Narcotrafic : les surveillants pénitentiaires face au “venin” de la corruption
La question de la corruption de certains fonctionnaires pénitentiaires inquiète de plus en plus. S’il n’est pas nouveau, le phénomène est aggravé par la surpopulation carcérale et par la politique de recrutement. En témoigne une affaire concernant un agent des Baumettes, jugée par le tribunal correctionnel de Marseille le 5 mars dernier.
La prison des Baumettes 2 en Juin 2023. (Photos : LD)
Cet article de Feriel Alouti a été publié par notre partenaire Mediapart. Nous en publions une version plus courte, en conservant les éléments liés à notre zone de couverture éditoriale, Marseille et sa région.
Commentaires
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La faillite de l’Etat.
A Marseille. Et dans toute la France (pour ceux qui aussi ont pu lire l’article original sur Mediapart).
Un pauvre gardien qui prend deux ans de prison, à juste titre, pour corruption passive, alors que des centaines de délinquants, corrupteurs actifs, sont en liberté.
Que chacun relise l’article calmement et essaye de le transposer depuis la France dans un “pays moins avancé”, disons par exemple le Mexique ou l’Indonésie. Pas un mot ne serait à changer.
Mediapart et Marsactu nous apportent une preuve supplémentaire que la France est largement avancée dans son processus de tiersmondisation.
Il faut revoir notre modèle de société dans son entièreté.
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N’importe quoi!
Malheureusement, à la relecture, ça ne prouve pas du tout ce que vous dites.
Et des votre premier paragraphe, votre raisonnement, totalement ideologique, s’effondré.
La corruption est la seule chose qui peut effondrer un État. Heureusement en France la Justice est toujours indépendante!
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Et notre système de financement des services publics probablement. L’indigence est la première vulnérabilité des missions régaliennes d’un état.
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@RML
A la vôtre!
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aujourd’hui, quel que soit le service public concerné, on arrive très vite à la conclusion que les coupes sombres en personnel depuis probablement plus de 20 ans ont eu un effet délétère, voire létal, dans de nombreux secteurs.
l’administration pénitentiaire n’y échappe pas.
(comme l’école, les hopitaux, les transports, la police….)
alors évidemment ce pauvre “dylan”, menacé lourdement a craqué. sans formation adéquate, il a certainement été très vite repéré comme vulnérable.
c’est très triste.
le binome ministériel police-justice pointe le menton, annonce des mesures quasi violentes sur ce sujet….aujourd’hui et depuis 15 jours, les agents sont “attaqués” plus ou moins gravement…et alors ???? pas de résultat, en 15 jours ? quelle efficacité ! depuis, ça continue allègrement, oserais-je dire.
comment mettre en place une procédure d’embauche, de formation, de surveillance ? et sans réformer le système de financement des services publics ? un “cice” pour les prisons ?
de l’ironie : “La tendance actuelle est de donner deux postes à un même agent plutôt que de mettre deux agents par poste”
tellement vrai pourtant, alors oui, c’est sûr, mieux vaut en rire.
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