Transports métropolitains : un plan à sept milliards et des caisses vides
L'enquête publique concernant le plan de déplacements urbains métropolitains démarre ce mardi 20 avril. Ce plan doit déterminer la stratégie que va mettre en place la métropole dans ses 92 communes sur les questions liées aux transports. Si de nombreux projets sont d'ores et déjà listés, les financements, eux, ne sont pas bouclés.
Le tracé du tramway T3 doit être prolongé en direction des quartiers Sud. (Photo : Emilio Guzman)
Le monde des collectivités est fait de nombreux sigles. Cette fois, c’est le PDU qui est à l’honneur. Ces trois lettres désignent le plan de déplacements urbains, soit la feuille de route de la politique métropolitaine liée à la mobilité pour la décennie à venir. Un document stratégique, à l’image du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI), qui a une saveur particulière pour la métropole Aix-Marseille. La création de cette dernière en 2016 avait notamment pour but de donner un coup d’accélérateur aux transports sur le territoire, connu pour être à la traîne sur ce sujet.
L’élaboration de ce type de document passe obligatoirement par une enquête publique et celle-ci s’ouvre ce mardi jusqu’au 21 mai. Soit 32 jours donnés aux citoyens pour contribuer à une stratégie sur dix ans. Enfin, un peu moins qu’une décennie, puisque la consultation prévue en février 2020 a été repoussée plusieurs fois à cause de la crise sanitaire. Le PDU présenté est donc celui qui avait été arrêté en décembre 2019. Le document de plus de 300 pages s’ouvre d’ailleurs avec un mot de… Roland Blum, vice-président délégué aux transports de l’époque remplacé aujourd’hui par Henri Pons. Ce dernier n’a pas répondu aux sollicitations de Marsactu.
Beaucoup de projets
Au-delà des propositions qu’il contient, ce PDU constitue une première par son ampleur, puisqu’il concerne les 92 communes de la métropole. Leurs besoins sont réunis à travers 17 objectifs. Certains ressemblent à des généralités, comme “réduire les impacts potentiels de la création d’infrastructures” et d’autres affichent des chiffres précis. C’est le cas pour la baisse des gaz à effet de serre espérée de 27 %, la division par deux des émissions de particules fines, l’augmentation de l’usage des transports en commun de 50 % ou encore faire passer la part modale du vélo de 1 à 5 % et de la marche à pied de 31 à 33 %.
Pour y parvenir, le PDU s’appuie sur des projets bien identifiés, principalement autour du “développement des transports à haut niveau de service (THNS)“. Dans un langage plus courant, il s’agit des transports en commun. On trouve ainsi toutes les extensions prévues du tramway à Marseille, du Nord au Sud ainsi qu’entre la Blancarde et Dromel ou encore celle vers la place du Quatre-septembre. À Aix, quatre lignes de bus sont prévues. Sur le reste de la métropole, le Zenibus de l’étang de Berre et le Chronobus d’Aubagne sont parmi les heureux élus.
Plus surprenant, on trouve également mention d’un transport “par câble” vers l’hôpital Nord de Marseille et un autre pour l’aéroport de Vitrolles. La métropole mise également sur un “réseau express métropolitain”, à l’image de ce qui se fait en région parisienne avec le RER, qui s’appuie en partie sur une meilleure offre de TER, dont la responsabilité appartient toutefois à la région.
Côté voiture, la finalisation du boulevard urbain Sud à Marseille est listée et ne manquera pas de créer des tensions avec la Ville farouchement opposée au projet. Plus à l’ouest, la liaison Fos-Salon soulève également des protestations. Enfin, pour les vélos, la métropole prévoit 500 kilomètres de piste soit presque autant que l’existant (700 km) et 50 000 places de stationnement.
Peu de financements
Au moins pendant deux ou trois ans, baissons la voilure. Ralentissons
Henri Pons, vice-président aux transports
Les transports en commun représentent en toute logique la grande majorité du budget prévu avec 4,5 milliards d’euros sur une enveloppe de 7,2 milliards. Ce qui nécessite des investissements considérables. “L’objectif est d’investir 350 millions d’euros sur plusieurs années à partir de 2020, cela nous permettra de financer le projet que nous avons présenté”, assurait le directeur général adjoint mobilité de la métropole, Yannick Tondut, début 2019. Un montant que confirme le PDU présenté. Sauf que deux ans et une crise sanitaire plus tard, le budget déjà en souffrance ne s’améliore pas. “Je suis très favorable à la mobilité, mais au moins pendant deux ou trois ans, baissons la voilure. Ralentissons”, demandait Henri Pons, lors du vote du budget de la métropole en décembre dernier.
