Rencontre avec le collégien de 14 ans mis en examen pour apologie du terrorisme
Après notre première enquête sur l'adolescent de 14 ans mis en examen à Marseille après l'hommage à Samuel Paty, nous avons pu rencontrer le collégien et son père. Récit d'une heure de dialogue.
Le collège Chape dans le 4e arrondissement de Marseille. (Photo : Emilio Guzman)
Nous l’avions croisé une première fois furtivement à la sortie de son conseil de discipline alors qu’il venait de se faire exclure du collège Chape. Khalid*, ce jeune élève afghan de 3e B, arrivé dans l’établissement un mois et demi auparavant, était sanctionné pour ce que son établissement considère comme “une apologie du terrorisme”. La justice l’avait déjà mis en examen pour le même motif, quelques jours plus tôt, après 48 heures de garde à vue.
La discussion entamée ce soir-là avait tourné court. Son avocate, Anne-Sophie Grardel, comme la bénévole de l’association Mina qui l’accompagnait étaient surprises par ce journaliste sorti de la pénombre qui les interpellait dès le portail du collège franchi. Tous avaient été un peu échaudés par la couverture médiatique. Dans l’immédiateté du recensement des perturbations de l’hommage à Samuel Paty, ce jeune était un cas parmi d’autres, pris dans un décompte annoncé par le ministère de l’Éducation nationale face à l’émoi du pays. Notre première enquête, basée sur de multiples documents et témoignages, avait retracé cette histoire pour éclairer les propos tenus ce jour-là.
Cette fois-ci, Marsactu a cherché recueillir la parole de cet adolescent. La discussion à 3 puis à 4 avec leur amie de l’association Mina, qui accueille les Afghans à Marseille, se révèlera hachée, entre l’anglais de niveau moyen du père, le français hésitant du fils et le pachtoun, leur langue maternelle, que la bénévole acceptera de traduire.
Scolarisé dans un nouveau collège
Khalid a repris les cours dans un autre collège : la principale l’a accueilli en lui disant “ici, on laisse la religion à la porte” et depuis, personne ne lui a reparlé de l’affaire. Mais il n’a pas pleinement retrouvé une vie normale. “Je ne dors plus”, confie l’adolescent marqué par son passage en garde à vue. Dans son souvenir, elle a duré trois jours mais les documents montrent que c’était en fait du lundi 14 heures au mercredi à la même heure. “Enfermé dans les geôles, le temps peut paraître long. Cela ne m’étonne pas beaucoup”, commente Anne-Sophie Grardel, son avocate. Depuis, il ne s’est pas encore plié à la batterie d’évaluations prescrites par la juge des enfants, auprès de psychologues notamment.
Il se tient devant nous en garçon sage, timide et bien élevé. Le même enfant calme que celui décrit par ses professeurs avant ce 2 novembre où il a tenu tête à ses camarades. On essaye de lui faire raconter les faits à sa manière pour savoir comment le garçon a pu, au milieu d’un cours de sport dire qu’il “connaissait” l’agresseur, qu’il “cautionnait” son acte. Comment a-t-il pu affirmer qu’il exposerait son enseignante sur les réseaux sociaux si elle montrait à son tour les caricatures de Mahomet de Charlie hebdo ? La question lui a déjà été maintes fois posée, mais sa réponse est toujours lacunaire. “J’ai dit qu’il n’avait pas le droit de parler de religion à l’école. On m’a posé plein de questions. Je ne comprenais pas tout”, relate-t-il. Une incompréhension que plusieurs de ses camarades et sa professeure ont aussi ressentie. Il ne conteste pas la volonté de publier une vidéo de son enseignante sur Instagram si elle montrait les caricatures et rajoute en pachtoun qu’“une fille de [sa] classe a dit que tous les musulmans sont des terroristes” et qu’il lui a tenu la contradiction.
