"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"

À la une
le 30 Déc 2013
8
"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"
"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"

"Une forme d'appropriation de MP2013 a eu lieu, même à travers la contestation"

Marsactu : Peut-on considérer que les citoyens du territoire de la capitale culturelle se sont globalement appropriés la programmation ?
Sylvia Girel : C’est dès le dossier de candidature que la participation des citoyens figure parmi les objectifs de MP 2013 et cela aura été un leitmotiv tout au long de la préparation et de l’année capitale. A l’issue de l’année oui, on peut dire globalement que nombreux sont les citoyens du territoire qui ont participé, et ont adhéré à la programmation. Les chiffres de fréquentation parlent d’eux-mêmes, notamment pour certains événements dans l’espace public et en extérieur (week-end d’ouverture, Champ harmonique, Entre Flamme et flots, Transhumance), pour certaines formes de création (le cirque, les arts de la rue), ou certains lieux (Mucem, J1) pour ne prendre que quelques exemples. Mais il y a aussi eu des bémols, avec des fréquentations moindres que celles attendues. Et je dirai surtout que les publics n’ont pas toujours été là où on les attendait, qu’ils n’ont pas toujours été publics comme on l’entendait. Il y a une disparité selon les moments et territoires, selon les événements. Sur le terrain, nos premiers résultats d’enquêtes montrent des points de vue très contrastés, avec des expositions et des lieux plus marquants que d’autres, que l’on aime parfois pour les mêmes raisons qu’on va les critiquer. Dans les entretiens que nous avons réalisés, c’est le cas par exemple de la Villa Méditerranée, du Bazar du Genre au Mucem, de certains rendez-vous de La Folle histoire des arts de la rue… Il faut aussi dire que des publics sont restés assez peu concernés, pour lesquels l’année capitale a été quelque chose de flou, est resté éloignée de leur quotidien (dans les quartiers Nord notamment, sur les territoires ruraux, dans certaines villes). Les citoyens ont montré des attitudes très différentes qui se déclinent de l’adhésion spontanée et enthousiaste jusqu’à des résistances ou des rejets très marqués selon la programmation et les projets. Ces attitudes signalent toutes une forme d’appropriation quand bien même celle-ci passe par la contestation.

Quels ont été les publics de Marseille-Provence 2013 ?
Je précise que dans notre collectif de recherche, c’est dans le sens large que nous nous intéressons à la question du(des) public(s), il ne s’agit pas seulement d’observer "des spectateurs, des visiteurs" mais de considérer les citadins, les artistes, les acteurs culturels, les politiques, les détracteurs, etc., aussi comme des publics. Si l’on prend l’ensemble des lieux et des événements de l’année 2013, on retrouve toutes les catégories de publics analysées par les sociologues : les publics des habitués, ceux qui fréquentent habituellement les lieux de diffusion des arts et de la culture et qui ont trouvé grâce à l’année capitale une offre démultipliée ; des publics que l’on qualifie d’"univores1", ils sont amateurs d’une forme de création en particulier par exemple les Feux d’artifice et ont suivi tous les épisodes des Révélations du Groupe F. On retrouve également des publics spécifiques, scolaires, touristes, comités d’entreprise, etc. qui viennent chacun avec des motifs et attentes différentes ; des publics inattendus, qui ont découvert et se sont convertis à certaines formes de création, on pourra citer des bénévoles de MP 2013 pour les arts de la rue ou l’art contemporain, des familles découvrant la diversité du cirque actuel. Il y aussi eu des publics résistants ou réfractaires ; des indifférents, etc. Il serait difficile de tous les citer car

la diversité des publics est à l’image de la diversité de la programmation, des lieux et des propositions.

Il faudra le détail des chiffres de fréquentation et des indicateurs sociodémographiques, analyser nos matériaux pour répondre précisément à cette question.

