Dans les pas d’un collégien de 14 ans, mis en examen pour apologie du terrorisme

Enquête
le 28 Nov 2020
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Le 2 novembre, un collégien de 14 ans est interpellé. Au bout de 48 heures de garde à vue, il est mis en examen pour ses propos tenus en classe dans le cadre de la discussion autour de l'hommage à Samuel Paty. Sur la base de nombreux témoignages et documents, Marsactu retrace cette histoire symbolique de notre société.

Des élèves patientent devant le collège Chape (4e arr.). Photo Emilio Guzman.
Des élèves patientent devant le collège Chape (4e arr.). Photo Emilio Guzman.

Des élèves patientent devant le collège Chape (4e arr.). Photo Emilio Guzman.

Un policier en uniforme, fusil automatique en bandoulière, se dresse dans le hall. Ils sont une petite dizaine ce lundi 16 novembre. Ils ont été appelés pour protéger la sortie des membres du conseil de discipline du collège. Le collège Chape, réputé très calme, est désormais très surveillé. Représentants des parents d’élèves, des collégiens, du personnel et la proviseure sortent sous bonne escorte passé 20 heures. Ils viennent d’exclure de l’établissement Khalid* accusé d’apologie du terrorisme lors de l’hommage à Samuel Paty.

L’adolescent, un grand échalas de 14 ans, sort lui aussi sans un mot. Derrière le masque, difficile de lire les sentiments qui l’habitent. Dans les deux semaines précédentes, il a déjà connu 48 heures de garde à vue et une mise en examen par la juge des enfants. Son acte fait partie des “400 violations” de l’hommage à Samuel Paty enregistrées dans le pays et de la “dizaine de mises en examen” recensée par le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer.

Le matin-même, un tract a été distribué par plusieurs associations devant le collège Chape. “Est-ce vraiment dans une cellule de garde à vue que l’on permet aux enfants de comprendre les enjeux autour d’un assassinat et de réfléchir au concept de liberté d’expression ? N’est-ce pas plutôt l’éducation qui doit permettre ces espaces de discussion ?”, s’interrogent-elles. L’action militante est mal reçue. Le choix d’enclencher une action judiciaire a été globalement approuvé en interne : “Cela se serait passé il y a six mois, ça n’aurait sûrement pas été pareil. Depuis cet assassinat, on se dit que la violence, ce n’est pas que des mots. Et puis les collègues en ont plutôt marre que les problèmes soient traités en interne et n’aient jamais de suite”, explique Nicolas Jean, délégué SNES-FSU et professeur principal de la classe de Khalid. Le rassemblement craint n’aura pas lieu, rendant la présence policière d’autant plus étrange.

Une séance préparatoire à la minute de silence

Déjà suspendu provisoirement, Khalid n’était pas revenu au collège depuis le 2 novembre. Ce jour-là, les élèves de sa classe de 3e B sont divisés en demi-groupe à 10 h et s’apprêtent à observer la minute de silence à 11 heures. La petite salle de gym dans les étages du collège ne peut accueillir davantage d’élèves en ces temps de distanciation. L’hommage à Samuel Paty, professeur assassiné à Conflans-Sainte-Honorine par un terroriste islamiste a été demandé à tous les enseignants en France. C’est Lætitia*, la professeure de sport, qui se colle à la discussion préalable ce matin de retour de vacances. Elle a prévenu les familles la veille via Pronote, plateforme numérique qui fait office de carnet de liaison virtuel. De 8 heures à 9 heures, elle a échangé sur ce thème avec les collègues “mais on ne se prépare pas à ça, surtout dans un collège comme le nôtre”, dit-elle.

Pour favoriser le dialogue, elle a positionné les tapis de sol en arc de cercle. Face à elle, les collégiens assis sont invités à réagir. Khalid, élève discret, arrivé quelques semaines auparavant dans le collège est de ceux-là. Très vite, il prend la parole. Prononcés très calmement sans élever la voix, ses mots vont choquer certains de ses camarades. Il répète à plusieurs reprises que l’enseignant assassiné n’avait “pas le droit” de montrer les caricatures à l’école, qu’il n’avait pas à faire ça. Il dit ici qu’il “connaît” l’assassin présumé tout en se trompant sur sa nationalité, le croyant “syrien” quand celui-ci est tchétchène. À plusieurs reprises, d’autres élèves lui demandent alors s’il “cautionne” l’assassinat. “Oui”, leur répond-il. La professeure invite les musulmans à se prononcer : les deux autres élèves concernés disent leur désaccord avec Khalid.

Et si c’était notre prof ?

Vient ensuite une mise en situation. Ses camarades projettent l’histoire dans leur quotidien. Et si c’était leur professeure d’histoire-géo qui avait fait la même chose ?  Khalid répond du tac au tac : “Je l’aurais filmé et je l’aurais mise sur Insta”, un réseau social où les collégiens ont l’habitude d’échanger. Khalid ne cille pas quand on lui dit que cela pourrait avoir des conséquences. C’en est trop pour deux élèves qui sortent du cours apeurées. Leur départ va précipiter les choses.

C’est auprès de la principale qu’elles vont trouver une oreille attentive et que l’histoire va s’accélérer. Dans les interviews données pendant les vacances de la Toussaint, Jean-Michel Blanquer a été très clair : tout incident devra être remonté au rectorat. “C’est nous qui avons fait le signalement à la justice, assume Bernard Beignier, le recteur d’académie. Il n’était pas nécessairement destiné à déclencher des situations judiciaires, cela incombe au parquet. On peut toujours discuter mais ce garçon a donné le sentiment de justifier un acte criminel, il était difficile de réagir autrement.”

La machine se met en branle : trois heures et demi seulement après cet épisode, des policiers se présentent au collège. La principale les reçoit et leur raconte ce qu’elle croit savoir de l’événement : “Je connaissais l’agresseur et moi aussi, je l’aurais tué.” Le soir-même, des informations paraissent sur plusieurs blogs dont Actu 17, spécialisé dans les informations policières. Le lendemain, la principale porte plainte.

“Il n’a jamais dit qu’il ferait pareil”

Rien ne vient pourtant accréditer cette phrase, la plus choquante. À ce moment-là, Lætitia*, l’enseignante d’éducation physique et sportive, n’a pas pu échanger avec sa principale. À la fin de la demi-heure de discussion, elle a fait un malaise, n’ayant rien à voir avec ce qu’elle venait de vivre, a-t-elle assuré. “Je l’ai lu comme vous mais il n’a jamais dit qu’il ferait pareil”, raconte-t-elle à Marsactu.

Lætitita l’assure, elle n’a “pas été particulièrement marquée par l’épisode”. Ce n’est pas le cas de tout le monde : par mesure de précaution, une cellule psychologique est déployée dès le lendemain dans le collège. “Certaines familles avaient peur de représailles, elles ne voulaient surtout pas que leur enfant témoigne”, explique Nicolas Jean. “Les parents disaient qu’ils voulaient déscolariser leur enfant, rapporte Bernard Beignier, le recteur. Chape n’est pas le collège d’un quartier en difficulté. Aussitôt, l’onde de choc est plus importante.”