À en croire les propos de Martine Vassal, présidente de la métropole, le salut du PDU pourrait venir des trois mots magiques à la mode depuis plusieurs mois : plan de relance. Un contrat qui n’en a que le nom a même été présenté par la collectivité. Sauf que les millions ou milliards qu’annonce régulièrement le gouvernement ne sont pas prévus pour “financer des projets de l’envergure de l’extension du tramway à Marseille”, nous répondait Benoît Mournet, sous-préfet à la relance. Le représentant de l’État espère toutefois bien aider les collectivités à trouver des financements ailleurs. Reste à déterminer lesquels. La création d’une société dédiée, comme pour le Grand Paris express qui a permis de recevoir des moyens importants de l’État, n’est pas évoquée dans le PDU mais constitue un élément-clef. Lyon aura la sienne à partir de janvier mais il n’y a toujours pas de signe en ce sens pour Marseille.
La Ville de Marseille met la pression
Ces restrictions budgétaires obligeront à faire des choix. L’occasion pour les villes de défendre certains projets plutôt que d’autres. C’est bien évidemment le cas à Marseille où le changement de majorité s’accompagne de nouvelles envies et de tensions politiques. De nombreux sujets sont en ligne de mire, comme les extensions du tramway. L’adjointe à la mobilité Audrey Gatian préfèrerait d’abord voir aboutir celles au Nord de la ville ou à la Belle-de-Mai plutôt que celle menant place du Quatre-Septembre, dont la phase de préparation est pourtant bien avancée. Les élus marseillais profitent en tout cas des différentes concertations publiques en cours pour pousser leurs projets, qu’ils concernent le PDU ou le PLUi – le plan local d’urbanisme intercommunal. Un autre sigle bien connu dans le monde des collectivités.
Commentaires
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Et si nous osions la seule mesure susceptible de booster l’utilisation des transports publics : un véritable RER entre La Ciotat et d”une part Aix-Pertuis d’autre part Vitrolles et Miramas, articulé avec tous les réseaux urbains dont celui de Marseille à La Blancarde, avec un titre unique de transport accessible aussi aux jeunes, aux familles et aux plus démunis. Sans parler de l’accélération de toutes les actions du Plan vélo métropolitain.
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Arrêtez de démoraliser nos élus avec vos projets farfelus (euh c ‘est pas de moi mais entendu a une reunion avec l ‘ancien adjoint au maire)
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Intéressant, du kilométrage de métro supplémentaire pourrait être cool aussi ! Sinon dans l’ordonnance gouvernementale citée, ce qui est créé pour Lyon s’apparente plus à une nouveau syndicat des transports de type EPA comme Ile de France Mobilités et pas un EPCI avec des compétences élargies au foncier comme la Société du Grand Paris
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Le modèle de base étant pré-COVID, ce PDU mériterait peut-être une révision …
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à Marseille il faut absolument le tram vers La Belle de Mai avant le 4 septembre ! Sinon une honte absence de métro au Nord le tram a été préféré entrainant encore doublons et efficacité moindre ! ce document montre bien le clientélisme, classisme et racisme dont souffre la majorité métropolitaine menée par Vassal. tout pour le sud rien pour le nord !
il serait intéressant de faire un article critique sur le Loop également qui risque de revenir avec certains élus LR fans de Musk… La CCI a ouvert la boîte de Pandore il faut être vigilent !
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Je ne sais pas où vous situez le sud, mais j’y habite et peut vous confirmer qu’au sud du rond-point du Prado, il n’y a que quelques lignes de bus tout aussi erratiques qu’ailleurs, et qui ne répondent pas toujours aux besoins. La majorité aux commandes de la métropole n’a même pas été capable de faire du B1 un vrai BHNS, ce qui supposait des travaux de voirie, une réimplantation des arrêts et, surtout, une priorité aux feux.
