Derrière le riz camarguais, l’histoire des Indochinois “immigrés de force” en Provence
L'histoire des milliers de travailleurs forcés indochinois employés pendant la deuxième guerre mondiale reste méconnue. Pierre Daum, journaliste qui a déterré ce secret douloureux de l'époque coloniale, co-signe avec l'auteur de bande-dessinée Clément Baloup un ouvrage tout en nuances sur le sujet.
Image tirée du livre Les Linh Tho, immigrés de force.
Commentaires
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De très nombreux acteurs de cette période sont enterrés dans les fosses communes du carré indochinois du cimetière saint pierre.
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Certains de leurs descendants font des carrières remarquables.
Salut à Fabrice
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Merci pour cet article. Très intéressant de découvrir cette histoire méconnue en effet, y compris par beaucoup de ceux qui font valoir aujourd’hui cette production “de terroir”.
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Merci pour cette info, que je ne connaissais pas, ça rappelle aussi l’histoire des enfants réunionnais importés de force dans les campagnes françaises. Et pour la ville de Marseille, certains élus prennent histoire et mémoire pour deux méchants gros mots…
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Je ne connaissais pas cette histoire, merci d’avoir attiré notre attention dessus. Cruelle ironie que les places dans les bateaux de retour de ces hommes quasiment réduits en esclavage aient été prises par des soldats envoyés pour reconquérir une colonie – et non “calmer les rébellions” comme il est écrit avec un excès d’euphémisme. A la faveur de la seconde guerre mondiale et de la déroute française, puis japonaise, les peuples d’Indochine avaient pratiquement gagné l’indépendance, avant que l’armée française à peine reconstituée pour participer à la libération de la France soit expédiée pour restaurer l’ordre colonial, ce qui entraînera un cycle horrible de plus de 30 ans de guerres sur le sol vietnamien.
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Un film documentaire de 52 minutes a également été tiré en 2015 du livre de Pierre Daum: “Riz amer” d’Alain Lewkowicz et Pierre Daum (52′), produit par Pointe sud productions et diffusé sur France 3. Les principaux survivants et acteurs de ce chapitre méconnu, étouffé et mal assumé de l’histoire du riz camarguais y apportent leur témoignage.
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Je connaissais deja cette histoire douloureuse. Rien de nouveau.
Cela merite toutefois d’etre rappelé
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