Procès du drame de la rue d’Aubagne : radioscopie d’une municipalité dysfonctionnelle
Appelé à la barre, l'ancien adjoint à la prévention des risques Julien Ruas devait répondre des manquements qui lui valent d'être sur le banc des prévenus. Son interrogatoire permet de dresser le portrait d'une ville figée où chacun travaille dans son "couloir de nage", sans se préoccuper de régler les problèmes.
Julien Ruas est le seul élu municipal mis en examen dans ce dossier. (Dessin : Ben 8)
Commentaires
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En janvier 2001 un important glissement de terrain a eu lieu à la Valentelle
https://cinememoire.net/notice?num_seq=15331
Bien que le terrain soit privé , le promoteur étant défaillant, la Ville de Marseille est intervenu et fait réaliser à ses frais les travaux de mise en sécurité : pouvoir de police du maire et les très onéreux travaux de confortement des terrains en espérant, via le tribunal, se faire rembourser les sommes avancées !
Je ne me souviens pas du nom de l’élu à la sécurité
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Il y a quelqu’un pour dire au tribunal et aux parties civiles que la ville de Marseille est dotée d’un service de l’audit interne, l’inspection générale des services ?
Et que cet IGS est mouillée jusqu’au cou sur le manque d’effectifs du SPGR et sur la gestion de la crise et du service des périls pendant la crise ?
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Merci pour cet article !
Il est important de rappeler que le spgr avait les moyens d’intervenir en amont des procédures de péril dans le cadre d’un marché de prestations intellectuelles externalisé, pour diagnostiquer des immeubles potentiellement dangereux et accompagner les procédures administratives et juridiques qui auraient pu aboutir à des travaux d’office.
Il est dramatique que Julien Ruas n’ait pas saisi l’importance de ce marché et ne se soit pas assuré de sa mobilisation , alors qu’un budget de 6,5 millions d’euros y était alloué. Cet outil, le bout de la chaîne des procédures qui permet à l’institution de se substituer aux propriétaires défaillants, aurait pu éviter un drame.
Et Malgré les effondrements, malgré l’alerte qui lui avait été faite en avril 2020 par les ingénieurs et architectes sous sa délégation, M. ruas ne s’est pas assuré de la reconduction de ce marché, non reconduit jusqu’à la fin de son mandat désastreux Il n’a pas répondu à l’appel de détresse de son personnel, même après les effondrements, ne sachant que répondre aux questions qui lui étaient posées par l’excellent président du tribunal.
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Ok Emmanuel avec le début de ton post. Mais la fin doit être nuancée. En 2020 à la DPGR il y a un service des travaux d’office qui est opérationnel avec 3 agents et un marché est en cours de reconduction. Et il a été répondu à l’appel des architectes : ils ont reçu à l’été 2020 une formation sur plusieurs jours sur la LHI et une autre sur plusieurs jours également sur le péril structurel, formation donnée par les experts du CSTB et sur-mesure pour les 3 fenêtre marseillais notamment.
Il ont eu le renfort de mes compétences d’ingénieur en construction et architecte et je les ai accompagnés physiquement et en responsabilité sur tous les cas les plus délicats.
Par contre les recrutements étaient bloqués. J’ai découvert ensuite que c’est l’IGS et la RH qui les bloquaient, tout en me laissant conduire des entretiens de recrutement par dizaines…
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En 2020 les agents des périls ont aussi eu le renfort d’une juriste affectée à temps plein à la DPGR.
Très efficace.
La DPGR était très efficace. C’est Amico qui l’a dit cf. La Marseillaise en juin 2021.
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En effet Dominique, il a été répondu à l’appel des architectes à l’été 2020, et donc après le départ de Julien ruas. Et ce courrier fait bien mention de l’absence de marché sur les travaux d’office, quasi un an et demi après les effondrements. Je pense que l’on dit la même chose 🙂
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En fait les réponses aux demandes des architectes étaient déjà dans les tuyaux en mai 2020 lorsque leur courrier est balancé dans la presse.
La création de la DPGR en 2019 c’est la réponse à la crise et aussi aux préconisations du rapport Nicol.
Ruas ne le revendique pas pour sa défense.
Car sa ligne de défense c’est qu’il ne pouvait rien faire.
Et la création de la DPGR en 2019-2020 prouve le contraire : effectif montés jusqu’à 120 agents, jusqu’à 14 ingénieurs et architectes des périls, regroupement de péril et insalubrité, création service travaux d’office, enclenchement des réparations définitives et périls ordinaires, et engagement massif des signalements article 40 des “marchands de sommeil” au procureur.
Mais en vérité c’est plus le bilan de la directrice Sandrine Dujardin que de l’élu qui laissait faire.
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Gaudin qualifiait le rapport Nicol de brûlot politique qu’il était nécessaire d’ignorer superbement.
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On reproche à Ruas de ne pas avoir obtenu assez de moyens en homme pour que ses services fassent le job correctement et signalent à l’époque tous les immeubles en péril.
Si tous les élus qui laissent faire ou ne font pas la demande, ou encore n’obtiennent les moyens requis pour que l’administration fonctionne se retrouvaient devant les tribunaux, on devrait revoter souvent.
Il faut un élu coupable, on l’a trouvé.
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Si l’on compare avec la situation de 2001 , voir plus haut, on constate que les élus on totalement abandonner le secteur des périls . Ruas n’est sans doute pas le seul responsable mais il a accepté la délégation en connaissance de cause
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