“Madame Paty”
De fait, les circonstances de l’assassinat de l’enseignant semblent lui être toujours inconnues. “C’est pas bien”, lâche-t-il seulement quand on lui demande ce qu’il peut dire aujourd’hui sur cet acte terroriste. Il appelle même la victime “madame Paty”. Quand on le corrige, il dit “je ne sais pas si c’est un homme ou une femme”. On s’étonne de cette méconnaissance mais il l’explique : “Les policiers ont pris mon téléphone et ne me l’ont pas rendu.” Sa principale source d’informations a disparu et il n’en a pas d’autres, explique son père : “Depuis que nous sommes revenus à Marseille fin septembre, je n’ai pas remis la télé à la maison. Il y a trop de problèmes, il a connu tant de mauvaises choses dans mon pays. En France, je veux leur changer les idées, je ne parle que de belles choses car nous sommes dans un beau pays.”
L’homme a obtenu l’asile en France après avoir été menacé par les talibans en Afghanistan. Il a fait venir femme et enfants ensuite. Pour lui, cet événement vient transformer une existence qu’il veut la plus paisible possible : “Je suis un homme honnête, je travaille comme cuisinier, je ne suis pas là pour avoir des aides sociales. Je vis normalement et jusqu’à présent, tout allait bien. Maintenant, je ne sais plus.” Il aurait aimé que l’Éducation nationale lui “donne une chance de régler le problème en [l]’appelant plutôt que d’envoyer la police et lui coller un tampon “tu es une mauvaise personne“”. Interrogé par les enquêteurs, il a témoigné de son acceptation des valeurs de la République comme de son incompréhension des actes de son fils. Face à nous, il le redit : “on est choqués devant cet assassinat. Je le suis comme les Français car la France, c’est mon deuxième pays.”
Son fils, lui, semble bien en peine pour poser une opinion. Mais il assure : “Je vais me soumettre aux décisions du juge et essayer d’étudier plus à l’école. Plus tard, j’aimerais être mécanicien.”
* Le prénom du collégien a été changé.
Commentaires
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Détresse, confusion, paroles de gamins qui cèdent à l’amalgame engendré par des autorités aussi désorientés qu’eux qui gèrent des mineurs comme on a géré en son temps l’ETA ou les brigades rouges. Pathétique !
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une honte sans nom ce flicage d’enfants et d’adolescents, comment peut-on penser que ça fera aller les choses dans le bon sens. L’heure est grave le gouvernement joue un jeu très dangereux !
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??????????????????????????
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Encore deux secondes et nous devrions presenter les excuses de la Nation a ces gens ,du délire.
Et le père a bien récité sa leçon .Bravo
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vous êtes favorable au traitement juridique des paroles d’un enfant de 14 ans ?
les enfants en taule c’est ça votre démocratie
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Un enfant pris dans une histoire qui le dépasse, qui ne maitrise même pas assez la langue pour qu’on soit certain.e de ce qu’il a voulu dire. Mettre un gosse de 14 ans en garde à vue pour des propos qui seraient une interprétation de la principale, d’après le premier article, c’est très triste ce qu’est devenue notre société. Doit on judiciariser les provocations à la con des ados??? On en demande et on en exige toujours plus des jeunes et privilégier la police, la judiciarisation aux éducateurs, ça fait vraiment peur.
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Le vendredi 27 novembre La Provence consacrait presque une demi page à une affaire semblable concernant un enfant de 10 ans qui a été convoqué au commissariat de Noailles avec ses parents et y a passé 6 heures. Selon le témoignage de son père, son fils « se jette sur la boite aux lettres tous les matins pour voir s’il y a du courrier parce qu’à la police on lui a dit qu’il risquait d’aller en centre éducatif fermé … Le gosse est traumatisé depuis. Il dort mal, il est angoissé ».
Il est grand temps que les caricatures de Charlie Hebdo soient réservées aux lecteurs de ce journal et ne servent plus à une caricature de la liberté d’expression, surtout à l’école de la République, République, qui selon l’article 1 de la Constitution de 1958, « respecte toutes les croyances ». Mais avec Emmanuel Le Pen ou Donald Macron, sommes-nous encore en république ?
