Renaud Muselier, Martine Vassal : la tentation du grand écart

Actualité
le 23 Avr 2021
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Le président de la région et la patronne du département cherchent à élargir leur majorité en tirant vers les soutiens du président de la République. Au risque de faire douter une partie de leur base.

Le président de région, Renaud Muselier, en 2019 (Photo : Emilio Guzman)
Le président de région, Renaud Muselier, en 2019 (Photo : Emilio Guzman)

Le président de région, Renaud Muselier, en 2019 (Photo : Emilio Guzman)

L'enjeu

Face au risque RN et une gauche ragaillardie par le Printemps marseillais, les deux sortants tentent d'agréger des soutiens divers sur leur nom.

Le contexte

Après la perte de la mairie de Marseille, le parti Les Républicains veut tout faire pour conserver le département et la région.

Si les “oui” se font attendre, les deux champions de la droite provençale ne font plus aucun mystère de leurs candidatures. Renaud Muselier à la région et Martine Vassal au département seront sur la ligne de départ en juin. Dans les deux équipes, les stratégies s’affinent en bonne intelligence. “On est obligés de s’entendre avec deux élections le même jour, mais il faut bien dire que c’est sur la région qui a la main et sur qui se porte la lumière”, estime un cadre de la droite locale.

Le principal point commun de leurs stratégies réside dans une tentative d’élargissement de leur base. Pour éviter que la région ne bascule au RN ou aux mains d’une hypothétique gauche unie, Renaud Muselier claironne sa stratégie “PCR” pour “projet, compétences, République” depuis plusieurs semaines. Afin de laver la défaite des municipales à Marseille et pour décourager les envies de conquête du Printemps marseillais, Martine Vassal prépare, elle, une bannière commune pour des candidats issus d’horizons divers baptisée “Provence unie” surfant sur son bilan de mandat et la gestion de la crise sanitaire.

“À Marseille, la division a mené à la perte”

Le président de région est au cœur d’un enjeu national autour du soutien d’élus de droite au président de la République. Ces dernières semaines, il a semblé se ménager toutes les possibilités. Lors d’une ultime conférence de presse mercredi 21 avril dans son costume de président de région, Renaud Muselier a ouvert une nouvelle fois grand les bras : “Je suis partisan de l’unité. On a bien vu à Marseille que la division a mené à la perte”. Avant de rappeler que sa majorité mêlant LR et soutiens du président de la République – au premier rang desquels le Modem – a su rester unie pendant six ans de mandat.

Il pondère d’emblée : “Jamais je ne pourrai m’entendre avec En Marche, c’est pour ça qu’il n’y aura pas d’étiquettes.” Partant de là, de nombreuses options sont ouvertes et plusieurs sources indiquent que la secrétaire d’État Sophie Cluzel, la tête de liste investie par La République en marche pour ce scrutin, se serait vue proposer de conduire une éventuelle liste d’union dans le Var. “Si l’accord se fait, avoir lancé une secrétaire d’État [chargée des personnes handicapées depuis 2017, ndlr] comme ça dans l’arène et la laisser se fracasser devant tout le monde, c’est pas terrible”, regrette une macroniste en vue. Pour l’heure, Sophie Cluzel poursuit sa campagne et a organisé un premier meeting numérique. Plusieurs membres de la majorité dont la députée européenne Sylvie Brunet, le secrétaire d’État à la ruralité Joël Giraud et même le président du groupe LREM Christophe Castaner y sont allés de leur intervention.

“Il faut tout faire pour que Muselier rassemble”

Dans le parti, plusieurs acteurs de premier plan dont l’ex-ministre de l’Intérieur continuent à plaider pour s’entendre avec celui qui est aussi à la tête de l’Assemblée des régions de France. Sans se prononcer clairement, la députée marseillaise Claire Pitollat note : “C’est une situation difficile. Ce que je sais, c’est que le président [Muselier, ndlr] (1) a dit qu’à la fin, il faudrait se rassembler.” Proche de LREM dont il fut un candidat aux législatives en 2017, le sociologue Jean Viard s’est, lui aussi, déclaré, dans La Provence, favorable à un grand rassemblement. “Une région d’extrême-droite serait catastrophique. Il faut tout faire pour que Renaud Muselier, qui se revendique gaulliste, fasse son 18 juin et rassemble des grands intellectuels, des grands chefs d’entreprises, des grands acteurs culturels”, explique-t-il à Marsactu. Renaud Muselier a lui spontanément exprimé avoir “bien aimé ce qu’a dit M. Viard”.

Hors Marseille, des élus divers-gauche “héritiers du defferrisme” devraient être sur les listes Vassal.