On peut toutefois relever que le public de proximité a été bien présent et notamment sur les premiers mois (le public lié au tourisme, extérieur est venu plus tard, résultat confirmé par les chiffres du tourisme). Il y a eu aussi les publics déjà constitués à Marseille : celui composé des artistes et acteurs culturels particulièrement important ici, ceux des forts pratiquants de certains domaines de création, comme l’offre théâtrale ou musicale, ou encore l’art contemporain. Mais, pour une grande part les publics ont été disparates et dispersés, selon l’offre et les projets. Il me semble, qu’à part dans l’espace public et certains lieux comme le MuCEM, la Friche et le J1, où l’on a vu tous les types de public se croiser, les publics se sont répartis d’une manière assez "classique" par rapport à l’offre et en fonction de leurs pratiques habituelles. Ce qui peut-être a été spécifique à Marseille c’est la présence et l’intensification des pratiques culturelles d’un public de curieux, qui a découvert la diversité de l’offre culturelle à Marseille avec MP 2013.

Plus précisément, quels ont été les publics résistants/ indifférents / attendus / méconnus ?
Tous les observateurs de l’année capitale le disent et nos enquêtes le confirment,

il y une transformation positive de l’image de la ville et des représentations qu’en ont les Marseillais eux-mêmes.

Ce qu’ils pensent, transmettent et diffusent de leur ville a changé. L’année capitale, les lieux qui ont été inaugurés, ce qui s’est dit, la médiatisation ont permis cette transformation, il y avait concrètement des "choses" sur lesquelles s’appuyer pour le faire. C’est ce que je veux dire quand je dis plus haut qu’ils n’ont pas toujours été publics comme on l’entendait. En effet, toute une part du public a été public de "l’événement capitale", public d’une ville en mutation dont on voulait participer à la transformation, plus que public d’une programmation artistique et culturelle. D’où la forte affluence dans l’espace public, un espace partagé et où les publics se sentent plus à l’aise que dans des lieux des mondes de l’art. Il y a eu des choses spectaculaires ou qui ont mobilisé des milliers de personnes, il y a aussi des publics plus ponctuels et fugaces, "intermittents" qui  se sont manifestés et qui signalent des transformations plus profondes mais plus diffuses, plus difficile à mesurer. Cela fait partie de ce que nous proposons d'analyser. Ces publics "échappent" aux enquêtes parce que leur rencontre avec l'art et la culture se fait dans des espaces de diffusion spatiaux et sociaux différents de ceux des mondes de l'art, pour des formes de cultures nouvelles, différentes ou qui sont peu prises en compte dans les enquêtes. 

Des publics méconnus ont émergé au fil d’actions plus modestes moins médiatiques et médiatisées mais qui sont significatives à Marseille. C'est le cas des jeunes notamment ou encore les bénévoles de MP 2013, un public-médiateur très composite sur lequel nous travaillons et qui regroupe toutes les catégories d’âges et de milieux sociaux, qui a joué un rôle de médiateurs et de relais auprès d’autres publics. Ce qui s’est passé autour de certains quartiers créatifs, à la Ciotat avec Martine Derain ou Arles avec les Pas perdus, avec le Merlan, Arts et développement, etc. dans des projets de proximité, des projets qui ont créés des liens entre des habitants et des artistes, monde de la vie quotidienne et monde de l’art, mais dont les effets ne se mesurent pas quantitativement.

Il y aussi des vraies résistances qui pour certaines ont été médiatisées, pour d’autres sont restées confidentielles. On a évoqué les "Jardins possibles", un des projets de quartiers créatifs au Grand Saint-Barthélemy. Les raisons de l’échec sont multiples mais tiennent pour une part aux paradoxes de la participation citoyenne revendiquée aujourd’hui dans de nombreux projets artistiques et culturels. On vient interpeller et inciter des individus à participer à un projet, ce qui appelle une réponse, une réaction de leur part, et celles qu’ils donnent n’est pas celle que l’on aurait souhaité, celle que l’on attendait.

Du côté des publics (habitants et associations locales) il y a bien une forme d’appropriation et un intérêt mais qui se traduit par la mise en échec du projet.

D’autres exemples d’échecs sont passés inaperçus, c’est le cas du retrait de l’œuvre de Fernando Sanchez Castillo, Spitting Leaders, exposée au parc Borély dans le cadre de l’exposition du Mac, Le Pont. Ce qui est intéressant à voir tout au long de l’année, c’est la pluralité au sein même d’une catégorie de public.

