[Document] Comment la métropole veut doper l’économie en misant sur l’attractivité
Après l'agenda des transports métropolitains, Marsactu a mis la main sur le grand dessein d'Aix-Marseille Provence en matière d'économie. Pour attirer les entreprises et les cadres qui vont avec, la métropole espère développer son attractivité mais reste vague sur les moyens de réduire les inégalités dans la métropole.
Le président de la métropole et sa vice-présidente en décembre 2016.
Commentaires
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Félicitations pour l’exercice de synthèse ! Mais quelle indigestion de franglais ! La “relocation” des cadres, c’est le bouquet, pardon, le top ! Mise à part l’irritation linguistique, je trouve que ça révèle la faiblesse d’une vision qui se prétend affranchie du complexe du “challenger” (bis) ou du rattrapage… mais qui ne trouve pas d’autres sources d’inspirations que l’hégémonie culturelle du business anglo-saxon.
Certaines des études qui sous-tendent cette “stratégie” sont de grande qualité, mais je suis plus sceptique quant aux lieux communs prétendûment innovants – pardon, “disruptifs”. Derrière leurs habits neufs, j’y vois la continuation, voire l’accentuation d’une politique qui se donne comme objectif de conformer le territoire aux attentes des détenteurs du capital (ce n’est pas un gros mot, c’est un synonyme factuel de “investisseurs”). Certes, les investissements sont indispensables et il faut attirer ceux qui ont l’argent, puisqu’il n’est plus question de “prendre” l’argent là où il est, par une fiscalité qui permettrait plus d’investissements publics. Mais les intérêts du capital sont-ils les mêmes que ceux du territoire et de ses habitants ? Jusqu’à quel point, à quelles conditions ?
prendre l’argent là où il est (si au moins on le “prenait” vraiment
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Bonjour, je n’avais pas lu votre commentaire avant de publier le mien, mais je constate que nous nous rejoignons : “je trouve que ça révèle la faiblesse d’une vision qui se prétend affranchie du complexe du « challenger » et “s’engager dans une course à la séduction avec une épine dans le pied (dont tous les acteurs connaissent l’existence), n’est-ce pas un abus de fierté ?”
Cdt
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Cette novlangue mâtinée de franglais est le nouveau langage des cagoles.
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Merci pour votre article et votre chapeau d’intro qui pose bien le problème « Pour attirer les entreprises et les cadres qui vont avec, la métropole espère développer son attractivité mais reste vague sur les moyens de réduire les inégalités dans la métropole ».
En effet si le chômage, la pauvreté, les inégalités au sein d’un territoire qui « repousse plus qu’il n’attire », l’insécurité (« …maltraité par une presse nationale qui préfère entretenir les clichés ») semblent faire partie du diagnostic établi par la Métropole, ces faiblesses (/swot) ne semblent pas traitées dans la stratégie envisagée. Un peu comme si la stratégie le développement économique de la Métropole pouvait s’affranchir de chercher à améliorer la situation sur ces sujets-là !
Il relève pourtant du rôle de la Métropole de veiller à ce que son développement soit harmonieux. En ne s’attaquant pas à ces/ses problèmes elle s’engage sur la voie de la facilité. Mais s’engager dans une course à la séduction avec une épine dans le pied (dont tous les acteurs connaissent l’existence), n’est-ce pas un abus de fierté ?
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Merci Benoît pour cet article. Par contre, suis-je le seul a avoir des problèmes pour visualiser / télécharger le document?
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“Tout juste nouveau-nee”, Aie! Permettez-moi de dire que “nouvelle-nee” se dit aussi. Ce n est pas un gros mot. On commence a dire dans les services de natologie “le bebe” et la ” bebee” . Je vois deja les crispations des lecteur.e.s. mais bon! Hier etait le 8 mars. Journee Internationale des droits des femmes. Et la lutte contre les stereotypes, y compris dans leur expression grammaticale c’est 365 jours sur 365.
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Pour faire un peu café du commerce j’ai noté avec intérêt l’allusion à la “Fête des lumières” de Lyon comme “référence” attractive don la métropole pourrait s’inspirer. Quand on sait que des quartiers entiers de Marseille sont plongés dans le noir dès la nuit tombée sans aucune raison ni explication, on trouvera l’évocation plutôt cocasse.
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Pour l’explication, je suggère de demander à M. Miron. Je vous la fais courte : “tout le monde n’a pas envie d’avoir de la lumière dans sa rue, c’est une question de responsabilité des parents”, etc.
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Ah M. Miron, un des excellents éléments du Gaudin Circus. Cependant au cirque, il existe les clowns tristes, ici nous nous avons les clowns pathétiques.
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D’autres que moi n’arrivent pas à télécharger le document de travail?
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Bonjour, voici un lien direct https://marsactu.fr/wp-content/uploads/2017/03/Agenda-du-développement-économique.pdf
Cela doit être dû au module de visualisation des documents. Nous allons tâcher de corriger le bug.
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