Au bateau bleu, Martine Vassal monte quant à elle un casting concentré sur les conseillers départementaux sortants. Il devrait inclure quelques marcheurs, mais surtout des conseillers sortants venus de la gauche. “Ce sont des héritiers du defferrisme que l’on récupère, ce ne sont pas des gens incompatibles avec nous”, analyse un cadre. Sur la liste s’insèreront, selon nos informations, Nicole Joulia, première adjointe divers gauche d’Istres, en binôme avec le premier magistrat de gauche de Fos-sur-Mer Jean Hetsch. Il prendra ainsi la suite de son prédécesseur à la mairie René Raimondi. À l’extrême opposé, le sortant berrois venu du RN et rallié à LR Jean-Marie Verani pourrait être candidat à sa succession : “on ne va probablement pas aller jusqu’à le soutenir, mais il n’aura peut-être pas quelqu’un contre lui”, pèse un autre cadre de l’équipe Vassal.

Ça tangue à la droite de LR

Ces mouvements d’élargissement parallèles ne sont toutefois pas sans susciter des remous à droite. Côté région, Renaud Muselier qui peut compter sur les soutiens des maires Macron-compatibles de Nice et de Toulon Christian Estrosi et Hubert Falco sait les réticences que l’ouverture suscite. Notamment chez le député des Alpes-maritimes Éric Ciotti et son homologue vauclusien Julien Aubert. Ce dernier, qui était vice-président du conseil régional au début de cette mandature, le reconnaît sans détours :

“J’ai dit à Renaud Muselier que je ne serai pas sur une liste qui comporte madame Cluzel ou des députés en Marche. Aujourd’hui, je sais que cette hypothèse est sur la table mais peut-être qu’il va s’apercevoir qu’il y a plus à perdre d’un côté qu’à gagner de l’autre. Ce serait une grave erreur et ça donnerait l’impression que nous sommes les mêmes. Je ne combats pas Macron à Paris pour me retrouver dans la région avec ses amis.”

Au niveau départemental, les mêmes inquiétudes existent. “Le parti de Julien Aubert, Osez la France, représente une partie de la droite des Républicains, très représentée, surtout dans notre région. Très clairement, des gens peuvent se sentir floués par le patchwork que nous constituons, alerte un membre de l’exécutif départemental sortant. Il faut maintenir le soutien des troupes et parfois distribuer des compensations. Mais on n’aura pas des strapontins à distribuer à tout le monde et ça risque de tirer”. Chaque grand écart a ses tiraillements.

(1) : précision du président concerné. La formulation précédente laissait une ambiguïté entre Renaud Muselier et Emmanuel Macron.

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Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    J’ai adoré Viard au sujet de Muselier “Une région d’extrême-droite serait catastrophique. Il faut tout faire pour que Renaud Muselier, qui se revendique gaulliste, fasse son 18 juin et rassemble des grands intellectuels, des grands chefs d’entreprises, des grands acteurs culturels”,
    Et nous pauvres pécheurs, simples quidam sommes peu de choses, ne faisons pas partie des gens importants,nous ne sommes là que pour payer leurs impôts.
    Viard sociologue oui ,option cireur de pompes.
    Allez Viard à la soupe !

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    • Malaguena/Jeannine Malaguena/Jeannine

      oh là il ne faut pas critiquer viard ex gauche, moi il m’a blacklistée sur twitter, il est macroniste mais il ne faut pas le critiquer lui aussi, c’est ce ces gens là “Monsieur” donnent des leçons, il s’était présenté et il a perdu donc il s’accroche. Il est CIREUR DE POMPES et pas qu’en option

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  2. julijo julijo

    viard était surtout guériniste….. il lui manque une boussole !!
    Alors là le yoyo du ravi mumu, je trouve ça plutôt amusant, car je ne me risquerai pas à voter pour eux….mais je pense qu’il faut quand même se dire, que la droite, de macron au rn est fort capable de se débrouiller et de s’unir. pas facilement, mais ils vont probablement y arriver.
    et la gauche n’y arriverais pas ? y aurait il des responsables de gauche qui ressembleraient aux irresponsables de droite ?? des egos aussi énormes et des gens intéressés comme vassal, estrosi, falco…etc. prêts à tout pour le “Pouvoir” ?

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  3. Alceste. Alceste.

    Soyons clairs , je ne vote pas FN et ne le ferais jamais. Mais il y a une question que je me pose et je ne dois pas étre le seul. Nous allons avoir droit au chiffon rouge du front national durant cette campagne, comme les autres d’ailleurs, est ce que les élus ( et candidats) de droite ou de gauche se sont posés la question de savoir pourquoi les gens votent front national ? Se sont’ils posés la question de leurs propres actions ?. J’ai sûrement raté un épisode ou deux , mais à ma connaissance, la réponse semble non .