Si l’on prend les publics résistants, réfractaires, il y a eu ceux réfractaires à l’art contemporain. Certains projets ont fait les frais de la contestation entre autre à Aix en Provence avec L’art à l’endroit, au centre de le Vieille Charité avec les Archipels réinventés (et particulièrement les œuvres dans la chapelle). Également ceux impertinents qui avec le Off ont pris le contrepied de la programmation officielle ; il y a eu des publics collectifs (association de quartier, Ciq) dont la contestation a mis en échec des projets. Il y a aussi des habitants du Panier qui voient leur quartier se transformer et restent en retrait. On pourrait encore citer Marseille en guerre, des artistes (Iam, Keny Arkana, les têtes de l’art, etc.), des militants pour la défense de différentes cause, etc.

L'association MP 2013 a-t-elle privilégié un certain type de public et des territoires en particulier au détriment d'autres territoires, ruraux par exemple ? En d'autres termes, y a-t-il eu des publics oubliés sur le territoire de MP 2013 ?
Oui forcément, il est difficile d’investir un territoire aussi vaste et il est difficile de concilier des enjeux politiques, sociaux et culturels divergents (la situation d’Arles, d’Aix en Provence, de Vitrolles et de Marseille sont bien différentes) et il a fallu aussi concilier l’existant et ce qui relève de l’événement à proprement parler. Il faudrait développer mais on voit bien toutes les difficultés à atteindre des publics sur des territoires si différents au travers des débats actuels sur la métropole. Parmi les publics "oubliés" il y a quand même ceux qui sont en situation de handicap. A part certains lieux qui ont fait un vrai travail, ces derniers n’ont pas été très présents. Il me semble aussi que le public "jeune" adeptes de formes de création comme rap, street art, a été assez absent, sauf quand des visites étaient "encadrées" dans le cadre scolaire par exemple.

Plus largement, peut-on considérer que l'année capitale de la culture a permis une démocratisation de la culture ?
Oui d’un certain coté, particulièrement avec des lieux comme le J1 et ce qui s’est passé dans l’espace public, il y a là une réelle démocratisation ; mais attention il ne faut pas confondre la présence nombreuse et partagée face à des événements culturels à un moment donné (où l’on vient pour la dimension événementielle, festive plus que pour les qualités artistiques) avec une démocratisation et une égalisation de l’accès dans les lieux de diffusion des mondes de l’art. Il y a aussi toute une démocratisation "informelle" très riche à Marseille et qui passe par différents réseaux (et notamment animateurs sociaux, projets de quartier avec des artistes…).

Les publics qui se sont constitués autour de MP 2013 ont contribué à construire et à relayer une représentation de "Marseille en capitale culturelle" de façon à la fois concrète (par leur fréquentation) et symbolique (par leur discours, représentations), avec une volonté de créer du "bien commun" autour d’une image valorisante et valorisée de la ville. Je dirai que MP 2013 a montré que c’est bien par la culture que la ville peut rayonner. Il y a une vraie attente des citoyens que l’on voit dans les entretiens avec les publics, la distribution de la fréquentation, les différentes formes de contestation… Mais avant 2013 nombre d’événements et manifestations existaient et avaient déjà leurs publics, l’effet capitale se joue ici en termes de médiatisation, de visibilité et de reconnaissance d’une scène artistique déjà bien constituée (notamment pour l’art contemporain, la musique, le théâtre, les festivals).

D’autres effets se conjuguent, par concordance de calendrier avec l’année capitale : la requalification urbaine et l’émergence du J4 comme "territoire à vocation culturelle"2(avec des équipements nouveaux comme le MuCEM, le FRAC), les rénovations d’un patrimoine local (Fort Saint-Jean, Borely), etc. Ce sont autant d’éléments qui jouent en faveur de la ville et ont amené les citoyens à "faire public" autour de l’événement MP 2013 parce que c’est une manière de prendre part à ce mouvement de transformation de la ville. Augustin Girard disait "La culture d’aujourd’hui est plurielle, et le problème de l’action culturelle publique est de transformer ce pluralisme en valeur collective"3 ce qui caractérise aujourd’hui Marseille.