48 heures en garde à vue

Le 2 novembre, quelques heures après les faits, des hommes en uniforme débarquent au domicile familial pour une perquisition. Khalid se voit signifier son placement en garde à vue et les enquêteurs embarquent son téléphone pour en disséquer les contenus. Il restera 48 heures entre les mains de la police avant d’être présenté à la juge qui le mettra en examen.

Dès lors, dans l’intervalle, les enquêteurs vont avoir deux priorités : établir les faits et mesurer le risque que représentent Khalid et sa famille. Son père est interrogé dès le lendemain. Il est arrivé seul en France d’Afghanistan, depuis Koundouz, près de la frontière avec le Tadjikistan. Il a d’abord marché jusqu’en Turquie avant de gagner par divers moyens de transports la Grèce, l’Italie puis la France. Fuyant un pays en guerre, l’homme a obtenu l’asile en France. “Il était chauffeur en Afghanistan, transportait la maire de Koundouz et il s’est fait tirer dessus”, raconte une responsable de l’association Mina, qui accueille les Afghans à leur arrivée à Marseille. Le patriarche a trouvé un travail d’aide-cuisinier et fait venir sa femme et ses cinq enfants.

En arrivant en France, Khalid découvre l’école. D’abord à Marseille puis à Roubaix, dans des classes pour élèves ne parlant pas français, avant de redescendre dans le Sud et d’intégrer fin septembre le collège Chape. La famille, issue d’un milieu modeste, est croyante. Le père se rend à la mosquée du Tapis-vert et y amène son fils pour l’Aïd, expliquera-t-il. Il peut s’exprimer en anglais mais ne parle pas arabe – on parle pachtoun à la maison – il ne comprend rien des prêches qu’il entend.

Le père et le fils interrogés sur les valeurs de la République

Le 3 novembre, les policiers l’interrogeront longuement sur les valeurs de la République. Comme lors de sa venue au collège, il ne cautionne pas les propos prêtés à son fils. Pour lui, les enseignants sont “comme des parents” qu’il convient de respecter. On lui demande s’il approuve la devise française, on l’interroge sur sa pratique religieuse.

En parallèle, les camarades de classe défilent auprès des policiers. Et le discours, d’apparence si nette trouve des nuances. Tous ceux qui ont accepté de témoigner font état du faible niveau de français de Khalid. “Il ne parle pas très bien”, confirme Nicolas Jean, son professeur principal. “En cours, il a souvent du mal à suivre”, témoigne-t-on encore au collège Chape. Pour tous, le flou règne sur la compréhension de Khalid. “Quand il dit qu’il connaît l’agresseur, je pense qu’il veut dire qu’il en a entendu parler”, explique sa professeure de sport. Dans le même temps, assisté d’un interprète, lui nie en bloc tous les propos qui lui sont prêtés.

Ses camarades comme ses enseignants sont bien en peine pour décrire Khalid. Élève sans histoire arrivé il y a peu de temps, on ne lui connaît pas vraiment d’amis. Certains le surnomment “Champignon”, d’autres ont noté qu’il écoute l’album de rap marseillais “13 organisés” initié par Jul. Mais pas davantage. Son professeur principal Nicolas Jean s’interroge : “Khalid est arrivé récemment. Forcément, il y a une moindre compassion à son égard que si on l’avait vu arriver en 6e.”

La “photo barrée” du président

L’exploitation du téléphone par les enquêteurs ne donne pas grand chose non plus. Ils s’interrogent tout de même sur une vidéo postée sur le réseau social Tik-tok mettant en scène un imam. La photo de couverture montre dans un coin une photo d’Emmanuel Macron barrée d’une croix rouge. “Est-ce normal quand on est depuis deux ans en France d’avoir la photo barrée du président dans son portable ?”, interrogent-ils en substance. “Non”, répond le jeune homme. Le prêche se révèle une attaque contre le président de la République qui “cherche la guerre contre les musulmans”. Mais il est en arabe, une langue que le jeune homme, comme son père, ne maîtrise pas.

Ils s’arrêtent aussi sur la photo d’un ex camarade de classe avec un couteau de cuisine à la main, sans certitude sur sa signification. Au bout de 48 heures, la juge des enfants met officiellement Khalid en examen malgré les protestations de son avocate Anne-Sophie Grardel pour qui “il manque l’élément moral pour établir l’infraction”. Le temps de l’information judiciaire, Khalid va être suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. Toute sorte d’experts vont se pencher sur son cas. Des psychologues et des psychiatres vont sonder sa personnalité. Ses conditions de vie, son milieu social vont être étudiés de près. Il sera sûrement réentendu par la juge et reviendra peut-être sur ses dénégations.

Bernard Beignier qui continue de suivre le dossier de près, le rappelle : “La justice des mineurs est ainsi qu’elle débouche très souvent sur des mesures éducatives et très rarement sur des mesures de répression”. “Il réalise progressivement ce qui vient de lui arriver, il est désolé d’avoir rendu ses parents tristes”, assure Anne-Sophie Grardel qui l’a accompagné tant au conseil de discipline que devant la juge. Il va surtout retourner à l’école. À 14 ans, on ne sort pas du système scolaire : il vient d’être affecté dans un nouveau collège.

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Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    Cet individu n’a rien inventé. Son “éducation” provient bien de quelque part,soit la famille, soit le milieu éducatif d’origine qu’il soit scolaire ou religieux, soit son environnement. Alors l’interroger lui et son père sur son adhésion aux valeurs de la République me laisse dubitatif surtout si ces derniers ont été briffés sur quoi répondre. Alors face à cela que faire ? . Demander aux enseignants de les re-éduquer aux valeurs de la République, ce n’ est pas leur rôle et beaucoup trop dangereux face à ces extrémistes.
    Que faire ? :les renvoyer d’où ils viennent ?, les éduquer aux valeurs qui sont les nôtres, par qui et avec quels moyens ?, les entretenir par des aides pour acheter leur calme ?.Quand la loi religieuse est considérée comme supérieure à la loi de la République par ces individus, que faire ?.
    Je n’en sais pas plus rien, mais ce que je sais c’c’est que nous avons un sacré problème sur les bras à régler tout en respectant les valeurs qui sont les nôtres.

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  2. Panta Panta

    Il n’est pas indispensable de commenter chaque article du site, surtout pour se faire l’écho de la bouillie verbale charriée par l’air du temps ou pour se déguiser en juge et procureur : il n’y a plus que cette engeance sur la toile, à part égale avec les justiciers et autres graines de miliciens. Parmi les “valeurs-qui-sont-les-nôtres”, pourquoi bazarder en premier celle de la réflexion, dès que l’histoire tangue un peu ?

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    • Lecteur Electeur Lecteur Electeur

      J’approuve.

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    • Alceste. Alceste.

      Vous irez expliquer cela au gamin dont le père a eu la tête tranchée non pas par un fou , mais en pleine conscience par un individu faisant un geste politique, en lui précisant que l’histoire tangue un peu .Faire état d’une situation et poser un problème est pour vous est un acte milicien ?. Non c’est un acte militant pour défendre les valeurs auxquelles j’adhère : liberté, égalité, fraternité, laïcité face à ces gens dangereux . C’est une acte militant pour dire que contrairement au mode de pensée de ces gens là , que les femmes ne sont pas objets et uniquement des servantes au service de ces types.
      La logorrhée gauchisante , le politiquement correct , le fait de ne pas nommer les choses sous prétexte d’une idéologie soit disant progressiste est nul, il n’y a qu’a voir ce qu’est devenue l’UNEF.
      L’histoire ne tangue pas , elle est là en face de nous.Faites de la vraie histoire en examinant objectivement les faits . Si vous me dîtes qu’il n’y a pas de mouvements terroristes en France issus de mouvements radicaux islamistes , si vous me dîtes que si les enfants de ces gens là ne sont pas éduqués dans des valeurs qui ne sont pas les nôtres, si vous me dîtes que certains religieux ne prêchent pas la haine à notre égard , alors vous avez un sacré problème, si vous pensez que coller des habits à signification religieuse à des gamines de à 12 ans comme l’on peut le voir dans Marseille , c’est parfait si cela vous convient , pas à moi et je ne suis pas le seul.
      Vous reprochez de souligner le fond d’un problème sur la base d’un fait divers qui est édifiant. Continuez à vous boucher les yeux ou alors dites nous comment faire pour juguler ce phénomène.
      Après si je comprends bien , vous traitez facilement de procureur ou de juge les gens qui émettent un avis.
      Et bien oui , l’un des acquis de notre République est de pouvoir dire ce que l’on pense , contrairement à d’autres pays. Que cela plaise ou non. Alors les censeurs , les émetteurs de vieux clichés tels que miliciens ou autres , les gens qui se permettent de qualifier les gens de méprisables ou de détestables , je les renvoient à leur jute place , la dernière .
      “Le soupir d’une jolie fille s’entend plus loin que le rugissement d’un lion” ( Proverbe Arabe).

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    • Jacques89 Jacques89

      Cher Brallaisse, ce sont vos trippes qui parlent. La « réflexion » évoquée par Panta, elle se passe un peu plus haut 😉

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  3. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Braillasse écrit à propos « des valeurs qui sont les nôtres » c’est-à-dire les valeurs de la République mais on constate tous les jours que les premiers à saccager ces valeurs sont au gouvernement et aux responsabilités dans de nombreuses collectivités. Blanquer, Ministre de l’Education nationale qui crée son syndicat maison de lycéen en le subventionnant généreusement est un parfait contre-exemple de ces valeurs de la République de même que le ministre de la Justice est en conflit d’intérêt permanent même s’il fait semblant de se « déporter ». Macron et ses partisans se vantent même d’avoir fait un hold-up sur la République à l’occasion des dernières élections présidentielles (et législatives).

    Pour certains, aujourd’hui, la forme suprême de la liberté d’expression se résume à certaines caricatures de Charlie hebdo, « le journal bête et méchant » comme il se proclamait lui même et le président de la région PACA tout aussi « bête et méchant », Muselier veut en faire un manuel de classe aux frais du contribuables, lui qui fait si bien profiter ses amis des valeurs (sonnantes et trébuchantes) de la République !
    Au sujet de cette liberté d’expression je vous renvoie donc aux propos forts pertinents que le philosophe Jacques Rancière a écrit récemment sur un article de blog Médiapart :
    « Les écrits – et éventuellement les dessins- qui circulent librement ne manifestent pas, pour autant la liberté d’expression. Ils manifestent les seules idées et humeurs de leurs auteurs et ce sont celles-ci qui sont jugées par leurs lecteurs selon leurs propres idées et humeurs. Si l’on prend le cas des caricatures de Mahomet et- même en laissant de côté le caractère diffamatoire que certains ont pu voir- elles n’expriment aucune vertu immanente de liberté. Et elles ne sont pas destinées à provoquer l’amour pour cette même liberté. Elles expriment, entre autres, le sentiment de mépris que des esprits qui pensent appartenir à une élite éclairée éprouvent et veulent faire partager à l’égard de la religion de populations qu’ils jugent arriérées. » (https://blogs.mediapart.fr/jacques-ranciere/blog/201120/propos-de-la-liberte-d-expression )
    Un autre philosophe, Emmanuel Terray, écrit de son côté sur son blog :
    « En revanche, en vertu de cette même liberté, nous pouvons apprécier comme nous l’entendons le travail des caricaturistes ; nous sommes libres de leur dire – si c’est le cas – que leurs dessins ne nous font pas rire ; nous sommes libres de leur rappeler que lorsqu’on agite un chiffon rouge sous le mufle d’un taureau, on ne doit pas s’étonner ensuite si le taureau se met à charger. On peut certes invoquer la liberté d’agiter des chiffons et vitupérer la violence aveugle du taureau, mais tant que le taureau est là, il est sans doute raisonnable de tenir compte de sa nature : être caricaturiste ne dispense pas d’un sens minimum de la responsabilité. Bref, nous pouvons juger les caricatures selon leur qualité et selon leur opportunité, sans être aussitôt accusés de porter atteinte à la liberté d’expression. C’est que nous assistons aujourd’hui à une surprenante sacralisation de la fonction de caricaturiste : le voici transformé en héros de la liberté d’expression, placé de ce fait au-dessus de toute contestation et de toute critique. Eh bien, non ! » ( https://blogs.mediapart.fr/emmanuel-terray/blog/231120/la-liberte-d-expression-et-les-caricatures )

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    • Alceste. Alceste.

      Si les dirigeants de la République incarnaient cette dernière cela se saurait , alors qu’ils le devraient. De plus il n’ont pas cette exclusivité. Les RESTOs DU COEUR incarnent la République par exemple , le Marins Pompiers incarnent la République , et tant d’autres encore.

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    • Andre Andre

      Donc, pour résumer les propos, quand on se trouve face à des individus dangereux il faut s’écraser et ne surtout pas les provoquer en exprimant son point du vue.
      A ce jeu là, au nom d’une interprétation de la tolérance et d’un relativisme que je vous laisse volontiers, on finit par perdre ses propres valeurs. Des valeurs dont je n’ai pas honte et dont de nombreuses personnes, des femmes en particulier, aimeraient bien pouvoir bénéficier dans de nombreux pays. Puisqu’on en est aux réferences, je vous invite à aller voir le film Papicha, filmé et interprété par des Algériennes. Il se déroule à l’époque de la montée de l’islamisme dans de pays.

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  4. Hélène Hélène

    Merci à Marsactu pour cet article qui en tant que parent d’élève apporte un éclairage à la complexité de cet évènement qui nous manquait vraiment. Par contre, je reste perplexe à la lecture des commentaires qu’il suscite. Décidément triste époque…

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  5. Panta Panta

    Eh bien Brallaisse, en matière de logorrhée, vous êtes très fort.
    Je vais répondre, mais par petits bouts, pour plus de commodité de lecture. Allez, de votre côté, expliquer au père (Afghan) du gamin – en plein âge bête et s’exprimant mal en français – que les conneries racontées par son fils équivalent au geste commis par un Tchétchène, et ce au nom de la « vraie histoire » et d’un examen « objectif » des faits. Prenez le temps de respirer profondément avant de vous jeter sur votre clavier.

