Pour les agents du Samu social, “la haute administration connaissait le système”

Actualité
le 30 Mai 2017
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Des agents municipaux du Samu social, réunis dans un collectif, disent leur refus d'être les boucs-émissaires de l'enquête judiciaire en cours. Ils estiment que l'organisation du travail, sur laquelle pèse les soupçons de fraude, était couverte par l'administration.

Pour les agents du Samu social, “la haute administration connaissait le système”
Pour les agents du Samu social, “la haute administration connaissait le système”

Pour les agents du Samu social, “la haute administration connaissait le système”

Sapu social, une lettre biffée et le Samu social est passé de la page du travail social à celui de la chronique judiciaire. Tous ne sont pas là mais le collectif de salariés du Samu social rassemble une large part des agents municipaux qui, chaque jour, vont à la rencontre des personnes en détresse dans […]
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Commentaires

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  1. LaPlaine _ LaPlaine _

    Puisque l’on vous dit que Gaudin n’était pas au courant m’enfin…

    Par contre j’adore les “rythmes de travail intenables” … En clair, la “productivité” était en-deçà de tout ce qui peut s’imaginer mais tout le monde savait…N’est-ce pas ce qui préside au “fonctionnement” général de cette métropole?

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  2. reuze reuze

    Vous imaginez déjà la scène. Dans un bureau de la mairie, un membre de la haute administration convoque le chef du service: “Je ne veux pas savoir comment vous vous débrouillez, mais faites le nécessaire pour faire tourner ce service.”.
    Il devient urgent de limiter le poids politique de la Mission cinéma et audiovisuel dans les services municipaux.

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    • Hde mars Hde mars

      comprends pas le rapport avec la mission cinema ?

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    • reuze reuze

      C’était un trait d’ironie pour souligner le côté caricatural de la gestion municipale qui ressort régulièrement.
      À charge pour les services de se débrouiller avec les faibles moyens qu’on leur donne, les élus et la haute administration ne veulent pas savoir ce qui se passe tant que ça tourne à peu près (même mal).
      Ces situations sont un ressort classique pour les films et séries contemporains, or la ville semble se préoccuper plus d’attirer des tournages (cf. le tapis rouge pour Netflix) que de rendre les services de base à sa population.

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  3. barbapapa barbapapa

    ça ressemble fort à du clientélisme sur le dos de la misère, même si ces emplois sont plus que difficiles à tous points de vue, surtout si l’on n’a pas la vocation. Il est vrai aussi que ce genre de boulots sont souvent effectués bénévolement.
    Une chose intrigue toutefois, sur de précédentes informations, il était indiqué qu’une (grosse) partie seulement des salariés étaient concernés, bizarre

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    “La vitrine […] de la politique charitable du maire” : très jolie phrase, qui résume si bien le moteur de l’action municipale, le “paraître”. Une “capitale de la culture” où les écoles sont à l’abandon et les équipements culturels sont du niveau d’une sous-préfecture ; une “capitale du sport” où les piscines et gymnases sont en ruine (mais attention, on a un beau stade). Et derrière les paillettes, une “gestion” des ressources humaines qui met en souffrance certains agents, mal formés, mal encadrés…

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  5. Avé Avé

    En gros on a utilisé le Samu social comme service poubelle pour des agents au placard. Agents qui ont eu l’insigne privilège de participer à une organisation fumeuse qui arrangeait tout le monde, sur le dos des personnes en difficulté et des marseillais.
    Incroyable que l’organisation ait changé dès les révélations, c’est quand même le signe que tout le monde savait !

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  6. Zumbi Zumbi

    Ce qui est bien, comme souvent sur internet, c’est qu’on en est à peine au début de l’enquête, mais qu’il y a déjà plein de commentateurs ici qui ont un avis définitif. C’était la même chose il y a quelques années avec les services du nettoiement, où au lieu d’étudier le recrutement, les méthodes d’organisation interne, l’absence de prévention des troubles musculo-squelettiques, les salaires, l’attribution des marchés publics, le laisser-aller généralisé à Marseille, tout le monde préférait crier contre le “fini-parti”… qui existe aussi dans la plupart des villes de France où ce système marche très bien !
    Ou comment crier tous en choeur pour ne pas avoir à réfléchir et encore moins agir pour que notre ville soit mieux administrée et que les services publics y fonctionnent mieux. Criez, criez, et le defferro-gaudinisme se perpétue tranquillou.

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  7. Hde mars Hde mars

    Il serait peut etre temps que la mairie mette en place pointeuse comme cela se fait à la region ou dans d’autre collectivites .. Mais cela va contre FO car permettrait un vrai contrôle des heures de travail reel .

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