Grâce à l’année capitale le contexte est pour la première fois aussi favorable.

Mais pour un effet durable il faut que tout cela se conjugue avec une politique culturelle ambitieuse, structurée à l’échelle de la ville, qui joue sur le rayonnement international bien sûr mais aussi sur un ancrage territorial marqué s’appuyant sur les ressources, artistes et acteurs impliqués localement et depuis longtemps. Le risque sinon est de voir se superposer des scènes artistiques (celle d’avant 2013 et celle qui a émergé) et de laisser à distance des publics de proximité.

1 [retour] Désigne selon le sociologue R. A. Peterson des publics qui affichent du goût pour une gamme étroite d’activités ou d’objets.

2 En témoigne la mobilisation récente autour du J1 et de l’esplanade du J4 et en réaction à la proposition d’installer ici un Casino.

3 Source : L'invention de la prospective culturelle. Textes choisis d'Augustin Girard, 2010-1, janvier 2010

Cet article vous est offert par Marsactu

À vous de nous aider !

Vous seul garantissez notre indépendance

JE FAIS UN DON

Si vous avez déjà un compte, identifiez-vous.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. JL41 JL41

    Approche intéressante, dans la mesure où la chercheuse tente d’embrasser avec recul, le tout de l’évènement, y compris ses séquences contestataires comme à la Busserine, ou des oublis majeurs comme le rap ou le hip hop, alors qu’ils sont peut-être devenus plus populaires que le théâtre classique ou certaines de ses expérimentations modernes ?
    Si la diversité de l’offre a su globalement intéresser les Marseillais, avec un certain intérêt pour ce qui se passait dans l’espace public (où l’on était avec tout le monde), par rapport au public très minoritaire des représentations en salle, qui forment le menu habituel d’une culture dont les intermittents du spectacle font partie, et dont on peut légitimement évaluer l’étendue du divorce avec le public.
    Le subventionnement de la culture devrait s’interroger sur ce divorce et s’intéresser davantage à la création nouvelle. Je sais bien qu’on a parlé de « foutage de gueule » pour certaines réalisations, surtout lorsqu’on connaissait le montant de la subvention. Mais il faut peut-être chercher davantage de ce côté-là.
    Si l’analyse de la chercheuse permettait de s’interroger sur ce divorce entre la culture qui ne concerne plus qu’une extrême minorité, et des formes nouvelles d’expression qui se popularisent au sein d’une population faussement jugée appartenir à une « sous-culture ».
    Les circuits de prise de décision dans l’attribution des subventions, ne sont-ils pas occupés par quelques relais obligés qui sont davantage ouverts aux expérimentations de ceux qu’ils connaissent et fréquentent, qu’ils ne réussissent à détecter ce qui vient de nouveau sur le versant populaire de la création. Très vite on me dira « Fiesta des Suds », mais ce n’est pas ce que je voulais dire.

    Signaler
  2. athe athe

    Je ne comprends pas toujours son point de vue. L’absence du public n’est pas toujours un échec en soi, mais just le fait d’une production artistique absolument pas à la hauteur. Je pense au FRAC par exemple, un lieu que j’aime beaucoup par ailleurs. Il y a un marché de l’art complètement déconncté, où la côte de certains artistes reste strictement spéculatif.
    Il me semble tout à fait illusoir aussi de penser qu’on pourra amener tout le monde à l’art. Je connais pas mal de gens, plus ou moins aisés aussi, qui restent complètement hermétiques à l’art, et sa mise en scène aussi.
    Puis il y a les jeunes aussi, très ouverts à certaines formes d’art comme la musique ou le cinéma, et complètement fermés à toute forme d’art plastique.
    Tout cela correspond à la diversité des gens aussi, et ne peut pas être automatiquent considéré comme échec, il me semble.

