Voyages bidons : la présidente de l’association Grand Cœur sera jugée en correctionnelle

Actualité
le 16 Oct 2024
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La dirigeante de l'association Grand Cœur — qui organisait des voyages jamais honorés ni remboursés — a comparu hier selon la procédure du plaider-coupable. La juge n'a pas homologué ce choix procédural. Comme le demandaient les parties civiles, cette affaire fera l'objet d'un véritable procès devant le tribunal correctionnel.

Certaines des parties civiles lors de la procédure de plaider-coupable de la dirigeante de Grand cœur le 15 octobre 2024. (Photo C.By.)
Certaines des parties civiles lors de la procédure de plaider-coupable de la dirigeante de Grand cœur le 15 octobre 2024. (Photo C.By.)

Certaines des parties civiles lors de la procédure de plaider-coupable de la dirigeante de Grand cœur le 15 octobre 2024. (Photo C.By.)

Des applaudissements retentissent. Il est à peine midi, mardi 15 octobre, et dans la salle des pas perdus du palais de justice de Marseille, une grosse vingtaine de personnes se congratulent et s’enlacent. Ces parties civiles n’ont pas gagné leur procès. Mais la juge Azanie Julien-Rama vient d’annoncer que leur affaire fera l’objet d’un procès […]
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Commentaires

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  1. JK JK

    La présidente de Grand Cœur administratrice de 13 habitat…Mais depuis quand ??? et jusqu’à quand ???
    Quand on sait que les administrateurs participent potentiellement aux commissions d’attribution, on peut légitimement se poser la question suivante : a t’elle participé à la commission durant laquelle les lieux lui ont été attribués??? Aura-t-elle été “juge et partie” à la fois ??? On peut aussi se demander quelles ont été les conditions financières de sa location ??? Gratuites ??? Payantes ??? Et tant qu’on y est, dans l’hypothèse ou c’était payant, pourquoi ne pas se demander si elle s’est bien acquittée auprès du bailleur social de ses obligations?

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  2. Richard Mouren Richard Mouren

    Il faudra bien qu’un jour (proche, j’espère) certains avocats de la défense se souviennent qu’ils sont là en priorité pour que leur client ne subisse pas de déni de droits de la part du tribunal. Je ne sais si c’est le visionnage de séries américaines qui entraîne les avocats à chausser les patins de leur client pour raconter n’importe quoi susceptible d’excuser voir de blanchir des faits évidemment délictueux.

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