Grève des poubelles, et si Eugène Caselli démissionnait ?

Eugène Caselli aurait il des aigreurs ? Ah…qu’il est loin (déjà !) le temps des postures de cador, des oeillades complices et des augmentations de salaires délirantes ( il fait passer son salaire de 3 549 à 5 424 euros brut par mois), qui suivirent son “putsch” à la communauté urbaine. L’élégant ancien employé de la caisse d’épargne, propulsé à la tête d’une collectivité (lui qui n’a jamais été élu sur son nom). L’histoire semble tirer d’un conte de fée, comme Léon Gambetta, on a envie de croire que « l’avenir n’est interdit à personne », sauf que…sauf que…tout ceci n’est que le résultat d’une “combinazione”, superbement ficelée par l’espiègle Jean Noel Guérini et le roublard Mennucci…Caselli s’est vu trop beau, trop tôt, lui qui n’a pas prouvé grand chose, que ce soit à la tête de la fédération solcialiste des Bouches du Rhône, ou son action n’a pas laissé un souvenir ému: victoire de Bernardini à Istres, pantalonnade des élections aixoises, rebuffade des élus de Fos…stop n’en jetez plus. Aujourd’hui, plongé seul dans le marigot du clientélisme, sans son patron pour lui tenir la tête hors de l’eau; le sémillant président de MPM boit la tasse jusqu’à la lie. Le Canard Enchaîné, rapporte ces “indignations”, ces tentatives de révoltes, mais ce que l’hebdomadaire satyrique ne raconte pas, c’est que la fédération socialiste des Bouches du Rhône est hantée par une méchante malédiction. Tous ses premiers secrétaires finissent dans…l’opposition ! Michel Pezet (aujourd’hui en marge du PS), François Bernardini ( exclu du PS), Guy Bono (en marge du PS et retranché à Saint Martin de Crau) et demain…probablement Eugène Caselli ! ” La politique est l’art de se servir des hommes en leur faisant croire qu’on les sert ” peut-être, mais tout à une fin…