    Signaler
  3. Affranchi Affranchi

    ça coûte un bras aux contribuables ce genre de conneries.
    Le Musée d’histoire a été livré en milieu d’année!!
    le Mucem n’a pas de contenu cohérent!
    Le Mémorial de La Marseillaise n’a pas de contenu du tout!!!
    Pareil pour le Palais Longchamp, Borelly et Pastré…
    cherchez l’intérêt général…

    Signaler
  4. hommedesbois hommedesbois

    La formulation du titre annonçant l’interview avec une chercheuse, me fait immédiatement penser au titre du film ” Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil “.
    Cette formulation, pour le moins ambigüe, me fait aussi penser politiques qui élus avec un score étriqué variant entre 50 et 55% se gargarisent de leur succès tout en refusant de comptabiliser les abstentionnistes, ce qui au final ramène leur victoire à un score réel à 20 ou 25% des électeurs, et ce, à condition de se baser uniquement sur le nombre d’inscrits sur les listes électorales. Pour ces élus donc, une représentativité toute relative qui ne prend pas en compte la réalité du terrain et qui ne modère en rien la satisfaction née de la « victoire », même si elle est obtenue aux forceps….
    Tout au long du calendrier de MP 2013 il y a eu de beaux succès et quelques échecs, mais alors pourquoi vouloir mettre tout le monde dans le même sac en considérant que l’entièreté de la population concernée (au sens le plus large possible) s’est appropriée ces nombreuses manifestations, alors que comme partout il y a eu des contestataires et opposants manifestes aux choix proposés au public, et ce, pour des raisons très diverses ? Les enquêtes de terrain devraient permettre de connaître les raisons avancées par ces mécontents pour éviter de reproduire les mêmes causes qui engendreront, forcément, les mêmes effets.
    D’autre part, (et c’est peut-être prévu) il serait intéressant d’affiner un peu les chiffres afin d’avoir une meilleure connaissance sur la manière dont le public, c’est-à-dire l’homme de la rue (par opposition aux élites politiques, culturelles et autres) s’est senti concerné et s’est approprié toutes ces expos et manifestations qui ont rempli l’année 2013, et pas seulement les manifestations comme les feux d’artifice ou la transhumance. D’abord les Marseillais certes, mais aussi ceux qui vivent à 50 ou 100 km de Marseille (à Toulon, Arles, Avignon, etc.)et qui s’intéressaient à MP 2013.
    Un beau travail en perspective dont les conclusions seront, je l’espère, accessibles au grand public.

    Signaler
  5. Anonyme Anonyme

    a quand la publication des comptes ?
    merci

    Signaler
  6. Dazibaos Dazibaos

    MP2013 capital de la culture ÉLITISTE cette année ne fut en rien culturelle, ni populaire mais surtout commercial ( Les hôteliers et les commerçants du vieux port sont les seuls bénéficiaires )

    Signaler
  7. Alter Off 2013 Alter Off 2013

    Pour écouter le débat du 18 décembre 2013 :Année 2013 capitale européenne de la culture avant, après, réussite ou échec ?
    Merci aux participants de cedébat:

    Sabrina-Elsa Bjärnek styliste et sourde

    Claire Bullen chercheur (Université de Manchester)

    Julien Blaine artiste ;(liaison téléphonique en direct de Mulhouse suite à un contretemps)

    Stéphane Sarpaux , Marseille 2013 le Off

    Louis Alesandrini Alter Off 2013,

    Le Journal Ventilo présent et aux participants du public.

    à Aicha Sif qui n’a pu venir à cause forte fièvre mais ça n’est que partie remise.
    ainsi qu’a Monsieur Cavalier de s’être déplacé sans participé au débat.

    Bernard Gillet qui a animé le débat
    l’émission décolonisons la culture (Radio Galère 88,4 fm)
    Radio Galère pour son aide.
    Merci aussi aux amis techniciens sans qui ce débat n’aurait pas eu lieu.
    Un grand merci à Richard Martin d’avoir accueilli ce débat dans son théâtre un cours délai suite aux lourdeurs et lenteurs municipales

    L’Alter Off 2013

    http://youtu.be/RKpGqNOzzaE

    Signaler
  8. JL41 JL41

    Marsactu : peut-on en savoir un peu plus sur les résultats du travail de Sylvia Girel ?

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire