"Une excellence régionale tant dans la recherche publique que privée"

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le 25 Jan 2013
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"Une excellence régionale tant dans la recherche publique que privée"
"Une excellence régionale tant dans la recherche publique que privée"

"Une excellence régionale tant dans la recherche publique que privée"

Trophos a été créée en 1999 par "trois chercheurs issus de labos publics et deux entrepreneurs privés" et c'est "un modèle de collaboration entre le privé et le public" nous a expliqué Christine Placet, présidente du directoire de la Biotech Trophos. Celle-ci est spécialisée dans la recherche de nouveaux médicaments dans le traitement des maladies cardiovasculaires et du système nerveux, et travaille beaucoup sur les maladies orphelines.

Plusieurs de ses projets en sont au stade des essais cliniques, préalable avant toute mise sur le marché. Pour l'instant cet obstacle n'a pas été franchi, ce qui fait que la société est toujours en phase d'investissement. "Il faut au moins 15 ans pour pouvoir commencer à envisager des vrais retours sur investissement" nous a confié la présidente.

La société a investi jusqu'à aujourd'hui plus de 80 millions d'euros, apportés par ses actionnaires, des fonds d'investissements régionaux et nationaux (Viveris, Amundi, Turenne Capital, OTC), des associations de malades comme l'AFM/Téléthon et des aides publiques via l'Europe, Oséo et le crédit impôt recherche. Trophos vient d'ailleurs de recevoir une subvention d'un million d'euros par l'agence nationale de la recherche, qui dépend de l'Etat pour un projet sur la sclérose en plaques.

Malgré un contexte économique difficile, Christine Placet n'est pas inquiète : "Dans notre métier on vit constamment avec le risque, et pour les projets au long cours, on trouve toujours des financements au long cours". Et la diplômée d'Euromed Marseille de citer quelques sucess stories : Genzyme, biotech créée en 1981 aux Etats-Unis, vendue 20 milliards de dollars en 2011 à Sanofi, les deux sociétés suisse Biogen qui ont aujourd'hui une capitalisation de 34 milliards de dollars et Actelion qui emploie 2500 personnes dans le monde pour deux milliards de chiffre d'affaires. Plus proche de nous, des sociétés marseillaises comme Innat pharma ont également montré la voie, essayant de construire pas à pas, une Biotech Valley à Luminy.

Le dossier de presse :  

 

 

 

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