Marseille : un week-end solidaire, populaire ou à la mer
Marseille : un week-end solidaire, populaire ou à la mer
« Face à la xénophobie et la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité » . Le ton est donné. Alors que la politique du gouvernement concernant les Roms, entre autres, fait des remous de Bruxelles à l’ONU en passant par le Vatican, les Marseillais sont, comme dans de nombreuses autres villes de France, à donner de la voix. Ca se passe samedi à 14h30 sur le Vieux-Port et c’est à l’appel de 50 organisations dont des poids lourds du mouvement associatif comme la Cimade, Emmaüs, SOS Racisme, mais aussi les principaux syndicats (CFDT, CGT, SUD, FSU…) et partis de gauche (PS, PCF, Parti de gauche, NPA, Europe Ecologie).
« Il ne s’agit plus du débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté républicaine, mais bien d’une volonté de désigner comme a priori dangereuses des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale. Quelle que soit la légitimité que confère l’élection, aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite » , clame leur communiqué commun.
La galère comme point commun
Rebelote le lendemain, sur le sujet plus spécifique des Roms, avec un « après-midi de solidarité » organisé de 15h à 19h au Dock des Suds, sous l’égide de plusieurs associations et du festival des cultures tziganes Latcho Divano. Moyennant une participation de 5 euros destinée à soutenir les familles concernées, un spectacle « hip-hop et jazz manouche » sur le génocide des tziganes de la compagnie Mémoires Vives sera présenté, ainsi que le film « De squat et squat » de Dominique Idir, co-fondatrice de l’association Artriballes, bien connue à Noailles.
Pas très loin de là, à la Friche de la Belle de Mai, le festival Paroles de galère tiendra sa première édition. Celui-ci se veut « à l’image de la radio : ouvert à tout public et résolument populaire. Il se veut celui de tou-te-s celles et ceux qui ont une parole à dire, avec ou sans papiers : habitant-e-s des quartiers, précaires, actrices et acteurs du mouvement social, radioteuses et radioteurs, plasticien-nes, performeur-ses, vidéastes, chanteur-ses, musicien-nes« , annonce le site. Au programmes : débats, concerts, ateliers radio etc.
Et pour se rafraîchir l’esprit et s’alléger le coeur, deux possibilités. Septembre en mer, qui vous propose de suivre la régate de la Route des Îles depuis un bateau, ou pourquoi pas une initiation au kayak de mer au coucher du soleil (dépêchez-vous c’est ce soir mais il y aura des séances de rattrapage). Ou le festival Aires Libres, centré sur les « nouvelles musiques » et qui quitte l’écrin du parc Borély pour le cadre enchanteur de l’Etang des Aulnes à Saint-Martin-de-Crau. Avec en prime des ateliers artistiques, des visites nature…
Le site Non à la politique du pilori
Le site du festival Paroles de galères
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