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    • Assedix Assedix

      Qui dit cela ? Le gamin a-t-il été condamné comme complice du terroriste ? Là c’est vous qui mélangez tout.

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  6. Alceste. Alceste.

    Visiblement votre dernier commentaire vaut absolution accompagnée d’excuses au profit de ce jeune homme doté d’une excellente mentalité et très prometteur. Après chacun est libre de donner l’éducation qu’il veut à ses enfants, mais il faut en assumer les conséquences même enseignée en farsi ou en pachto.

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  7. MPB MPB

    Cet événement, transmis avec équilibre et précautions de langage par l’auteur de l’article, en dit long sur l’état de notre monde, de notre société française aussi.
    Mais plus encore cette avalanche de commentaires gloubi-glouba. On mélange tout (Charlie, Muselier, les profs, Macron et sa bande, la République…). C’est tout simplement désespérant de lire de tels jugements et approximations. Ces raisonnements, même contraires, font peur car ils sont péremptoires

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    • Andre Andre

      Je vous approuve

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    • Pelren Pelren

      Si vous trouvez qu’il y a équilibre et précaution dans l’article, je me demande si vous ne confondez pas un argumentisme pseudo bienveillant avec la réalité des faits.
      Les “bonnes paroles” ne changent rien à la réalité. Elles permettent seulement de la contourner à bon compte, en se donnant bonne conscience. Contrairement à ce que pensent leurs auteurs, elles n’apportent rien au débat et ne le font en aucune manière avancer.
      Les contributions diverses et variées à cet article en sont un exemple remarquable

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  8. Assedix Assedix

    Belle enquête en effet.
    A la lecture de ce récit, on a le sentiment que pour une fois, tous les dispositifs prévus ont fonctionné: la mise à pied conservatoire, le conseil de discipline avec présence d’une avocate (ce qui est bien puisque la famille ne maîtrise pas le français), l’intervention de la police et de la justice, la prise en charge psychologique des élèves effrayés, affectation dans un nouvel établissement. Et je trouve que cela a un effet véritablement apaisant de savoir que cet événement a été pris en charge correctement. Même si l’on sait que c’est loin d’être le cas tout le temps.

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  9. Andre Andre

    Au-delà de cet incident se pose un problème de société et de valeurs républicaines. Et ce n’est pas parceque de nombreux politiques et en particulier le gouvernement avec sa nouvelle loi sur la sécurité les écornent fréquemment, qu’il faut renvoyer tout le monde dis à dos comme le font Panta et Un électeur du 9me.
    Il y a malheureusement dans certains milieux religieux, (islamistes mais pas que..) une épaisseur des préjugés qui les rend hermétiques aux valeurs républicaines. Combien affirment que la charia est supérieure aux lois, notamment chez les jeunes adultes! Une enquête avait été faite il y a plusieurs années sur le sujet, et ça faisait peur.
    Et on ne peut demander à l’école de tout résoudre. Peut on obliger un ado à renier les valeurs -tribales- inculquées par son père et son environnement familial? Bien sûr que non mais c’est justement cet environnement qui est en cause.
    A force de tout excuser, accepter au nom de la tolérance et je ne sais quelle mauvaise conscience post coloniale, on finit par renier ses propres valeurs et faire le lit de fachos (ce qui est un paradoxe pour des gens qui souvent se disent “de gauche”). Je n’évoque en rien l’Islam dans son ensemble mais l’islamisme et il serait utile de toujours bien faire le distingo et de caractériser ce dernier. Ses thuriféraires savent bien entretenir la confusion sur le sujet.
    N’oublions jamais que dans les année 90 des femmes se sont faites égorger en Algérie par le GIA pour ne pas porter voile et qu’en Afghanistan il y encore des attentats meurtriers tous les jours. Les assassins ne sont pas tombés de la planète Mars mais trouvent leur inspiration et leur justification dans un terreau religieux radical ou simplement obscurantiste, celui-là même dans lequel a dû baigner cet élève.

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  10. Andre Andre

    Donc, pour résumer les propos, quand on se trouve face à des individus dangereux il faut s’écraser et ne surtout pas les provoquer en exprimant son point du vue.
    A ce jeu là, au nom d’une interprétation de la tolérance et d’un relativisme que je vous laisse volontiers, on finit par perdre ses propres valeurs. Des valeurs dont je n’ai pas honte et dont de nombreuses personnes, des femmes en particulier, aimeraient bien pouvoir bénéficier dans de nombreux pays. Puisqu’on en est aux réferences, je vous invite à aller voir le film Papicha, filmé et interprété par des Algériennes. Il se déroule à l’époque de la montée de l’islamisme dans de pays.

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    • Jacques89 Jacques89

      Le problème de nos gouvernements successifs, c’est qu’ils ont toujours voulu gérer les problèmes avec les structures existantes. Que ce soit pour le rattrapage scolaire ou pour l’intégration aux lois de la république, ce sont des domaines qui nécessitent des structures particulières (classes à niveaux différents, moins d’effectifs, enseignements ciblés) qui sont inexistantes dans le système éducatif actuel. Tout ce que l’on peut demander aux profs, actuellement, c’est faire du repérage pour que les aiguillages se mettent en place. Malheureusement, pour l’heure, c’est la voie de garage ou la rue en attendant l’emploi. Quand l’environnement du mineur l’occupe plus que le cadre éducatif (parents et écoles) il ne faut pas s’étonner que les choses empirent au fil des ans. Si en plus, le cadre familial baigne dans l’obscurantisme, on ne peut pas reprocher à un gamin de 14 ans de choisir le seul “parti” auquel il s’est confronté. Par extension, si les parents (français le plus souvent) ont subi le même sort, peut-on leur reprocher d’avoir des comportements sectaires ? Dès lors, si l’on cherche un responsable de cette faillite éducative, c’est bien dans l’organisation de notre société, autour de ses valeurs, qu’il faut chercher.

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  11. Alceste. Alceste.

    Autrement dit assassiner un prof c’est la faute de notre société, tabasser sa compagne c’est la faute de la société, vendre de la drogue aux gamins c’est la faute de la société , agresser les papys et les mamys c’est la faute de la société.
    La gamine qui s’est pris quelques coups de couteaux à la gare St Charles et dont ‘elle est morte il y a une paire d’années c’était là aussi la société sans doute ?

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    • Zumbi Zumbi

      La société c’est vous aussi. Et moi, et l’autre… pas un fétiche extérieur.
      Et dans n’importe quelle affaire en Justice (sauf en comparution immédiate) on prend en considération le passé de la personne en cause, ses relations, sa profession, les conditions dans lesquelles à été commis le délit ou le crime qu’on lui impute. Et même chose pour le plaignant et la victime. Sinon on a l’inquisition ou la moi du talion.
      Les meilleurs enquêteurs judiciaires, les meilleurs journalistes, le meilleurs auteurs de polars parlent… de la société.