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Allons y gaiement, les gamins de 14 ans ont le droit de dire les pires atrocités, surtout ne rien dire au risque de les traumatiser. Ce qu’ils disent ce ne sont pas des provocations à la con comme dit 9 ème, ils sont éduqués dans cette ligne par des extrémistes. Malheureusement vous avez les mêmes sous d’autres religions et d’autres cieux. Louise LM , la base de la Démocratie c’est le respect de la Loi. Il il existe une juridiction en France pour les mineurs , si ce garçon entre dans le cadre de cette dernière, désolé il devra en subir les conséquences, Afghan ou pas.CathBz, vous posez la question de ce qu’est devenue la société,posez vous la question aussi de ce que votre contribution en a fait .La philosophie de la non contrainte,du rejet des règles sociales,font qu’aujourd’hui que les mots éducation, respect, courtoisie ont disparus. Et pourtant ils en ont plein la bouche de ce mot respect.
Ce qui est curieux c’est que nombre de scripteurs se demandent ce qu’est devenue notre société. C’est donc qu’elle s’est dégradée et pourtant l’éducation était plus stricte avant, j’en sais quelque chose vu mon âge,
Un paradoxe de plus de la part des dénonciateurs des atteintes aux libertés et qui dénoncent le mot à la mode en ce moment , le liberticisme.
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Difficile de faire des commentaires quand l’article me semble bien partiel.
Le père de Khalid travaille-t-il?
Khalid a-t-il des frères, des sœurs?
Y-a-t-il une mère?
Problèmes économiques, sociaux…?
Histoire de la famille???
Le problème de la langue ”créolisée” du fait de leur différence de culture.
K. a changé de collège. Il va changer de copains et/ou de professeurs.
Je pense qu’il faudrait que ce jeune puisse être ”suivi” si il le désire, par un bon psy ou éducateur ou travailleur social. Quand je dis ”bon” il faut que ce professionnel connaisse l’Afghanistan, ses mœurs, ses coutumes… Mais le renseignement humain, le soutien humain est consommateur de personnels, d’individus formés, compétents et ceci me parait une denrée rare.
Pour tout les ”énervés” plus haut, chercher à comprendre n’est pas excuser…..!
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Cela fait des décennies que les penseurs cherchent à comprendre.
Nous sommes sur la même planète,mais pas sur la même terre avec des conceptions du Monde très différentes et des gens qui veulent transférer leurs modes de vie ou bien nous l’imposer.
A ce stade on ne réfléchi plus , soit ils acceptent notre mode de vie ,soit ils n’ont rien à faire ici..
Être tolérant est une chose ,être faible en est une autre.
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Donnez-vous la peine de lire tranquillement l’article en entier avant de réagir, vous y trouverez une réponse à vos interrogations. Pour vous faciliter la tâche voici une citation des paroles du père du gamin , lesquelles figurent dansl’article que vous critiquez : « : “Depuis que nous sommes revenus à Marseille fin septembre, je n’ai pas remis la télé à la maison. Il y a trop de problèmes, il a connu tant de mauvaises choses dans mon pays. En France, je veux leur changer les idées, je ne parle que de belles choses car nous sommes dans un beau pays.”
L’homme a obtenu l’asile en France après avoir été menacé par les talibans en Afghanistan. Il a fait venir femme et enfants ensuite. Pour lui, cet événement vient transformer une existence qu’il veut la plus paisible possible : “Je suis un homme honnête, je travaille comme cuisinier, je ne suis pas là pour avoir des aides sociales. Je vis normalement et jusqu’à présent, tout allait bien. Maintenant, je ne sais plus.” Il aurait aimé que l’Éducation nationale lui “donne une chance de régler le problème en [l]’appelant plutôt que d’envoyer la police et lui coller un tampon “tu es une mauvaise personne“”. Interrogé par les enquêteurs, il a témoigné de son acceptation des valeurs de la République comme de son incompréhension des actes de son fils. Face à nous, il le redit : “on est choqués devant cet assassinat. Je le suis comme les Français car la France, c’est mon deuxième pays.”
Son fils, lui, semble bien en peine pour poser une opinion. Mais il assure : “Je vais me soumettre aux décisions du juge et essayer d’étudier plus à l’école. Plus tard, j’aimerais être mécanicien.”