La réalité, c’est qu’en dehors du centre-ville et, peut-être, des quartiers desservis par les lignes M1 et T1 au nord et à l’est, tout le monde est logé à la même enseigne en périphérie. La différence entre le nord et le sud, c’est qu’au sud il y a certainement une plus forte proportion d’habitants qui disposent d’un véhicule personnel et peuvent par conséquent se passer du service public. Mais ça reste un constat d’échec.
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Ne soyez pas inquiet avec le Loop au niveau de la CCI, vu l’envergure de ses dirigeants.De grands lecteurs de Comics marseillais.Ils nous feront comme d’habitude une campagne du style Marignane au ❤️ ,et les chauffeurs de taxis s’occuperont du problème.
Faut bien qu’ils s’occupent.
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C’est bien d’avoir un plan mais où en est le budget 2022 pour les 10 pistes du réseau cyclable et pour le tramway, parait-il déjà financé ?
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Personnellement, j’aurais bien aimé trouvé aussi un bilan de la réalisation du PDU précédent, histoire de voir l’écart entre les beaux graphiques et les actes concrets.
Je ne demande qu’à être démenti, mais j’ai l’habitude de dire qu’ici, les “plans” disent, non ce que l’on fera, mais au contraire ce que l’on ne fera pas. Les plans “piscines”, “école réussite” et déjà la version 2006 du PDU (https://marsactu.fr/plan-transports-le-comite-de-suivi-sest-reuni-zero-fois/) le montrent.
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En commentaires d’un précédent article, des lecteurs rappelaient que 60 pour cent du budget de la Métropole est reversé aux différents Territoires au titre de l’aide aux communes (et en vertu de calculs politiques) ce qui interdit une véritable politique de financement d’équipements structurels. Ces financements risquent donc en l’occurrence de faire cruellement défaut.
Le PDU qui, rappelons le, est un document de référence qui fixe des orientations pour un développement cohérent des transports et non pas un projet budgétiseé et financé, ne peut donner de résultats concrets que si les financements et les projets qu’il inspire se mettent en place au fil des années. Faute de budgets adéquats, ce beau document risque donc de rester longtemps lettre morte.
On risque donc d’avoir cette Métropole hypertrophiée avec un fonctionnement assez éloigné des électeurs (elle n’obéit pas aux règles électives des collectivités locales, ce qui permet à Martine Vassel d’être à la fois présidente du CG et de la Métropole!) sans bénéficier du développement d’un des domaines principaux qui étaient sensés justifier sa création, c’est à dire des transports en commun à l’échelle du bassin d’emploi.
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Pourquoi n’a-t-il pas répondu aux sollicitations de Marsactu ? S’ils ne répondent même plus sur les sujets qui touchent directement les fonctions pour lesquelles ils sont élus (et payés), ça augure mal pour la suite de l’enquête publique…
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Ce n’est pas la première fois que je lis ici que la métropole ou le département n’ont “pas répondu aux sollicitations de Marsactu”, et je trouve cela insupportable et injustifiable.
Visiblement, ces gens-là aiment bien faire de la com, mais pas trop répondre à des questions. Ils devraient se souvenir qu’ils travaillent avec l’argent du contribuable et qu’ils ne sont que les mandataires des électeurs, à qui ils doivent rendre des comptes – et pas seulement une fois tous les cinq ans.
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et toujours la même rengaine, et le même silence des élus lorsque la question de la baisse des attributions aux communes est abordée … Quelle tristesse ! Et ce Pons au rayon des incapables aurait la médaille d’or , il plante systématiquement tout ce qu’il touche !
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Concernant ne tramway, donc un des équipements préconisés au PDU, il est essentiel de prioriser la desserte vers la Belle de Mai. Dans ce secteur de la ville, les TC lours faut défaut et les lignes de bus des années 50 sont totalement saturées. Une ligne vers les Catalans se justifierait beaucoup moins. Je prends régulièrement le 54 sur Corderie et ça roule!
Les tramways électoraux, ça suffit!
Gaudin avait estimé que desservir le Nord ne lui servirait à rien car il savait que, quoiqu’il fasse, ces secteurs ne voteraient pas pour lui. Desservir le Sud idem, car quoiqu’il fasse ou ne fasse pas, les secteurs voteraient quand même pour lui (sauf que la dernière fois ça n’a pas marché). Il avait donc choisi de faire plaisir au habitants du 12me, pour consolider un vote qui avait permis son élection en 95, en dotant le secteur de deux lignes de tramway et d’une ligne de métro, toutes en même temps! En priorisant un tramway vers les Catalans, veut on appliquer la même logique?