      Un détail : j’ai été un élève débarquant en France et ne comprenant rien, puis pas grand-chose puis un peu plus… Et je me suis longtemps réfugié dans le silence, et je redoutais l’injonction à “m’exprimer”. Et je ne suis pas sûr que, pressé de dire quelque chose, j’aurais manié la nuance entre “oui, je sais qui c’est” et “je le connais”.
      Plus tard j’ai eu de temps à autre des élèves qui se trouvaient dans le même cas. Au moins sais-je l’avantage de savoir ce qu’était d’être perçu à travers des clichés, et de mettre très longtemps avant de pouvoir être perçu comme “intégré”. Et encore mon pays d’origine n’était- il pas considéré comme un repaire d’odieux assassins, tout juste comme un bronze-cul pour riches Européens et États-uniens.

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    • Jacques89 Jacques89

      La faute de notre société, c’est de ne pas mettre en œuvre ce qui pourrait mettre un frein à ces dérives. Pour les débiles mentaux, vous auriez pu lister toutes les victimes de pédophiles ou assassins en tous genres et qui, quelques fois, sont jugés et condamnés pour ces actes. La différence avec le terrorisme c’est qu’il existe parfois des signes précurseurs, notamment chez les mineurs, mais qu’on ne crée pas les structures pour les soigner.

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  12. BRASILIA8 BRASILIA8

    pour parler de liberté d’expression on peut aussi citer
    L’attentat du cinéma Saint-Michel est l’incendie criminel, dans la nuit du 22 au 23 octobre 1988, du cinéma Espace Saint-Michel à Paris1. Un groupe intégriste catholique, rattaché à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, a déposé un engin incendiaire dans ce cinéma pour protester contre la projection du film La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese.

    Le feu, qui s’est déclenché peu après minuit, a pris naissance sous un fauteuil de la salle du sous-sol, moins surveillée, où était projeté Un lundi trouble de Mike Figgis. L’engin incendiaire était constitué d’une charge de chlorate de potassium déclenchée par une ampoule d’acide sulfurique2. Cet attentat a fait quatorze blessés dont quatre sévères3. Cinq personnes sont condamnées le 3 avril 1990 par la 10e chambre de la Cour d’appel de Paris, à des peines de 15 à 36 mois d’emprisonnement avec sursis et à 450 000 francs de dommages et intérêts4.

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    • Alceste. Alceste.

      Vous avez tout à fait raison de rappeler ce tragique épisode .Mais ceux là aussi n’étaient pas responsables , mais la société oui.
      Allons , allons il faut arrêter l’excuse sociétale .

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  13. BRASILIA8 BRASILIA8

    j’ai l’impression que ce sont surtout les religions qui ont des problèmes avec la liberté d’expression il suffit de relire l’histoire ou Voltaire

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    • Alceste. Alceste.

      A mon sens , vous avez tout à fait raison .
      “Si Dieu nous fait à son image, nous le lui avons bien rendu”
      Voltaire .

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    • kukulkan kukulkan

      pour le coup là c’est la société française qui refuse la liberté d’expression de certains qui disent comprendre un geste ou refuser une atteinte à leur foi. Tant qu’il n’y a pas de menaces et d’appel à la haine ce ne devrait pas être répréhensible… Sans hypocrysie la liberté d’expression et laïcité sont uniquement brandies afin de taper sur l’ennemi musulman, une honte !

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  14. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    L’enquête de Jean-Marie Leforestier est excellente : elle donne des faits et fait état de témoignages et chacun peut ensuite en tirer les conclusions qu’il souhaite.

    Avant de revenir sur l’incident au centre duquel se trouve ce collégien le point de départ du compte rendu d’enquête journalistique est celui du déroulement du conseil de discipline au collège Chape. Les faits rapportés sont les suivants. «passé 20 heures », « un policier en uniforme, fusil automatique en bandoulière, se dresse dans le hall. Ils sont une petite dizaine ce lundi 16 novembre. Ils ont été appelés pour protéger la sortie des membres du conseil de discipline du collège. ».
    [L’article ne mentionne pas spécialement d’attroupements autour du collège, d’ailleurs non sommes en période confinement et le couvre feux démarre à 21 heures.]

    L’article signale que « Le matin-même, un tract a été distribué par plusieurs associations devant le collège Chape. »et que « L’action militante est mal reçue. » en particulier par certains enseignants. [L’article ne signale pas de présence militante ce soir-là et s’agissant d’association, rappelons que les associations et leurs responsables sont déclarés en préfecture].

    Certains lecteurs pourront se trouver rassurés, d’autres pourront se poser des questions comme celle-ci : la présence de quelques policiers en civil armés au besoin et d’un car de CRS à deux mètres de là n’eut-elle pas été plus pertinente ? Ce déploiement de policiers armés jusqu’aux dents dans le hall du collège se justifiait-il ou bien s’inscrivent-ils dans une mise en scène Darmarin – Blanquer- Macron ?

    Il faut ensuite lire attentivement le détail des propos qui ont été prêtés à ce collégien et leur réalité perçue par des d’autres enseignants et tout le reste.
    Il y a bien sûr bien d’autres éléments dans l’article de Marsactu mais on peut quand même se demander si la chaine hiérarchique de l’Eduction nationale avec la principale et surtout le recteur n’ont pas monté l’incident en épingle en faisant du zèle et si la responsabilité principale n’en incombe pas à la façon dont Blanquer a organisé cet « hommage ». Rappelons que le recteur fait partie des 500 hauts fonctionnaires nommés par le président de la république par décret pris en conseil des ministres et que s’il manque de zèle il est remplacé dans l’un des mercredis qui suit.

    Pour le reste je dis et je répète que la quintessence de liberté d’expression en France ne se résume pas à quelques caricatures de Charlie hebdo.
    Je signale que des incidents semblables se sont produits à Albertivlle avec des enfants encore plus jeune (10 ans) et que la section locale de Ligue des droits de l’homme a réagi par un communiqué qui pourrait parfaitement valoir dans le cas de Marseille:

    Communiqué de la Ligue des Droits de l’HommeAlbertville, le 12 novembre 2020
    « Jeudi 4 novembre quatre enfants de dix ans d’une classe de CM2 d’Albertville ont été interpellés à leur domicile, dès l’aube, par la police anti-terroriste. Au cours du débat en classe qui avait suivi l’odieux assassinat de l’enseignant Samuel Paty leurs propos avaient inquiété. Un écrit anonyme de menace achevait de nourrir l’angoisse. Les enfants ont été placés onze heures en retenue administrative par la police pour « apologie du terrorisme ». Après les assassinats récents, nous comprenons l’inquiétude des enseignants et la démarche de l’Education nationale. Sans connaître les circonstances précises, nous rappelons que chaque enfant doit un respect légitime à ses professeurs et comprendre qu’en démocratie les désaccords s’expriment avec calme et retenue.

    Nous sommes un pays signataire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Un pays qui au sortir de la seconde guerre mondiale, a su promulguer une ordonnance, dite de 45, sur la justice des mineurs, afin que les enfants soient toujours considérés comme tels. On ne saurait traiter des enfants comme des adultes. Parce qu’un enfant est un être fragile. Parce qu’un enfant de 10 ans ne peut avoir la maitrise du langage ni comprendre pleinement la portée de ses mots. Parce que des policiers armés et cagoulés faisant irruption à l’aube dans la maison des enfants pour les emmener sans leurs parents, c’est pour eux une grande violence et un traumatisme inestimable.