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    • Jacques89 Jacques89

      Je ne pense pas qu’ils soient aussi détachés que vous le dites. Je pencherais plutôt sur un manque d’argumentation face à des discours « réalistes ». Que ce soit les républicains ou les socialistes, ils ont tous contribué au saccage des services publics et en priorité celui de l’éducation. Difficile, aujourd’hui de prendre des positions contraires. Dire que nous devons sortir de cette Europe pour mener la politique sociale qui a marqué les années De Gaule c’est aussi difficile pour un socialiste que pour un LR.

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  4. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Ces deux articles croisés sur les régionales (et les départementales) montrent l’ampleur de la catastrophe mais aussi ce que c’est que faire de la politique : les partis politique se renforcent en s’élargissant, les sectes en excluant… les premiers sont aux affaires, les seconds gesticulent dans l’opposition et encore, s’ils sont élus…
    Ce n’est pas seulement à Viard qu’il manque une boussole, c’est aussi au pôle progressiste, dire : “social, républicain, écologiste, citoyen, etc.” tout ça ce ne sont que des mots creux en l’absence d’un projet de société (je regrette de ne pas pouvoir souligner ces derniers mots). Que veut-on ? Quelles forces sociales représente-t-on ? Comment unifie-t-on les bobos du Camas à Marseille, les habitants des ZUP et des ZEP qui ne votent plus, les habitants dispersés dans le mitage urbains de l’arrière pays qui veulent des services publics, ceux de la côte qui ne peuvent plus se loger à cause des prix tirés vers le haut par le tourisme ? La Gauche ferait bien de se poser ce genre de question de manière organisée et collective, faire des “assises” et des conventions pour réfléchir, se doter de groupes de travail et d’experts au niveau régional, etc. Savoir ce que l’on veut faire et ce que l’on peut proposer à une majorité de la population dont on doit représenter et défendre les intérêts, c’est quand même plus important que de savoir comment on se partage des sièges que l’on ne va pas gagner… pour ne rien dire de cette façon de réclamer l’aumône des strapontins à Muselier et à Vassal… tout en expliquant que c’est pour barrer la route au RN ! (il a bon dos le RN…)

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      il me semble me souvenir que Terra Nova le réservoir d’idée de la gauche a rappelé au PS que sa base électorale n’est plus dans les ZUP et les ZEP mais au Camas il n’y a donc aucun avantage à
      unifier les deux mais comme les ZUP et LES ZEP ne votent pas il ne reste qu’à chercher à plaire au Camas qui est aussi le terrain de chasse de LR, LREM et RN CQFD

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    • Alceste. Alceste.

      Cher Félix, posons nous une deuxième question.
      Pourquoi les bobos du Camas qui sont sympas au demeurant n’ont rien en commun avec les ZRP et autres ZUP ?.La réciproque fonctionnant bien entendu.

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      @Brasilia8 et Brallaisse
      Voilà les réactions auxquelles il faut faire la chasse dans nos têtes ! Si on ne cherche pas ce qui rassemble mais se crève sans cesse les yeux sur ce qui sépare, on est sûr d’installer la droite et l’extrême-droite aux affaires pour longtemps… sans compter l’extrême fatigue de la démocratie qui se répand…
      Ni les classes populaires (aujourd’hui divisées sur des clivages étrangers à leurs intérêts réels : “de souche” VS “issu de l’immigration récente” ou “gilets jaunes péri-urbains” VS “habitants des quartiers sensibles”), ni les nouvelles classes intellectuelles (très disparates économiquement entre intellectuels précaires Bobos, start-upeur, cadre qualifiés, mais très unifiées idéologiquement comme l’ont montré des ouvrages récents… et le score du PM au Camas), ne sont toutes seules une majorité politique ou sociale.
      La question qui se pose c’est de proposer la construction d’une telle majorité : c’est ça un projet de gauche, la recherche de l’unité politique entre les classes populaires et les classes moyennes progressistes

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    • Avicenne Avicenne

      Mais que vous a fait le quartier, c’est plutôt sympa ?!

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  5. Manipulite Manipulite

    Jean Viard qui a été conseiller rémunéré du projet écocide Europa City va se retrouver allié à EELV pour soutenir Muselier.
    Museau fait démarcher par son cabinet pléthorique au conseil régional paca de sympathiques “acteurs culturels” subventionnés, pour appeler à sa propre candidature.
    “Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup” disait la grand mère de Martine Aubry.
    Pas sûr que l’entre soi des signataires de pétition qui vivent d’argent public arrive à convaincre les électeurs.
    Aux départementales des épines dans le pied de Vassal comme par exemple à Aix où son sortant Jean Marc Perrin a une candidate de Joissains face à lui.

