[Vivre à la Castellane] Le docteur Zemerli-Touati face au stress généralisé des habitants

Série
le 2 Juin 2016
8

Premier épisode de notre série "Vivre à la Castellane", une rencontre avec l'un des trois médecins généralistes de la cité emblématique du malaise des quartiers Nord. Depuis son cabinet, elle fait chaque jour face aux maux des habitants, qu'ils soient physiques ou sociaux. Elle raconte la misère et l'isolement auxquels ils font face, principales menaces pour la santé des habitants d'après elle.

[Vivre à la Castellane]  Le docteur Zemerli-Touati face au stress généralisé des habitants
[Vivre à la Castellane] Le docteur Zemerli-Touati face au stress généralisé des habitants

[Vivre à la Castellane] Le docteur Zemerli-Touati face au stress généralisé des habitants

“Le docteur Touati ? Ah non ce n’est pas moi mais ça me fait très plaisir que vous m’ayez pris pour elle, c’est mon docteur et je l’adore ! Je lui raconterai !”, s’exclame une habitante confondue avec l’un des trois généralistes officiant à la Castellane (16e arrondissement). En quelques années, la docteure est devenue une des figures de la cité. Elle-même peine à avoir une idée du nombre de ses patients, “beaucoup”, concède celle qui donne entre 40 et 50 consultations chaque jour, à coups de journées de 13 heures. Avant de la rencontrer, on l’imagine stressée, croulant sous la charge, pressée. Parvenir à la joindre sur son téléphone portable relève de l’impossible. Et pourtant, c’est une femme parfaitement posée, élégante et dispose qui nous ...
Lisa Castelly
Journaliste

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Commentaires

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  1. Lagachon Lagachon

    J’ai hâte de lire la suite de la série !

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  2. Nicolas Nicolas

    Bravo pour ce premier article. Une remarque : cette médecin assure 40 à 50 consultations par jour, ce qui correspond environ à 1.000 euros/j d’honoraires, ou une base de 22.000 euros/mois en temps plein. Cela pose la question du statut du médecin dans un tel contexte : ne serait-il pas plus pertinent d’embaucher deux ou trois médecins sous contrat public (puisqu’il ravive aussi le lien social) qui pourraient se répartir le travail afin de mieux gérer le flux des patient(e)s ?

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  3. Michel Samson Michel Samson

    Vraiment passionnant, j’attends aussi la suite de la série. Bravo, c’est tellement important de montrer qu’il y a d’autres regards possibles -et indispensables- sur ces morceaux de notre monde si loin, si près

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  4. Mathieu Trigon Mathieu Trigon

    Super article. En tant que lecteur j’aimerais bien savoir ce que le Conseil Départemental, en charge de la Protection Maternelle et Infantile, a à dire de la situation.

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Bien vu, nous attendons un retour du Conseil Départemental pour en savoir plus !

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Nous venons de recevoir la réponse du Conseil départemental pour justifier le déplacement des activités PMI vers la Bricarde, la voici :
      la décision a été prise “en raison de l’insécurité permanente qui existe dans cette cité et parce que la sécurité des agents du Conseil Départemental n’était pas pleinement assurée”.

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  5. Benoit Campion Benoit Campion

    Très bel et interessant article

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  6. Manipulite Manipulite

    Merci pour cet article ancré dans le réel.
    Loin de la langue de bois politico-administrativo-socio-cul !

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