    C’est pourquoi il y a un fossé entre l’infraction affichée d’« apologie du terrorisme » et les peines imputables par la loi à ces enfants, qui n’ont pas le droit d’être sanctionnés autrement que par des mesures éducatives.

    Il existe dans notre pays d’autres moyens pour traiter ce genre de problèmes, au sein de l’Education nationale, de la Justice ou des services sociaux, plus proportionnés, plus appropriés et plus efficaces. Avoir privilégié un déploiement aussi spectaculaire de force, n’est-ce pas avouer sa faiblesse ? De tels excès ne peuvent qu’alimenter les extrémismes, tous les extrémismes, et compromettre un vivre ensemble apaisé dans la diversité.

    Tout ceci pose question. C’est pourquoi la LdH, tout en étant solidaire de toutes les victimes du fanatisme, saisit le Défenseur des Droits. » (https://www.facebook.com/ldh.albertville/posts/1542467759289764 )

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    • Assedix Assedix

      @un électeur du 9eme: vous auriez préféré un car de CRS et des policiers en civil plutôt qu’une dizaine de policier en arme et en uniforme dans le hall ? Pourquoi pas.
      Quant au fait d’avoir monté cette affaire en épingle… Assurément. Mais enfin, en ce qui concerne les sanctions je pense quand même que ce sera plutôt une chance pour cet ado, si jamais l’envie lui prenait de se socialiser, de pouvoir le faire dans un autre établissement que celui où il vient de se faire remarquer de la sorte.
      Pour le reste nous sommes d’accord, il y a aussi des faits divers en Savoie.

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  15. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Oui, hormis certains commentaires peut être un peu excessifs, l’occasion est bonne pour passer sa bile sur nos citoyens ”pas comme les autres”.
    La ”déradicalisation” en prison ne s’est pas bien passé.
    Pourquoi ne pas avoir des entretiens avec ces fameux ”radicalisés” comme dans la séries ”Mindhunter” afin de mieux les connaitre ainsi que le ”profil” de ces personnes? Je rajoute que ”les radicalisés” jeunes ne sont pas seuls, il y a leurs familles…!
    Par ailleurs je pense que nos société deviennent de plus en plus violentes et de plus en plus armées. J’ai d’ailleurs interviewé un CRS qui avait une arme de guerre avec deux de ses camarades (!) et qui m’a répondu tout de go “qu’en face ils l’étaient déjà”, je lui ai montré qu’il n’y avait pas à craindre des manifestants et le ”gradé” m’a demandé de circuler que ce n’était pas mes ”oignons”…!
    Cette crispation, malgré les attentats, cette déraison (le sommeil de la raison n’engendre que des monstres…!)
    Mais, bon, faut du personnel et soigner la société coute cher au regard de ceux qui nous gouvernent.

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  16. Happy Happy

    L’enquête minutieuse de JM Leforestier restitue bien la grande confusion des faits, des mots, de leur interprétation, des idées et des sentiments… confusion qui semble gagner tous les protagonistes de cette histoire et nous-mêmes, spectateurs-commentateurs !
    En revanche, suis-je le seul à être surpris et mal à l’aise avec cette phrase de l’article : “La professeure invite les musulmans à se prononcer : les deux autres élèves concernés disent leur désaccord avec Khalid.” ? J’essaie d’imaginer la scène, du point de vue de la professeure (et je n’aurais pas aimé devoir tenir le rôle qu’on lui a confié), puis du point de vue des élèves “concernés” (concernés par quoi ? par une présomption d’apologie du terrorisme ?), puis du point de vue des “autres” élèves (pas concernés, ceux-là ?)… puis finalement du point de vue du journaliste qui retranscrit sans plus d’interrogation ce tableau de nos désarrois contemporains…

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    • Jean-Marie Leforestier Jean-Marie Leforestier

      Bonjour, cette question m’a embarrassé à l’écriture. Je n’ai pas fait de commentaire sur ce passage car, justement, j’aurais voulu poser la question à cette professeure. Sauf que j’ai échangé avec elle avant de découvrir cet élément et n’ai pu ensuite la confronter lors d’une nouvelle discussion à cela. Il m’a semblé toutefois utile de le mentionner, le “concernés” renvoyant ici strictement à la question de l’enseignante.

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  17. celine benois celine benois

    Je remercie marsactu de me donner une information que je n’ai pas eu en tant que mère d’élève dans ce collège. Il n’y a eu aucune communication de la part de la direction.
    J’avais écouté le matin Rufo qui disait : attention ce sont des adolescents …
    et je reste sur mon premier sentiment, je trouve cela terrible pour les enseignants d’organiser un débat sur la liberté d’expression avec une telle pression médiatique sans aucun soutien et que la réponse à un discours posant problème soit la police.
    J’ai eu ce débat la veille de la rentrée avec mon fils de 11 ans qui a une pensée de son âge, très immature et qui ne comprend pas qu’on lui demande de ne pas se moquer des gens et qu’on autorise à se moquer des religions…il assure que cela ne justifie pas les actes terroristes mais ne comprend pas. C’est un enfant. Il ne comprend pas non plus qu’on interdise un discours au nom de la liberté d’expression. Et j’ai fini par l’envoyer au collège en lui disant : fais attention à ce que tu dis !

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    • Alceste. Alceste.

      Monsieur RUFO , ne s’est jamais sans doute trouvé dans la situation d’avoir son fils ( je ne sais si il a des enfants) dans le métro Station de la Rose à Marseille confronté à des adolescents équipés de couteaux en lui ordonnant de descendre de la rame en lui expliquant qu’ici il n’était pas chez lui. Que voulez vous il faut “faire attention se sont des adolescents” et puis c’est la faute à la société sans doute, et puis qu’allait’il faire à La Rose ?
      NB: c’est du vécu , vraiment vécu par un gamin de 14 ans .