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Dans un collège du sud de la ville, un jeune de 5e non musulman a mime une décapitation pour répondre à la question d’une camarade qui demandait à l’enseignante (qui ne répondait pas) : “Comment est mort Samuel Paty ?”. La prof n’a pas apprécié et demandé une sanction au Principal qui a prononcé une exclusion de une journée en qualifiant le geste “d’atteinte à autrui”. Que faut il penser du geste de l’enfant et de la réaction de l’administration ?
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La médiatisation inutile de cette affaire génère beaucoup de confusion , cet article n’apporte pas grand chose au final sur les faits réels , imagine t-on que ce gamin va dire : oui oui j’ai bien dit cela?? … mais pose cependant le problème de notre Société : quelle condition d’accueil pour les réfugiés (intégration de la langue , compréhension de notre fonctionnement logements etc…) ??= le néant !
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Une question faussement innocente .Tous veulent-ils s’intégrer ?
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Bonsoir à toutes et tous,
Je lis vos commentaires avec un peu de déception. Et je voudrais vous dire comment j’ai appréhendé ce sujet. “Appréhendé” dans les deux sens, d’ailleurs.
D’abord, évacuons-le rapidement, nous savons combien ce sujet touche aux tripes de chacun et suscite donc des débats particulièrement vifs. Difficile de discuter sereinement quand chaque année, il nous faut pleurer un prof, un curé, un journaliste (…) assassiné au nom d’une idéologie meurtrière. Le journaliste que je suis savait donc que toucher à cette question, même en s’intéressant à un adolescent de 14 ans, allait susciter de vives réactions. Cela ne peut jamais être pour nous un baromètre et nous avons choisi de décortiquer cet événement symbolique d’un sujet d’intérêt général bien plus large.
Ensuite, je veux vous dire comment j’ai travaillé, de la première alerte au recueil de multiples témoignages et documents puis dans l’écriture du premier récit. J’ai cherché à tenir une ligne de crête visant à établir – et parfois à rétablir – les faits. Cette enquête, je l’ai voulue sans jugement de valeurs sur les comportements des uns et des autres, estimant que les éléments que j’avançais étaient suffisamment étayés pour que chacun puisse se faire son avis : j’observe que sur cette même base, celle-ci a suscité des réactions diamétralement opposées. Vous pouvez la relire avec ses commentaires ici : https://marsactu.fr/dans-les-pas-dun-collegien-de-14-ans-mis-en-examen-pour-apologie-du-terrorisme/.
J’en viens à ce deuxième article. Il ne peut être compris selon moi que comme un complément du premier. Il vise en réalité à combler une frustration de ma part de n’avoir pu interroger cet enfant et ses parents, dont les témoignages sont assurément des éléments supplémentaires intéressants pour obtenir une approche globale des faits. J’ai pu les rencontrer, je vous raconte comme je les ai reçues, avec une part de flou, des explications que chacun est libre de croire ou de juger tardives ou de circonstance. Après une discussion collective faite de doutes et d’interrogations, nous avons choisi de vous rendre compte de celle-ci, estimant que vous aviez le droit vous aussi à ce complément d’information.
J’espère que ces quelques lignes vous permettront, à tout le moins, de ne pas vous méprendre sur notre démarche.
Jean-Marie
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Merci pour ces deux articles (et tous les autres). Il y a en effet parfois de quoi être déçu par des commentaires de personnes qui lisent autre chose que ce qui est écrit et donc ne lisent pas réellement l’article ou le commentaire tel qu’il est écrit mais tel qu’il l’imaginent !
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Merci pour ces précisions JML. Je pense qu’une majorité de vos lecteurs l’ont compris comme ça et vous remercie de votre objectivité. Après, le fil de commentaire ça peut devenir la foire d’empoigne, mais tant que ça reste respectueux, c’est fait pour ça. Si on n’aime pas, on n’y va pas.
