[Vivre à la Busserine] Les élèves de l’école ne veulent pas se laisser désenchanter
Pour contrebalancer le traitement médiatique des évènements de leur quartier, les élèves d'une classe de l'école de la Busserine ont décidé d'inviter les journalistes à découvrir leur spectacle. Marsactu a répondu à l'invitation et écouté les paroles libérées. Quatrième épisode de la série Vivre à la Busserine.
Le spectacle Les Enchanteurs sur le grand plateau de la Friche Belle de Mai.
Commentaires
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Et si on obligeait la bande de gangsters qui font le plein de leurs voitures et de celles de leur famille avec l’argent public du 13-14 d’abord à tout rendre, et ensuite verser des amendes sévères au budget des écoles et centres culturels de la Busserine ? Rappelons que Ravier s’en est pris prioritairement aux enseignants, parents et animateurs culturels de ce quartiers, ce qui est bien plus facile que de faire du travail de fond contre les gangs de la drogue…
Bravo à l’amie Isabelle et toute la bande !
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Un énorme merci à Julie Le Mest et la rédaction de Marsactu pour ce magnifique article.
Et un énorme bravo aux enfants de la Busserine et à tous les adultes qui les accompagnent !
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Bravo les enfants, bravo les enseignants motivés ! Bravo au théatre qui est toujours là et actif malgré Ravier.
L’école de la Busserine j’y ai enseigné 2 ans (en tant qu’intervenant extérieur). Pour y aller je devais m’y rendre à pied et je passais entre les barres d’immeubles qui formaient un carré, il fallait traverser un petit tunnel. Aucun souci vers 8h du matin mais les charbonneurs sortent ensuite, souvent des ados, les yeux encore endormis. Un sac plastique blanc dans chaque main, un avec les croissants, l’autre avec les savonnettes qu’il découperont assis sur un banc pour préparer les barrettes à vendre aux clients qui passeront plus tard dans la journée. Et avec eux leur lot de chouffs, postés en amont des tunnels, et qui pouvaient se montrer agressifs, leurs chefs aussi parfois, eux plus agés, plus intelligents aussi, leur présence un signe que quelque chose d’importance s’était passé/se passait/allait peut-être se passer (aujourd’hui on va travailler les temps les enfants).
Pour les gamins qui grandissent là, c’est donc quelque chose qui fait partie du paysage. D’autant qu’ils connaissent ces personnes, ce sont des gens du quartier pour bp… Pour un cerveau de minot qui réagit surtout aux récompenses immédiates, c’est clair que choisir l’école, c’est l’effort, les brimades quand on a pas envie de travailler, (et in fine, pour quel emploi de toute façon) alors qu’une carrière de chouff à 80e par jour c’est là c’est tout de suite, c’est la facilité.
Merci à l’école, aux parents investis, aux assos d’aider ces enfants à bénéficier d’une éducation, d’avoir des rêves, de voir plus loin que l’horizon des barres.
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Très bel article qui donne envie d’aller voir les enfants dimanche sur la Canebière mais je ne les ai pas trouvés sur le programme. Avez-vous des précisions ? Merci
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Bonjour et merci ! Les enfants se produiront dimanche à 15h30 et à 16h, place Thiers.
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