Olivier Mateu, l’habile et radical patron de la CGT13 qui veut déloger Philippe Martinez

Portrait
le 31 Jan 2023
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Lutte contre la réforme des retraites, candidature inopinée au poste de secrétaire général de la confédération, le bouillant patron de l'union départementale CGT des Bouches-du-Rhône aime avoir plusieurs fers au feu. Le leader syndical, tenant d'une ligne dure, sait se montrer aussi ambitieux qu'offensif.

Olivier Mateu, secrétaire de l
Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, à Marseille, le 19 janvier 2023. (Photo : Emilio Guzman)

Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, à Marseille, le 19 janvier 2023. (Photo : Emilio Guzman)

Olivier Mateu a le moral. À intervalles réguliers, la porte du bureau du secrétaire fédéral de l’union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, niché au 4e étage de la Bourse du travail à Marseille, s’ouvre. Ici hochement de tête, là un pouce levé, plus loin un “ça se passe bien”, soufflé avant que la porte ne se referme. Olivier Mateu sourit. C’est bon signe, assure-t-il. Les remontées des unions locales sont positives et promettent, ce mardi 31 janvier, un défilé encore plus nourri, pour cette deuxième manifestation de lutte contre la réforme des retraites, organisée à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales.

C’est pour les moments de cette intensité que vibre de son propre aveu ce Port-de-Boucain de 48 ans, dont 27 passés à militer au sein de la Confédération générale de travailleurs. “Je serais menteur si je vous disais que ça ne me fait pas plaisir”, savoure-t-il. Son bureau a des airs de musée miniature des combats de la gauche aux XXe et XXIe siècles. Un poster du président vénézuélien Nicolás Maduro voisine avec un drapeau palestinien et un hommage au résistant et militant communiste Missak Manouchian. Fidel Castro, Che Guevara et Hugo Chávez sont aussi de la partie. Dans la vitrine de la bibliothèque, le livre L’Espoir au présent, de Georges Marchais trône en majesté.

Pour certaines fédés, Mateu, c’est un militant hors-pair, pour d’autres, c’est un stalinien et pour la confédération, c’est un emmerdeur.

Une source à la CGT à Montreuil

Au milieu de cette décoration bardée de symboles, Olivier Mateu est chez lui. Il est, depuis 2016, l’homme-orchestre de l’union départementale des syndicats CGT des Bouches-du-Rhône, forte de 32 000 adhérents, l’une des plus importantes de France. Le grand manitou des luttes locales séduit ses troupes par sa capacité – parfois musclée – à ferrailler, autant qu’il angoisse les instances nationales par sa radicalité. “Pour certaines fédés, Mateu, c’est un militant hors-pair, pour d’autres, c’est un stalinien et pour la confédération, c’est un emmerdeur. Il est sans doute un peu tout cela à la fois”, résume-t-on dans les couloirs du siège de la confédération à Montreuil. À ce portrait contrasté, il faut ajouter une nouvelle touche : Olivier Mateu a annoncé fin décembre vouloir briguer le fauteuil du secrétaire général Philippe Martinez. Avant même le 53e congrès qui décidera de sa succession en mars à Clermont-Ferrand, s’écrit d’ores-et-déjà un bras de fer entre deux cultures de l’engagement : consensus contre ligne dure.

Panthéon familial

Pull Lacoste bleu, barbichette blanche, yeux gris-verts, verbe vibrionnant. “J’ai toujours été à gauche”, rembobine le leader syndical à la carrure imposante. Il déroule une histoire familiale où l’engagement irrigue les générations. Le panthéon est riche. Il y a Manuel, le grand-père, parti prendre les armes à 17 ans avec les anarchistes contre les forces franquistes pendant le Guerre d’Espagne, “parce qu’il était trop jeune pour s’engager dans les brigades internationales”. Et puis les parents Mateu. Le père est soudeur puis fonctionnaire à la mairie de Port-de-Bouc, la mère assistante-maternelle puis agent dans la même collectivité. Tous deux assument de solides responsabilités à la CGT comme au PCF locaux. Leur fils adhère aux jeunesses communistes à 12 ans : “À grandir dans ce contexte, forcément, il y a des ambiances et des valeurs qui s’imprègnent.”