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  6. BRASILIA8 BRASILIA8

    si je comprends bien Mr Félix WEYGAND le projet de gauche c’est de rassembler
    chouette programme mais rassembler sur quel programme celui de Hollande qui avez comme ministre Macron .Le PS s’est converti depuis longtemps à l’économie libérale a préféré s’occuper du mariage pour tous ce qui n’était pas un projet rassembleur à part au Camas et a fini avec la loi sur le droit du travail El Khomeri
    je sais pas vous mais moi je n’appelle pas cela de gauche

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    • julijo julijo

      je signale, comme d’autres l’ont fait sur le fil des commentaires que “il est temps” travaille depuis un moment déjà sur un programme…mais est-ce que cela intéresse les média ?…ça ne fait pas le buzz, c’est bien trop sérieux et cohérent !!

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  7. MarsKaa MarsKaa

    Intéressant ce que vous dîtes Felix Weygand, je suis bien d’accord, avec notamment :
    “Savoir ce que l’on veut faire et ce que l’on peut proposer à une majorité de la population dont on doit représenter et défendre les intérêts, c’est quand même plus important que de savoir comment on se partage des sièges que l’on ne va pas gagner…”
    Et
    “c’est ça un projet de gauche, la recherche de l’unité politique entre les classes populaires et les classes moyennes progressistes”.
    Une majorité au pouvoir, quel que soit l’échelon, n’est pas là pour servir les intérêts d’un groupe social contre les autres, mais bien de servir les intérêts collectifs et communs. Avoir par exemple, un urbanisme contrôlé et concerté avec les intéressés, des transports en commun, des écoles, des lieux de loisirs… cela traverse les groupes sociaux.

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    • MarsKaa MarsKaa

      Mais cette discussion concerne davantage l’autre article, sur la gauche 😉

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Bien sûr MarsKaa, sauf que les groupes sociaux ont des intérêts différents, souvent contradictoires et même franchement antagonistes et que “l’intérêt général” c’est une résultante de la tension entre ces intérêts… quand tout va bien ! Quand on est de gauche on est là pour représenter et protéger les intérêts des boursiers et des travailleurs et quand on est de droite ceux des héritiers et des rentiers… Disons que les intérêts des boursiers et des travailleurs sont plus contributifs “aux intérêts collectifs et communs” que ceux des héritiers et des rentiers 😉

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  8. MarsKaa MarsKaa

    Il est clair que la droite regionale cherche par tous les moyens à conserver le département et la region. Il ne manquerait plus qu’ils perdent ! Inimaginable pour les LR locaux.
    Ceci dit, la couleur politique dominante dans les communes, et départements de notre region est depuis quelques années franchement bleu, bleu foncé même.
    Le rassemblement de la droite, de EELV-MODEM-LREM à LR jusqu’aux franges du RN est fort probable.
    Leurs intérêts sont communs.
    Si même la vieille gauche socialiste s’y raccroche… (on sait pourquoi : les places au soleil. Même conception de la politique).
    La force de Vassal Muselier c’est de pouvoir rassembler toute cette droite là. Ils n’ont rien à craindre du FN en developpant les discours sur la sécurité, la laïcité…
    les électeurs de droite se mobilisent pour ces élections, l’échec de Vassal aux municipales les a assommés, là ils se ressaisissent.
    La victoire du PM aurait dû enclencher une dynamique à gauche. Depuis le fameux switch, et les debuts laborieux du mandat municipal, c’est tout l’inverse qui se passe.
    Ce n’est pas le FN qu’il faut combattre à ces élections, mais tout cet agrégat de droite.

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    • Pierre12 Pierre12

      Pas faux.
      La dynamique s’enclenchera lorsqu’il y aura des résultats ou au moins des projets.
      C’est bien de promettre monts et merveille, le faire c’est mieux.

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  9. BRASILIA8 BRASILIA8

    l’agrégat de “gauche” ne risque pas de battre qui que ce soit

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  10. Alceste. Alceste.

    Félix ,si vous me permettez,c’est un peu plus compliqué.

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Oui ! Mais on n’est pas en position de noircir des pages là !

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  11. jemamo13 jemamo13

    Pourquoi continuer à attribuer le label divers gauche à Bernardini et Joulia à Istres? Ils ne sont de gauche que le temps l’élection et ensuite avec Vassal dans les actes.

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    • Mistral Mistral

      Mais il y a dans la majorité municipale de Bernardini des gens qui se réclament de la gauche et qui milite pour une liste unique à gauche !
      Dans ce département les étiquettes ne veulent plus rien dire, seul les intérêts personnels comptent.
      Et si pour définir la gauche on prend la définition de Gilles Deleuze il n’y a pas baucoup d’élus de gauche dans cette Région !
      “Être de gauche c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi ; être de droite c’est l’inverse. ” Gilles Deleuze.

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  12. Jacques BOYER Jacques BOYER

    Merci Monsieur Mistral!

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