Mise en demeure du préfet pour des décharges sauvages à Saint-Martin-de-Crau

Pollution
Bref
le 4 Déc 2020
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Ce mercredi, la préfecture des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté de mise en demeure à l’encontre de trois exploitantes agricoles d’une manade de Saint-Martin-de-Crau suite aux dépôts sauvages de déchets faits sur leurs parcelles. L’inspecteur de l’environnement, qui s’est rendu sur place le 26 mai 2020, a constaté un “enfouissement de tas de déchets sur une surface de plus d’un hectare, sur une profondeur atteignant par endroits plus de deux mètres, présentant des traces d’incinération, comportant notamment du plastique, ferrailles, céramiques, gravats, briques, canettes, bidon d’huile”. En août, les associations FNE 13 et Anticor 13 avaient alerté la presse sur ces dépôts sauvages.

Outre les destructions d’habitat, notamment “d’espèce d’oiseaux protégées”, l’arrêté constate des fracturations du poudingue géologique, une roche sédimentaire dure et imperméable qui constitue un protection naturelle de la nappe de Crau. Les services de l’État imposent aux trois propriétaires de leur remettre “un rapport d’étude” réalisé par des experts, dans un délai d’un mois. Il aura pour objet de préciser la nature des déchets et d’évaluer la pollution, ainsi que la meilleure manière de procéder pour retirer les déchets.

 

Pierre Isnard-Dupuy
Journaliste, membre du collectif Presse-papiers

Commentaires

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  1. BRASILIA8 BRASILIA8

    délai de réaction , 26 mai au 4 décembre, du sans doute au confinement

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    • Jacques89 Jacques89

      Probablement ! Le travail à distance, à la Pref, doivent pas savoir ce que c’est. Pareil pour le proc de Tarascon « Les services de l’État ont transmis le dossier au procureur de la République de Tarascon. Contacté, le parquet n’a pas fait suite à nos demandes de précisions. » Ça c’était dans l’article du mois d’août… (normal, ils étaient en vacances). Cela dit, quand on voit le temps qu’il a fallu pour savoir ce qu’étaient devenus nos masques, la nappe de la Crau a le temps de contaminer pas mal d’espèces avant qu’on se rende compte qu’il n’est plus possible de dépolluer.

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