L’anarcho-syndicalisme “fondateur”, transmis par le grand-père puis le père, reste des décennies plus tard la boussole d’Olivier Mateu. Celle qui lui permet de discourir des fondamentaux de la CGT, autour d’une table de réunion encombrée de tracts et de gobelets de café frappés du logo du syndicat. La fameuse “double besogne” du syndicat : “défendre le quotidien des travailleurs et penser une société nouvelle”. Elle passe, selon sa dialectique, par un combat acharné contre “la radicalisation du capitalisme”, qui demande “de repenser la production, lever la main de la finance sur l’organisation des choses, sinon on sera toujours dans l’accaparement des richesses au détriment de l’intérêt général”. Très soutenu par la fédération de l’industrie lourde, il ajoute à ce socle l’écologie, pour faire bonne mesure.

Olivier Mateu, secrétaire de l’union départementale de la CGT, en conversation avec Jean-Luc Mélenchon, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, à Marseille, le 19 janvier 2023. (Photo : Emilio Guzman)

Références d’avant 68

Ce cadre posé fait parfois lever les yeux au ciel de ses homologues. “Il nous ressert le même discours des cocos depuis 90 ans. La société évolue et lui est tanqué, il n’a pas avancé d’un poil”, pique un élu CFDT. Même lecture, une fois poussée la porte d’une autre centrale syndicale locale : “Il a une conception très archaïque de l’action syndicale, il s’appuie sur une vision du salariat qui n’est plus, avec des références politiques d’avant 68.” Mateu et son UD toujours proches de la Fédération syndicale mondiale, l’internationale syndicale des pays de l’Est restée très stalinienne, sont capables de rédiger des communiqués parfois lunaires. Comme début mars dernier, cette réaction à l’invasion russe en Ukraine, qu’on croirait composée durant les plus beaux épisodes de la guerre froide :

“L’OTAN, l’UE et les USA portent une lourde responsabilité dans l’escalade guerrière en
Ukraine, où des milices fascistes persécutent depuis 2014 les Ukrainiens russophones de la région du Donbass.”

Au gré des entretiens, se dessine le tableau d’une union départementale “rouge parmi les rouges”, fidèle à un ADN local “plus radical qu’ailleurs, historiquement ancré”, rappelle l’historien Robert Mencherini. Olivier Mateu y voit une caricature grossière de lui-même et de ses troupes. Entre deux cigarettes, il fustige ce portrait dans lequel il ne se reconnaît pas. “Pour certains je suis stalinien, pour d’autres je suis mélenchonien, pour beaucoup je suis un dangereux gauchiste. Le plus emmerdant ce serait d’être rien.” L’UD13 et son patron, sont de ceux que la confédération de Montreuil scrute avec une once de crainte et d’intérêt mêlés : “Olivier a impulsé une ligne très offensive qui n’est pas partagée par tous chez nous. On peut se questionner sur les fonctionnements internes, les dynamiques à l’œuvre, mais c’est aussi un personnage qui peut fasciner.” 

Ni tiède, ni rond

Trop radical, Mateu? “C’est un opiniâtre. Pas un tiède. Il ne passe pas forcément par le consensus, mais ça porte aussi ses fruits”, confirme Sandy Poletto, représentant CGT au sein d’Arcelor-Mittal à Fos-sur-Mer et élu d’opposition apparenté Europe écologie-Les Verts à Istres. Sur la même ligne, Christian Pellicani, président du Mouvement national de lutte pour l’environnement (MNLE Réseau Homme & Nature) et élu PCF du 1er secteur à Marseille se félicite, lui, de la gestion qu’Olivier Mateu a eue de dossiers locaux épineux et emblématiques. Il cite Fralib, où les ex-salariés d’Unilever ont repris l’usine de thé à Gémenos en Scop, la centrale de Gardanne et la pétrochimie : “C’est facile de caricaturer quelqu’un qui porte des combats difficiles. Moi je trouve qu’il est dans l’action et pas figé sur ses positions.”

Si être radical, c’est refuser d’accepter les règles injustes, je le revendique. Je le serai jusqu’à la fin de ma vie et j’espère que la CGT le sera pour l’éternité.

