Raccordement des éoliennes en mer : un “fuseau de moindre impact” aux larges problématiques
Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français (RTE) vient de rendre public le chemin qu'emprunteront les câbles reliant les éoliennes flottantes au large de Fos à la terre. Avec des conséquences sur l'environnement et les activités humaines.
Les trois éoliennes de la ferme pilote Provence grand large, à 17 km au large de la côte. (Photo : VA)
Violette Artaud
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Bonjour Marsactu, et merci pour cet article sur ce projet en particulier. Je suis très surpris de certains chiffres avancés. Êtes-vous en mesure de sourcer les configurations 19×13 et 33×15 avancées pour la ferme et son extension ? Les 130 kg/m avancés pour le câble sous-marin semblent erronés. 30 à 50 seraient plus raisonnables, à moins d’inclure les matelas de stabilisation dans ce décompte.
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Bonjour, concernant le nombre d’éoliennes et leur capacité, les chiffres correspondent à ceux avancés lors du débat public autour de ce sujet. Vous les trouverez notamment dans notre article qui fait état de cette étape ici : https://marsactu.fr/les-futurs-parcs-deoliennes-flottantes-en-mediterranee-au-coeur-dun-debat-public/ .
Les 130 kg/m de câble sous-marin sont eux inscrits dans le document élaboré par RTE à destination les acteurs conviés à la concertation “Fontaine” et que Marsactu s’est procuré.
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la masse volumétrique du cuivre est 9g par cm3, si vous avez 3 câbles de 30 cm de diamètre
Faites le calcul sur 1m c’est à dire 100 cm et vous serez surpris du résultat
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Ce n’est pas le conducteur qui pèse lourd mais l’armure : un transport de 250 MW sous une tension de 225 kV ça nous donne un courant de 111 A maximum donc un courant équivalent à celui qui passe dans des câbles de démarrage d’une batterie.
Donc une section de 1 cm² de cuivre ou 2 cm² d’aluminium est suffisante, pour être sûr, on peut doubler ou tripler.
Pour info le diamètre d’un câble de ligne à haute tension, c’est à peine plus que celui d’une pièce de 2 euro.
Le doc “https://assets.rte-france.com/prod/public/2024-08/2024-08-02-fos-sur-mer-depliant.pdf” à la page 14 donne le détail du câble, les 80 à 130 kg par mètre sont surtout le résultat de l’armure qui entoure le câble
Mais avec tous ces navires qui laissent trainer leurs ancres pour bousiller les câbles c’est peut être une sage précaution.
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Ce n’est pas le conducteur qui pèse lourd mais l’armure : un transport de 250 MW sous une tension de 225 kV ça nous donne un courant de 111 A maximum donc un courant équivalent à celui qui passe dans des câbles de démarrage d’une batterie.
Donc une section de 1 cm² de cuivre ou 2 cm² d’aluminium est suffisante, pour être sûr, on peut doubler ou tripler.
Pour info le diamètre d’un câble de ligne à haute tension, c’est à peine plus que celui d’une pièce de 2 euro.
Le doc “https://assets.rte-france.com/prod/public/2024-08/2024-08-02-fos-sur-mer-depliant.pdf” à la page 14 donne le détail du câble, les 80 à 130 kg par mètre sont surtout le résultat de l’armure qui entoure le câble
Mais avec tous ces navires qui laissent trainer leurs ancres pour bousiller les câbles c’est peut être une sage précaution.
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En complément de mon commentaire précédent, je m’interroge sur un certain manque de recul pris sur certains impacts potentiels du projet. Quel risque acoustique pouvant sérieusement affecter les dauphins lors de la pose d’un câble ? Quant au risque de pollution accidentel des cours d’eau par les engins de travaux, peut-on les comparer aux fuites d’huile de nos véhicules individuels ? Si un traitement très attentif de ces sujets est indispensable, autant vu la sensibilité des lieux que des gabegies passées sur notre territoire,
je vois ici une couverture à la “Fais-moi peur”.
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L’idée ici n’est pas de “faire peur”, ni de décrier l’éolien. Simplement de faire état des problématiques environnementales qu’il soulève localement.
Bien à vous
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