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Merci de ne plus utiliser l’expression “caisses vides” surtout dans un titre, car elle n’a aucun sens. La métropole est riche mais l’enjeu c’est son budget et la répartition de ses dépenses. C’est dans le budget que se répartissent les véritables priorités.
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J’ajoute que tant que la métropole sera d’abord, à hauteur de 60 % de ses ressources, le tiroir-caisse des communes, il ne faut pas trop compter sur l’Etat pour faire un effort : on ne saurait reprocher à celui-ci de demander à nos chers élus de commencer d’abord par faire le ménage dans le budget.
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Désolé ,mais l’on ne peut dépenser deux fois le même sous .Votre remarque est remarquable :” l’enjeu c’est son budget et la répartition de ses dépenses”.Il faudrait peut-être qu’un jour nos génies locaux commencent par les recettes.Cela serait quand même plus Sioux .
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Sou instead of sous
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Avant de contribuer à l’enquête publique, je vais chercher dans ce projet de PDU un truc pas très cher, relativement rapide à mettre en oeuvre (deux à trois ans), et susceptible d’améliorer l’attractivité des transports en commun à Marseille – mais dont le principal défaut est qu’il n’est pas sexy électoralement : la refonte du réseau de bus (tracé et hiérarchie des lignes, fréquences, amplitude de service, etc.).
Lyon l’a fait il y a dix ans, Lille et Paris plus récemment, pour adapter leur réseau à la ville d’aujourd’hui, qui n’est pas celle des années 1970 : les lieux d’habitat et de travail ont évolué, les rythmes de vie et les besoins de déplacement aussi. Cela demande une étude préalable des besoins d’aujourd’hui, puis des travaux de voirie pour créer partout où c’est possible des couloirs de bus. Si la RTM et la métropole ne savent pas faire, il peuvent demander conseil à leurs collègues lyonnais.
L’expérience lyonnaise est bien décrite ici : https://www.cairn.info/revue-transports-urbains-2013-1-page-18.htm
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D’accord avec vous depuis belle lurette, je vous suis…
Il y a aussi le problème des horaires des vacances…. Pour une raison encore indéterminée, nous sommes en “vert” jusqu’au 7 mai !
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Dans l’article portant sur l’expérience lyonnaise, il est écrit que sur les lignes “majeures” du nouveau réseau, la “fréquence est élevée (8 à 10 minutes d’intervalle) et constante au long de la journée, de 7h à 20h, de même que pendant les petites vacances scolaires et une partie de l’été.”
Attirer des voyageurs dans un bus, ça passe par une promesse de régularité, de fiabilité et d’efficacité. Actuellement, le réseau marseillais fonctionne non pas comme une alternative crédible à la voiture, mais comme une solution palliative pour ceux qui n’ont pas accès à celle-ci, en particulier les scolaires. La qualité de service n’est donc pas une priorité.
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Bien d’accord avec vous. Pourquoi avoir écarté la création de lignes de bus (articulés, de grande contenance, électrifiés style trolleybus ou sur batteries) en site propre pour choisir le tramway? La création d’un couloir bus coûte “peanuts” et ne risque pas de flinguer les commerçants de toute une rue (rue de Rome= commerces sinistrés). On peut même “relooker” ces bus pour les faire ressembler à des tramways (en beaucoup moins cher) pour les mettre en bonne place dans les sites municipaux. Tout cet argent économisé en ne doublant pas les lignes de métro pourrait avantageusement permettre de multiplier les lignes et leur fréquence.
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Bonjour à tous et à ceux qui se préoccupent de la Belle de Mai. J’y habite depuis 7 ans après 15 ans aux 5 Avenues. Je me déplace uniquement en TC. La Belle de Mai est desservie par les bus 31, 32, 33, 34. Depuis l’ouverture du village club à l’endroit de l’ancienne maternité, le bus 49 à un itinéraire allongé et le bus 56 nous amène directement à la gare Saint-Charles. Pas de TC lourds mais des TC tout de même. Toujours sur la Belle de Mai, le PLUI prévoit de “raser” les derniers commerces essentiels rue Loubon, pour un projet de TC, qui n’est pas compréhensible non plus dans le PDUI.
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Mon bon Benoît, le transport collectif est politique et le projet de la métropole en est l’exemple même.
