “subversive”. Et les problèmes politiques se règlent par un effort collectif pour améliorer les choses. La destruction, le vandalisme et le saccage ne font que donner un coup de main à ceux qui ont entrepris de démolir la planète.
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Ok pour faire partir les tags mais vous avez vu la mocheté de la nouvelle peinture ?
Ça a couté combien de mettre de superbes bancs en béton avec un beau rendu pour désormais avoir cette peinture immonde dessus ?
D’ici à ce que l’architecte se plaigne d’une dégradation/dénaturation de son travail et demande une compensation de préjudice…
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