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      pourquoi prendre l’exemple des caricatures pour parler de la liberté d’expression ? il y a suffisamment d’exemple dans la littérature voir Voltaire et l’histoire pour aborder ce problème avec du recul on a l’impression que seuls certains musulmans sont contre la liberté d’expression et que l’article 24 ne relève pas de la même démarche

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    • Jb de Cérou Jb de Cérou

      Après tous ces commentaires où voisinent arguments divers, parfois solides et intéressants et d’ émotions à fleur de peau ou d’amalgames qui font du bien seulement à leur auteur, je me risque à quelques réflexions.
      Merci tout d’abord à Marsactu pour cet article. A la fin de sa lecture, je me suis dit deux choses en synthèse: ce gamin de 14 ans, il aurait suffi d’une convocation-admonestation au commissariat d’une demi-heure avec son père pour traiter l’incident de manière proportionnée à son âge et ses capacités d’expression. L’incident est bien réel et a mis en émoi l’institution scolaire: il fallait, il était normal que des décisions soient prises pour rassurer et sanctionner. Au final, l’exclusion et le séjour excessif ( à mon sens) de en garde à vue ne seront pas je l’espère source destraumatismes pour cet ado.
      Je souhaiterais que Marsactu n’en reste pas là de son enquête et approfondisse faits et témoignages pour mieux comprendre la mécanique de ce qui me parait être une sur-réaction . A la place des acteurs le Prof, le Directeur, le recteur, et soumis à la pression de l’instant, je n’aurais pas forcément fait mieux, mais l’article révèle de sérieuses question et quelques curiosités:
      -la Directrice sur le témoignage immédiat de deux élèves, saisit dans l’instant le recteur sans avoir auditionné la Prof et quelques autres élèves, ni Khalid, l’auteur lui-même de l’incident pour avoir fait par elle-même une évaluation de la gravité de l’incident
      – la Prof visiblement a plein de choses à dire sur l’incident; pour sa part, sans doute aussi peu préparée à l’exercice d’échange avec les élèves sur ce sujet sensible, sa demande aux deux musulmans de la classe, de témoigner en tant que tels interpelle. Samuel Pathy avait fait une erreur analogue avec la meilleure intention du monde. Il y a un vrai travail pédagogique à faire pour aborder intelligemment ces questions à l’école sans rien céder des valeurs républicaines mais sans contribuer à accroitre les blocages dans des esprits
      – le recteur à son niveau, à distance, a-t-il pris le temps de la réflexion et de l’écoute; visiblement, il n’a pas contacté la prof de gym; il a actionné le processus judiciaire: une réunion sur place avec les protagonistes avant toute décision n’eut-elle pas été préférable
      – enfin pendant les 15 jours jusqu’au conseil de discipline, comment s’est propagée l’information, avec quelles déformations pour mobiliser les esprits (corps professoral, parents de la classe…)

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  18. Alceste. Alceste.

    Votre intervention est pleine de sagesse et de mesure. Vous avez sans doute raison sur la forme et sur une partie du fond. Alors oui peut-être un entretien avec un rappel à la Loi, une lecture de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et pourquoi pas une petite sanction à l’ancienne avec une centaine de lignes à recopier du type : je ne dirai pas que c’est normal de………..Voilà où nous en sommes . L’air du temps, les renoncements, la culpabilisation, les fausses bonnes intentions font que face à ces comportements nous ne savons pas réagir, nous ne faisons pas face. Ces gens nous parlent de liberté et ce sont les pires oppresseurs, et nous, nous leurs faisons presque des excuses.
    Il y a des années j’aurais approuvé vôtre point de vue, et je vous le dis en toute franchise et honnêteté. Je vous aurais dit qu’il fallait des éducateurs, des médiateurs, des psys.
    Ce temps de la compréhension, de la bienveillance est terminé. Ils profitent de nos faiblesses et de nos failles.
    Alors de deux choses l’une. Soit nous prenons les mesures nécessaires, soit nous allons vers lendemains plutôt noirs que roses. La France est laïque à eux à s’adapter et pas le contraire.

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  19. Alceste. Alceste.

    Face à cela, et sans renier ses croyances j’insiste, il faut aider les gens méritants, les jeunes qui veulent et qui ont envie. C’est normal et juste et c’est même une obligation et une chance pour le pays, il y a des gens remarquables partout.
    Et ceci n’est pas antinomique avec ce qui précède

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  20. eolienne eolienne

    Les propos de Khalid sont bien le sujet de l’article et de ce qu’il relate. J’espère que Khalid n’a pas subi une garde à vue traumatisante telle qu’elle est appliquée habituellement à des adultes. C’est un adolescent et la majorité pénale n’est pas encore définie en France. L’enfant est un adulte en devenir et à ce titre il a droit à la protection et à l’éducation. Voie qui semble être retenue par les autorités.
    La responsabilité éducative des parents ? Que savons-nous exactement de sa famille ? A-t-elle fuit la Tchétchénie, sa dictature et ses milices puis l’Afghanistan, toujours en guerre…? Etre ressortissant d’un pays et/ou pratiquer une religion n’implique pas une pratique terroriste. Contraire à l’humanisme, l’essentialisme est sot et dangereux. Khalid maitriserait encore mal le français, et quand bien même il le parlerait couramment, sa compréhension est celle d’un adolescent de 14 ans. Et d’autre part quel adulte ne s’est pas confronté à l’opposition d’un adolescent qui, pour affirmer sa personnalité, s’oppose à lui et à son entendement ?
    Si l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant justement à cause de ses fonctions éducatives sur la liberté d’expression, est d’une extrême gravité, particulièrement au nom d’une croyance – donc extérieure à la raison – ne perdons pas la nôtre, croyants ou pas !
    Un questionnement nécessaire donc, le temps pour une réflexion sans précipitation avant d’émettre une condamnation péremptoire dont les conséquences pourraient être incommensurables.

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  21. Panta Panta

    Parce qu’il y a longtemps son fils s’est fait menacer dans le métro, Brallaisse a décidé qu’il n’y aurait désormais plus rien à comprendre et mieux, que ceux qui s’obstinaient à faire fonctionner leur cerveau étaient des collabos, car, nous dit l’Évangile selon Saint Valls, « expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser ». Selon Brallaisse, débrancher son cerveau est, je le cite, « un acte militant », et la solution à nos problèmes reste, comme toujours, l’appel à « l’homme fort » (reviens, Emmanuel, tout est pardonné !) qui saura, je re-cite Brallaisse, « Prendre les mesures nécessaires ». À part rouler des mécaniques derrière son clavier, quelles sont ces mesures ? À vous Brallaisse, éclairez-nous (mais soyez bref, svp.).

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  22. Alceste. Alceste.

    Panta , à la vue de votre dernière intervention , je vais donc me mettre à votre niveau , c’est à dire celui d’un individu dont la croissance du cerveau s’est arrêté au stade reptilien à la fois pour le niveau de réflexion et celui du venin émis.
    Mais avant de vous répondre à votre dernière interpellation, je vais vous rappeler quelques faits. face à votre première remarque dont je résume la teneur : son gosse c’est fait menacer avec un couteau , il ne va quand même pas nous casser les pieds avec cela, pour ne pas dire autre chose. Rue CONSOLAT , Marseille , vous connaissez ?. Nicolas , 15 ans poignardé par le même genre d’individus qui ont menacé mon fils . Mais si tout ceci vous semble normal , ce n’est même pas un cerveau reptilien dont vous êtes doté , mais de neurones simples assurant les fonctions vitales de bases, et encore.
    Ce n’est pas Macron qui doit prendre les mesures nécessaires , d’ailleurs votre fantasme de “l’homme fort” doit sous entendre peut être un aspect psychologique particulier chez vous, mais bon passons pas grand intérêt , ces mesures existent . Cela va du rappel à la Loi à l’expulsion . Et cette dernière serait d’ailleurs peut être la meilleure solution pour des gens qui considèrent la France comme un pays odieux, persécutant les gens , empêchant les gens de pratiquer leurs religions , liberticide, j’en passe des vertes et des pas mûres, et surtout qui crachent sur notre République. Si cela ne convient pas à ces gens , il y a des tas de pays dans le Monde qui correspondent à leurs aspirations , leurs attentes , leurs modes de vie. Et là je vais vous dire quelque chose avec le sourire en coin, pour les aider , les soutenir , les intégrer , accueillez les chez vous , à la maison , et si par hasard vous êtes un lecteur de “Charlie Hebdo” vous allez vous réserver avec vos hôtes quelques soirées animées au coin du feu.
    Nous passons , notre temps à réfléchir , à peser le pour et le contre , à se poser des questions existentielles, pourquoi moi et pourquoi lui ?, ou vais je ou qui suis je ?. Pendant ce temps nos petits amis extrémistes agissent avec des conséquences incommensurables, comme a dit Eolienne.
    Au bout d’un moment Panta , il faut faire des choix dans la vie : pour ou contre l’obscurantisme, pour ou contre la Charia que tente de nous imposer cette minorité agissante ?. En ce qui me concerne ce choix est fait et j’assume.

