Étang de Berre : une étude fait le lien entre pollution industrielle et risque sanitaire
Air Paca, l’association de mesure de la qualité de l’air agréee par l’État, vient de publier une étude qui fait clairement le lien entre la pollution industrielle et certaines pathologies. Un lien qu’une enquête universitaire avait déjà mis au jour. Avec un train de retard, l'étude d'Air Paca constitue un petit pas vers une nouvelle prise de conscience des pouvoirs publics.
L'usine Arcelor de Fos-sur-Mer (Photo : Clémentine Vaysse)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
“Une prise de conscience qui, si elle arrive enfin, aura pris bien du retard.” Grâce à une irresponsabilité collective dont les élus locaux ne peuvent pas s’exonérer : si la carte des pollutions et des risques sanitaires associés désigne quelques zones problématiques, elle montre aussi que les grands axes de transport sont concernés.
A ce propos, qu’ont fait tous ces élus, ces dernières décennies, pour desserrer l’emprise du tout-bagnole sur le territoire ? Rien. Quand ils n’ont pas nié le problème, comme celui – et non des moindres – qui répète régulièrement que, “ici, le mistral nettoie l’air”. Tout le monde a reconnu l’auteur d’une telle stupidité : il s’agit du Gaudinosaure.
Se connecter pour écrire un commentaire.
C’est rigolo, comme on a besoin de 30 ans d’études pour “savoir” que le tabac tue, que le nucléaire irradie, que le glyphosate arrive jusqu’au corps humain, que les nano-particules passent à travers les membranes cellulaires, … Le principe de précaution semble trop incompatible avec l’ordre économique mondial pour être appliqué: sommes-nous riches et malades, où certains prennent-ils la richesse en laissant la maladie aux autres ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Une précision sur le dernier paragraphe : la DREAL a intégré à sa création des DRIRE, chargées du suivi des industriels. Celles-ci étaient historiquement, et sont toujours, chargées de diminuer à intervalles réguliers (et conformément à la loi) les quantités de pollutions autorisées aux différentes entreprises (pour faire simple).
Ce travail ne s’est jamais arrêté et les pollutions industrielles ont drastiquement diminué au 21ième siècle sur pas mal de composés autour de l’Etang de Berre (même si une bonne partie de ce qui a été émis avant est encore dans l’environnement, dans les sols notamment !)
Evidemment ça ne veut surtout pas dire qu’il n’y a plus rien à faire… Mais parler de “prise de conscience tardive de l’Etat” et de ses services relève, au mieux, d’une méconnaissance de l’acttn régalienne que celui-ci mène sur les installations classées pour la protection de l’environnement.
Se connecter pour écrire un commentaire.