[Petites histoires de résidences fermées] Mixité sociale et vue sur mer
Certaines copropriétés choisissent un matin de fermer un accès, puis un autre, quand d'autres sont vendues sur plan avec barrières et portails dernier cri. Mais ces choix, privés, ne sont pas sans conséquences pour l'espace public. Ce troisième épisode se penche sur les Terrasses de la Méditerranée, résidence cossue en plein quartiers nord, où les copropriétaires ont découvert, parfois malgré eux, la mixité sociale.
[Petites histoires de résidences fermées] Mixité sociale et vue sur mer
Articles liés
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
La mixité sociale c’est bien sur le papier , mais il faut la vivre ! !!
Désolée, mais il y a un monde entre le savoir vivre ensemble de certains locataires des appartements subventionnés ( la majorité ) et les propriétaires résidents.
Les uns vivent dans l’irrespect total des règlement de copropriété et les autres “subissent ” jusqu’à ce que cela devienne tellement intenable qu’ils vendent en bradant .
La boucle est bouclée et les copropriétés se dégradent pour le plus grand bénéfice des bailleurs .
Se connecter pour écrire un commentaire.
Des élus municipaux absents ou je-m’en-foutistes, des transports en commun déficients : bon résumé de la “gestion” de Marseille depuis deux décennies. Les promoteurs sont aux commandes et, pour le reste, chacun est prié de se démerder.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci Lisa pour ce reportage que je trouve poignant parce qu’il est plein de nuances. Le désarroi est le mot clé, vous l’employez à juste titre à un moment. Les copropriétaires rencontrés ne sont pas des caricatures de petits-bourgeois repliés sur eux-mêmes et leur propriété, ils ont voulu jouer le jeu de la mixité sociale dans les cadres et les limites proposés par le “modèle néolibéral” de l’offre résidentielle décrit en fin d’article. Petit à petit, “la confiance se fissure, sans que personne ne parviennent vraiment à l’expliquer” : pour moi ce constat amer et déroutant condense l’évolution globale notre société. Peu de gens la souhaitent vraiment, la majorité la regrette et la subit tout en y participant.
Se connecter pour écrire un commentaire.