Olivier Mateu

La question de son extrémisme, qui revient sur le tapis à chaque bisbille avec la confédération, agace le principal intéressé. “Si être radical, c’est refuser d’accepter les règles injustes, je le revendique. Je le serai jusqu’à la fin de ma vie et j’espère que la CGT le sera pour l’éternité quel que soit le pouvoir en place”, évacue-t-il. Puis, lançant un gros caillou dans le jardin des instances nationales et de Philippe Martinez, il ajoute : “Si être rond et moderne, c’est se coucher en permanence, je vois pas l’utilité“.

Sur ce terrain, Olivier Mateu trouve un allié inattendu en la personne de Patrick Rué, secrétaire général des territoriaux FO de Marseille. “C’est un gros leader, un homme de conviction qui tire la CGT vers le haut. Et quand on sent qu’on n’avance pas, ça ne fait pas de mal d’aller vers quelque chose de plus musclé”, salue-t-il, surpris lui-même de tresser les lauriers de son principal rival syndical. “Je n’aurais jamais autant dit de bien de quelqu’un de la CGT !”, rigole le patron de FO à Marseille. Quant à la rugosité, voire la brutalité de son homologue dans certains combats, Patrick Rué, en fin connaisseur des arcanes syndicales, la nuance. La voix de stentor de Mateu, ses sourcils froncés et ses grosses pognes taillées pour distribuer des bourre-pif ? “C’est une image qu’il se donne. Ça lui permet d’intensifier son écho médiatique. Mais c’est surtout de la com’.” Comme son aîné de chez FO, l’homme ne dédaigne pas d’apparaître dans les médias.

En ces temps de désamour syndical, il faut reconnaître au Port-de-Boucain une vraie capacité à fédérer. Il s’appuie notamment sur ses talents d’orateur, mâtinés du cinglant humour local : “Il est capable de finir un discours sur une fausse citation de Kim Jong Un [le dictateur nord-coréen, ndlr] qui va faire marrer tout le monde. Il parle avec son franc parler de Port-de-Bouc à tout le monde de la même façon : à un ouvrier comme à un préfet. C’est sûr, c’est pas Laurent Berger qui parle comme ça !”, se délecte Charles Hoareau, militant CGT de toutes les luttes locales depuis 37 ans, qui le connaît bien.

Une prise de pouvoir “brutale”

Quelques jours avant le premier défilé contre la réforme des retraites, la CGT locale se rassemble un soir pour une retraite aux flambeaux sur la Canebière. Pas une démonstration de force, il y a là 300 personnes environ. Mais le rassemblement donne à voir Olivier Mateu, chapka sur la tête, au milieu de ses troupes. “C’est ses grognards”, analyse un cadre d’une autre centrale syndicale. “Ceux sur qui il s’appuie et avec qui il tient tout le département depuis 2016.” Cette année-là, en février, Olivier Mateu prend la tête de l’union, dans une révolution de palais.

“Une forme de putsch, retrace une source à Montreuil. Les conditions du passage de relais n’ont pas été très respectueuses et les camarades ont pu le vivre comme une forme de violence.” Ce que confirme une source interne, dans un soupir : “C’était brutal, ça a laissé des traces. On s’est tus dans l’intérêt de l’organisation.” Du PCF à la CGT, en passant par les autres organisations syndicales, ils ne sont pas légion, d’ailleurs, à vouloir s’exprimer sur Olivier Mateu. Au pire, les interlocuteurs se referment comme des huîtres, au mieux, ils lâchent quelques phrases sous couvert d’anonymat. L’homme serait clivant, dogmatique et éruptif dans ses réactions.

Au cœur du cortège de la manifestation contre la réforme des retraites, à Marseille, le 19 janvier 2023. (Photo : Emilio Guzman)

Dans cette fédération pilotée par celui qui est toujours forestier-sapeur détaché et rémunéré par le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, “il n’y a pas un cheveu qui dépasse”, ricane un syndicaliste marseillais. Un militant associatif, par ailleurs adhérent de la CGT le regrette : “C’est impossible de travailler avec [Olivier Mateu] lorsqu’on n’est pas dans la ligne ou qu’on s’organise différemment. Du coup, politiquement, l’UD est absente d’autres combats à cause de cette posture”. Jeremy Bacchi, sénateur PCF des Bouches-du-Rhône, fait partie des rares à louer “la volonté de convergence” du leader cégétiste, “sa capacité à ouvrir la CGT à d’autres forces de progrès”.