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Pas de méprise sur la démarche ! Je trouve très intéressant que la famille ait accepté de parler de cette (triste) expérience, sans haine ni vociferation, et d’apporter les explications qu’elle était en mesure de donner. Participer à la discussion atteste au moins d’un désir d’intégration, pour ceux qui en douteraient…
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Hélas, je pense qu’il réside encore trop de “frustration” lisible dans ce deuxième article. On a eu envie d’en apprendre plus et on reste vraiment sur notre faim. En tout cas c’est mon cas. Je pense que nos commentaires essaient de combler cette frustration, ce vide. J’ai besoin de construire mes explications, mes positionnements, mes réflexions pour remplir cet espace aux contours flous. On a besoin de votre travail, sans frustration aucune ! Bon courage Marsactu
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Tout à fait d’accord avec vous, Steph Ca-Mu,
pour ma part j’aurais notamment bien voulu savoir pourquoi Khalid “ne s’est pas encore plié à la batterie d’évaluations prescrites par la juge des enfants, auprès de psychologues notamment.” Il peut y avoir plein de raisons à cela, notamment l’hypothèse qu’il n’ait pas encore été convoqué. Mais il serait intéressant de le savoir.
Par ailleurs, une autre petite remarque en passant, lorsque vous décrivez la démarche que vous avez adoptée pour cet entretien, vous dites: “On essaye de lui faire raconter les faits à sa manière pour savoir comment le garçon a pu, au milieu d’un cours de sport dire qu’il “connaissait” l’agresseur, qu’il “cautionnait” son acte. Comment a-t-il pu affirmer qu’il exposerait son enseignante sur les réseaux sociaux si elle montrait à son tour les caricatures de Mahomet de Charlie hebdo ?” Or toutes ces questions “comment il a pu dire” “comment a-t-il pu affirmer…?” partent du principe que Khalid ne pensait pas ce qu’il disait. Pourtant à aucun moment il ne semble être revenu sur ses propos. Du coup, vous qui l’avez rencontré, vous semble-t-il inenvisageable qu’il ait tenu ses propos simplement parce qu’ils reflétaient son opinion?
Cordialement,
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Pour répondre Assedix. La justice n’a pas enclenché le processus tout simplement.
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Merci pour cette précision.
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Cet article ou plutôt ces deux articles ont déjà le mérite d’exister. Ce qui est déjà pas mal.Sujet difficile , symptôme d’un vrai problème qu’il est illusoire de vouloir éviter.Aprės que les gens ne soient pas d’accord ,normal vu la teneur de ces événements.On retire toujours quelque choses d’échanges, même si quelques fois ils sont engagés.
Pour cela merci la rédaction
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merci de votre réponse, M. Leforestier. En aucun cas, je ne me suis pas mépris sur votre démarche de journaliste. Interroger un jeune de 14 ans dans le sein de sa famille n’a rien de facile, surtout vu le contexte de la crainte des musulmans que je préfère à l’islamophobie (car la phobie est une maladie) alors que la crainte des musulmans peut être fabriquée par le groupe social.
Re-merci encore car vous ”poursuivez l’enquête” et vous l’approfondissez en prise directe avec les témoins-sources.
Continuez donc et de préférence creusez plus la sphère familiale…!
En ce qui concerne le pseudo Brallaisse, je pense que le soit/soit semble une situation impossible à penser. Entre le noir et le blanc, il y a des nuances de gris…Quant à la conception du ”Grand remplacement” il me semble qu’il s’agit d’une belle utopie germant sur l’inquiétude d’esprits énervés.
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Jean Marie Memin , je ne suis pas un adepte du grand remplacement,car étant moi même issu de l’immigration Corse et Italienne.Ces derniers étant plus que mal vu à l’époque et il n’y a pas si longtemps. Simplement, comme beaucoup de gens d’origines diverses ces immigrants avaient un fond commun. je pense aux Italiens,Espagnols, Portugais, Arméniens. C’est un fait.En ce qui concerne les gens d’une origine religieuse et culturelle autre cela ne m’empêche pas de dormir, ce que je n’accepte pas c’est la négation de notre mode de vie par certains et le fait qu’ils souhaitent nous faire plier soit par la violence, ou par la politisation d’une religion.
Cette frange est extremiste,violente,obscure ,coersitive.il faut la neutraliser.Et si notre mode de vie ne convient pas à ces individus ,la porte est grande ouverte vers des pays conformes à leurs pratiques
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