Le collectif Marseille HospitalitéS interpelle les candidats aux municipales
“Création d’une délégation à l’hospitalité au sein du conseil municipal”, “créer 150 places en auberge de jeunesse”, “proposer des points d’information et d’orientation”. Ce mercredi matin, le collectif Marseille HospitalitéS, qui rassemble une trentaine d’acteurs de l’accueil social, du tourisme et du cadre de vie, a présenté ses 63 propositions pour faire de Marseille une ville accueillante pour toutes et tous et “la première ville française des hospitalités”.
Envoyé aux candidats aux municipales de mars 2026 pour qu’ils se positionnent sur le sujet, le programme s’appuie sur un état des lieux réalisé à partir d’une centaine d’entretiens avec des chercheurs, institutions, associations, etc. Selon le réseau, alors que le nombre de chambres en hôtel 4 et 5 étoiles a explosé ces dernières années pour représenter 40 % des quelque 7 200 chambres du parc en 2024, les aidants de personnes hospitalisées, les stagiaires ou services civiques et les réfugiés ne sont pas, eux, pris en compte par les différentes institutions du territoire. Le collectif estime qu’ils représentent pourtant la même part que les touristes ou les croisiéristes, soit 15 %, tout en ayant des impacts sur l’économie locale et l’environnement beaucoup plus positifs.
“Marseille a deux options, soit continuer dans la montée en gamme de l’accueil des touristes, soit développer l’hospitalité qui accueille tout le monde”, insiste Prosper Wanner, le président de la coopérative Hôtel du nord. Pour l’instant, seuls le Printemps marseillais et le mouvement Vaï !, qui s’est rapproché de LFI, se sont dits intéressés par la démarche.
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