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  23. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    L’article de Jean-Marie Leforestier a étérepublié par Médiapart avant-hier et il a sucité près de 200 commentaires « divers » et « variés ». Parmis ceux qui m’ont semblé les plus pertinent, j’en citerais deux :

    1. « Personne apparemment ne voit le problème fondamental de confiance que l’on crée lorsqu’on on organise une “discussion” qui peut déboucher sur une garde à vue. Ce n’est donc pas une discussion, c’est un interrogatoire»

    2. « L’impression que tout cela donne, c’est que l’hommage à Samuel Paty imposé par le gouvernement a surtout tourné au dépistage. On s’est finalement servi de la “discussion” pour arrêter tous les gosses qui ne pensent pas très exactement comme le veut le gouvernement. La morale de l’histoire: quand l’école organise une “discussion”, surtout ne jamais dire ce que l’on pense si on ne veut pas se retrouver en garde à vue… Et franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure façon de combattre la radicalisation, au contraire. »
    Et Blanquer d’annoncer quelques jours plus tard avec sa pseudo culture du « résultat » que l’on connait dans la macronie fidèle au sarkozisme : « 400 violations de l’hommage à Samuel Paty lundi, dont 150 apologies du terrorisme ». Bel hommage en effet !

    Il est grand temps de sortir du piège de Charlie Hebdo pour traiter réellement de la question de la liberté d’expression, du respect de la vie humaine et du respect de la laïcité conformément à l’Article 1 de la Constitution du 4 octobre 1958 :

    «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances…”

    LA REPUBLIQUE FRANCAISE : « ELLE RESPECTE TOUTE LES CROYANCE ! »
    Par conséquent les caricatures de Charlie Hebdo contre l’Islam ou contre toute autre religion n’ont rien à faire dans une école de la république et leur présence y est même inconstitutionnelle.

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    • Alceste. Alceste.

      100% d’accord avec vos derniers paragraphes. L’article un de la Constitution doit être expliqué aux élèves.
      Pour le reste, le problème des extrémistes est bien présent.

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    • Assedix Assedix

      @Electeurdu9eme:
      Il y a quelque chose de très perturbant dans votre juxtaposition de commentaires, l’un plaidant pour que l’institution scolaire accepte en son sein l’apologie du terrorisme, l’autre estimant que les caricatures n’y ont en revanche pas leur place.

      Par ailleurs, pour répondre plus précisément au deuxième commentaire que vous nous proposez, ce n’est pas parce qu’une discussion est ouverte que tous les propos (racistes, négationnistes, appelant à la haine) sont recevables.
      Enfin, on peut aussi considérer que ce n’est pas plus mal que la police et la justice gardent un oeil sur un adolescent qui affirme devant son professeur qu’il l’aurait lui aussi désignée à son assassin( c’est bien le sens de “Je l’aurais filmée et je l’aurais mise sur Insta”, me semble-t-il). Ces propos ne sont pas si anodins et ont d’ailleurs créé un tel malaise que deux camarades ont dû quitter la classe.

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  24. kukulkan kukulkan

    Notre société et notre gouvernement est entré dans une islamophobie généralisée. Comment peut-on reprocher à des gens d’exprimer leurs idées, même si elles ne nous plaisent pas ? il n’a pas dit qu’il ferait pareil, n’a pas émis de menaces, il a dit qu’il comprenait, il y a une énorme différence ! Le droit de penser baffoué en France… Et l’enseignante qui demande aux autres musulmans ce qu’ils en pensent ??? Hallucinant comment le musulman est devenu l’ennemi, malgré ce qu’a beau vouloir dire Macron auprès des médias étrangers. Les musulmans sont français et ils n’ont pas à être interrogés plus que d’autres. Les différencier ainsi renforce justement leur exclusion de la société, et après on se plaint de leur communautarisme, qui est seulement un refuge dans un pays qui refuse leur différence…

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  25. Panta Panta

    Je crois, Brallaisse, que ce qui vous fait paraître si bête et si méchant, c’est que vous nagez en pleine confusion : depuis le début de ce fil de commentaire, vous touillez pêle-mêle le meurtre et les incivilités, la délinquance ordinaire et le terrorisme, le port du voile et l’appel au Jihad, bref, vous faites une grosse salade de tout ce que charrie l’air du temps, vous tonnez et fulminez, au nom de la République en péril, et tout ça pour accoucher du rappel à la loi et de la reconduite aux frontières ! Toutes mesures existantes, et depuis longtemps, sans oublier le panel des sanctions pénales…
    Si vous criez, Brallaisse, c’est finalement parce que vous vous sentez une victime, une victime qui n’est pas assez vengée, pas assez fort, pas assez vigoureusement. C’est là, Brallaisse, que dans vos discours on entend l’appel à « l’homme fort », et non dans ce que je dis. Puisque lire ce qu’écrivent les autres semble compliqué pour vous, prenez au moins le temps de relire ce que vous écrivez… Finalement, vous êtes probablement plus bête que méchant : vos commentaires sur mon cerveau – pourtant si joli – le montrent bien, mais encore plus quand vous me sommez de me prononcer pour ou contre la Charia. Et vous, Brallaisse, êtes-vous pour ou contre le cancer du poumon ? Moi je suis contre, mon choix est fait, et je l’assume, sacré nom d’un chien !
    Allez, vous me lassez, Brallaisse, je vais promener mon lézard de cerveau sur d’autres fils. Ne prenez pas la peine de répondre, s’il vous plaît.

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    • Alceste. Alceste.

      Je n’en avais pas l’intention. Continuez à vous voiler la face, c’est votre problème, et vous me tendez une perche que je ne peux rater, tout cee qui est joli est petit😜

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  26. Coquelicot Coquelicot

    Arrêter un gosse paumé pour lui apprendre la liberté d’expression en lui reprochant ses paroles, fallait oser. Surtout que les paroles dénoncées n’ont pas été prononcées.
    Dans quelle société orwellienne sommes-nous à présent?

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  27. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Je passe mon tour de commentaire. L’article est aussi excellent que ses commentaires sont éclairants sur l’état de notre société, hélas

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