Alors, au lieu de rester suspendu aux lèvres de Martine sur ce dossier montez un dossier technique en parallèle, et l’idée de notre électeur du 8e est tout à fait pertinente. Démontrez techniquement avec l’aide des techniciens lyonnais que la métropole n’est pas dans le vrai,c’est votre droit d’élu et de maire.Rien ne vous en empêche.
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Que de bonnes idées dans les commentaires !
@ Stéphane Coppey: à première vue votre idée paraît complètement déconnectée de la situation réelle, mais à la réflexion vous avez sans doute raison: à moins d’un projet ambitieux du type réseau RER à l’échelle métropolitaine, on ne s’en sortira pas.
@ Rémi Baldy: merci pour cet article et en particulier pour avoir pointé les aberrations du projet. Parce ce qu’entre nous, cette proposition de liaison par câble jusqu’à l’hôpital Nord, est-ce que c’est autre chose qu’un crachat à la figure de ceux qui doivent s’y rendre ?
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Et encore Vassal aurait pu proposer aussi une navette fluviale sur le ruisseau des Aygalades pour rejoindre l’Hôpital Nord quitte à se ficher de la tête des gens
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“la métropole prévoit 500 kilomètres de piste soit presque autant que l’existant (700 km)”
A condition de considérer que les zones qui servent de parking ( Bd de Paris) et autres tracés où il est impossible de circuler en vélo (le contre sens rue Paradis) puissent être considérés comme des pistes cyclables.
Effectivement bosser sérieusement sur l’existant est déjà le premier boulot à entreprendre et qui ne coute pas grand chose. Sauf qu’un téléphérique ou un Loop ça fait plus de bruit, beaucoup de bruit pré électoral..
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Quelle rigolade de (tous) vous lire.
Entre celui qui veut un tramway à la belle de mai, contredit par celui qui y habite considérant que le quartier est bien desservi, celui qui accuse les décideurs de racisme en favorisant le sud au nord, contredit là aussi (à juste titre) par un habitant du « sud », celui qui quoi qu’on lui propose considère que ce ne sera jamais assez, celui qui lorsqu’on lui parle cyclable, dénonce une des seules à contre sens de la Ville en en faisant une généralité et j’en passe… je plains vraiment Benoit et Martine.
Je me demande même quel plaisir ont-ils à se voir critiquer toute la journée.
🙄🙄
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Ah je me disais, il fait la sieste.Mais nous avons bien fait de patienter.Cela vaut sa dose.
Contrairement à ce que vous affirmez il y a énormément de pistes dites cyclables a contre sens.La belle de mai nous dit qu’il y a des transports en commun dans son quartier,oui et alors ,quelle nouvelle.Vous voudriez peut être les supprimer ?.
Vous faites bien évidemment une fausse interprétation du commentaire de 8e ,comme dab.
En revanche que pensez vous du téléphérique pour l’hôpital Nord, Idée géniale de votre modèle Martine qui là dépasse mes attentes les plus folles en matière d’inepties, du tunnel non pas sous la Manche mais sous l’étang de Berre pour relier l’aéroport idée des comiques de la CCI. Le comble étant des remontées mécaniques entre Vitrolles et l’aéroport.
Mais je sens que n’avons pas encore tout vu.
Peut-être des ballons dirigeables,des pousses pousses,la téléportation quantique, le transport par des drones à air comprimé ou Dieu sait quoi encore.
Mais votre pudeur, votre retenue vous empêche d’apporter une précision à votre rire, c’est que face à la qualité des transports gérés par la métropole qui n’a qu’une vingtaine d’années de retard , avec des exemples fabuleux comme Capitaine Geze,vous riez, mais jaune.
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Eh oui, ça vous surprend peut-être, Pierre Vassal, mais les commentaires ici sont aussi un lieu de débats contradictoires où chacun apporte son point de vue, sans prétendre à la vérité révélée. Et ça fait des années que ça dure.
Il n’y a que vous ici pour passer votre temps à critiquer stupidement les autres lecteurs du haut de vos certitudes.
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je ne suis pas étonné que les électeurs marseillais aient eu envie de virer l’équipe gaudin. Par contre sur marsactu on accueille volontiers pierre12 , vous êtes un peu le fossile de l’ancienne équipe. Vous me faites bien rire, tellement vous êtes caricatural.
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