Son peu de goût pour l’unité syndicale n’est pourtant un mystère pour personne. Lui qui accuse régulièrement Philippe Martinez de “choix politiques” qui “brouillent les repères” en cédant trop de terrain aux autres organisations, CFDT en tête.

Ce procès en absolutisme, le boss de la CGT 13 l’évacue d’un revers de main. Mais il ne rechigne pas “être un peu binaire” parfois. Adepte du “avec moi ou contre moi”, Mateu justifie le silence à son égard par l’échéance du congrès à venir : “C’est dommage si certains s’empêchent de parler. C’est peut-être qu’ils ne veulent pas insulter l’avenir.” Comprendre que l’issue du grand raout de la cégète en mars dépend, au moins un peu, de lui.

Candidature pas entérinée

On y revient à ce congrès. La candidature d’Olivier Mateu n’est pas officiellement entérinée par un comité confédéral national (CCN), mais le prochain a lieu mercredi 1er et jeudi 2 février. Ses troupes ne désespèrent pas de voir, si sa candidature n’apparaît pas à l’ordre du jour, convoqué un CCN extraordinaire qui lui permettrait de se présenter. Pour l’heure, bien calé dans sa chaise, il explique d’un ton matois que “la commission exécutive de l’union des syndicats CGT des Bouches-du-Rhône a décidé de mettre cette candidature à disposition”. Jouant la candeur de celui qui, tel un candidat à un télé-crochet, aurait été inscrit à son corps défendant par un ami conscient de son potentiel. Depuis Montreuil, on décrit une réalité forcément un peu différente : “Olivier a posé sa candidature de son propre chef et sans aucun échange préalable avec les autres UD. Ce qui a irrité certains secrétaires. Après coup, il y a eu une réunion des UD où il a été un peu secoué.”

Qu’à cela ne tienne, Olivier Mateu a déjà gagné son pari. Même s’il apparaît pour l’un de ses détracteurs comme “le populisme incarné”, il a réussi à challenger la décision de Philippe Martinez de proposer la candidature de Marie Buisson, comme seule successeuse potentielle. S’il est “minoritaire”, comme le fait encore remarquer Patrick Rué de FO, sa candidature génère le débat et instille le doute en interne. “Il y a des désaccords, bien sûr, mais ça vous le saviez avant de venir, s’amuse le leader buccho-rhodanien. Ces désaccords ne sont pas un drame, ils créent de la confrontation”. Avant d’offrir un ultime sourire gourmand : “Ça va être une belle bataille.” Un combat de plus, une nouvelle occasion de vibrer. À peine l’adrénaline des manifestations contre la réforme des retraites retombée.

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Quel travail journalistique ! Quel portrait ! L’interessé, diverses sources, de la nuance, sans indulgence pour autant..

    J’en retiens que cet homme a des convictions et un vrai parcours militant, dans des luttes difficiles, mais aussi que c’est un homme d’un autre temps, malgré son relatif jeune âge, avec des repères et une pratique quelque peu périmés… et puis un homme d’appareil.

    Pas sûre que ce soit ce dont la CGT ait besoin aujourd’hui au niveau national. Tous les syndiqués ne sont pas des métallos ou des ouvriers territoriaux proches du PCF version G.Marchais… et le contexte économique et social français n’est pas celui du triangle Martigues-Port de Bouc-Fos.

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  2. Alceste. Alceste.

    Vous voulez mon sentiment ? Non.
    Je vous le donne quand même : inquiétant, Bompard à côté serait un presque democrate.

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    • vékiya vékiya

      il parait même que bompard et mateu mangent des enfants

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  3. jemamo13 jemamo13

    Joli portrait d’un maillon du cloaque Marseillais. Il y’a bien que Bacchi qui le trouve ouvert, c’est vrai qu’il ne dénonce jamais les tambouilles locales. C’est une forme de facilité de s’attaquer au “grand capital” en ne parlant pas de ce qui fâche localement.

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  4. Pascal L Pascal L

    “L’anarcho-syndicalisme “fondateur”, transmis par le grand-père puis le père, reste des décennies plus tard la boussole d’Olivier Mateu.”
    Ah bon ??? Je vois plutôt une famille et un parcours de spécialiste de l’appareil PCF “avant 68”, rien à voir avec les anarcho-syndicalistes en tout cas

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  5. Peuchere Peuchere

    Il a le regard de Staline

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    • julijo julijo

      ah, peuchère pour lui…. et presque les moustaches de hitler ?

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  6. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    Syndiqué CGT, retraité, si il remplace Martinez, ils pourront se brosser pour ma cotis 2023, déclarations sur l’invasion de l’Ukraine obligent…..

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  7. julijo julijo

    j’avoue, j’ai un peu du mal….

    je n’ai pas, et pas eu de carte syndicale de la cgt dans ma vie professionnelle ; donc je ne suis ni intéressé, ni sensible à un tel portrait : en bref, je m’en fous, ils font bien ce qu’il veulent c’est un choix qui concerne les adhérents.

    egalement c’est une info, un des grands syndicats français “risque” de mettre à sa tête un genre d’avatar de maduro, castro, marchais, manouchian… (et vu plus haut staline !) c’est du lourd !!
    mais à quoi ça sert ?

    ravi d’apprendre qu’il a quand même eu une vie riche, et bien remplie….

    c’est qui le prochain sujet “hagiographique” , coralie bonnefoy ? saade, riciotti, muselier , payan, rubirola ? allez, courage !

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  8. Malaguena/Jeannine Malaguena/Jeannine

    Quand y aura t il une femme à la tête de la CGT !!

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    • Patafanari Patafanari

      Qui vous dit qu’il est binaire ?

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    • zaza zaza

      Thibault a tout fait pour que Maryse Dumas n’y soit pas, Mateu fait tout pour que Marie Buisson n’y soit pas
      plus misogyne que ça tu meurs !

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  9. Lila Lila

    Article qui ne s’intéresse à la forme et pas au contenu. Rien que quand tu commence par “patron de la CGT” c’est déjà une façon de cracher son venin …

    Ensuite cette vision caricaturale et anti-communiste primaire marque vraiment la vision d’une bobo qui parle à un ouvrier pour la première fois de sa vie.

    Enfin : anarcho-syndicalisme ?… soyez sérieux 2 minutes parce qu’à force d’employer des mots qu’on ne comprends pas on finit par dire de la merde.

    Mention spéciale niveau journalistique : on interroge des membres de FO pour savoir ce qui se passe dans la CGT. Ah vous êtes forts … trop forts…

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    • Alceste. Alceste.

      Cela fait mal quand l’on appuie dessus.Hein !

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Et sinon, sur le fond, à part qualifier aimablement une journaliste de “bobo” – mot dépourvu de sens utilisé pour disqualifier quelqu’un quand on n’a aucun argument – et critiquer le vocabulaire, avez-vous vous-même des éléments de “contenu” à nous apporter ?

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    • Lissia Lissia

      Effectivement ! C est vrai que l avis, appuyé, de M. Rué est tout à fait surprenant ici….
      Mais je me demande si ce n est pas M. Rué qui s est …rué sur un micro qui passait par là pour donner son avis (surplombant la situation comme si son point de vue et son arbitrage étaient requis), pour se refaire à pas cher une petite santé médiatique vu que ça ne va pas trop fort chez eux cette année. Et puis, justement dans ce contexte, il vaut mieux ne pas insulter l avenir…

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  10. Richard Mouren Richard Mouren

    J’ai un problème avec ce papier. D’abord le titre: Philippe Martinez ne peut pas statutairement se représenter, donc Olivier Mateu se peut pas vouloir le déloger. Ensuite “habile et radical” sont des épithètes qui donnent déjà un parti-pris au texte qui va suivre (de même que “bouillant, ambitieux, offensif” dans le chapeau de l’article). Il est donc candidat au secrétariat général de la CGT contre la candidate présentée par le secrétaire sortant, Marie Buisson issue de l’Education Nationale et accessoirement porteuse à la CGT d’un mouvement écologique plutôt contre le nucléaire et les centrales à charbon.
    Je n’ai pas de sympathie spéciale pour la CGT en général et pour l’union départementale 13 en particulier mais j’aimerais que Marsactu reste dans son rôle d’information et d’enquête sans tomber dans la logorrhée scripturale du type presse people. Ceci dit, demander à notre Rué de donner son avis sur Mateu, c’est assez rigolo, en effet.

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