"Marseille Provence 2013 a une double agence de communication parisienne"
"Marseille Provence 2013 a une double agence de communication parisienne"
Vigouroux n'est ni le fils de l'ex maire de Marseille, ni le frère de celui de Miramas. Cela ne l'a pas apparemment pas empêché de créer une des plus importantes agences de communication indépendantes marseillaise, l'agence Tina/ Marsa@work, de 30 salariés et 3,7 millions de chiffre d'affaires. Il est aussi à la tête de l'UCC Med et défend sa profession, qui représente entre Perpignan et Nice, 150 millions de CA et 1300 emplois.
Son principal combat est de mettre en place une relation plus juste, plus loyale et plus transparente entre les principaux annonceurs régionaux et leurs prestataires en communication dont Guillaume Vigouroux est aujourd'hui le porte-parole. Des budgets com' qui émanent principalement des collectivités locales, grandes consommatrices de publicité, surtout dans la région. "40% des budgets en Paca sont des budgets publics", nous a expliqué le président de l'UCC Med. Il vient d'ailleurs d'adresser une lettre ouverte aux élus de la région Languedoc-Roussillon pour réclamer "l'instauration de nouvelles règles, claires, éthiques et responsables pour garantir la transparence au sein de la communication publique".
À Marseille, la situation n'a pas l'air d'être plus facile. Et même si Vigouroux est très optimiste pour MP 2013 : "on a un micro climat ici grâce à la capitale culturelle et tous les annonceurs veulent y participer, nos camarades de Nice et de Montpellier nous envient". Il regrette que les agences de communication locales n'aient pas pu plus travailler pour les grandes campagnes de communication qui commencent à apparaître sur les 4 par 3 de la ville. Comme celle du Mucem – "un musée au bord de la mer, eh ben on ne se refuse rien" – ou de l'association MP 2013 – "descendez à la capitale", toutes 2 réalisées par des agences parisiennes. Si des appels d'offre ont été mis en place – sauf semble-t-il pour la campagne de MP 2013 : "on ne l'a pas vue passer en tout cas", nous a déclaré Guillaume Vigouroux. Et comme il fallait une expérience "dans les musées nationaux" les agences locales n'ont pas pu gagner. Forcément. Peut-être faudra-t-il installer un jour un "small local act" ?
Commentaires
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Ou un local business act, non, j’ai l’impression qu’ils veulent des annonceurs pas très small justement 😉
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Sans faire de l’anti-parisianisme, cette campagne avec un slogan pareil ne pouvait être que parisienne ! Descendez à la capitale ! En même temps Marseille est au Sud c’était pas très compliqué… Sauf qu’ils n’ont pas pensé aux Corses… Mais ça tombent bien eux aussi ça leur arrive de “descendre”. Est-ce que cette campagne est déclinée en anglais pour l’Europe ? Si c’est le cas on ne verra pas beaucoup d’espagnol, ni d’italiens, ni de grecs, ni de portugais en 2013…
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Voilà un homme positif même si il peut être un peu amer . Il est optimiste quant à la mobilisation des marseillais autour de cet événement, comme moi !
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Après avoir eu les artistes amers de n’avoir pas été sélectionnés, voilà les hommes de pub. On dirait que cette ville considère MP2013 comme une manne devant obligatoirement leur tomber dessus. Qu’ils soient meilleurs que les autres, et on les choisira à coup sûr !
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Pour répondre à jml13, comment peut-il demander aux pros marseillais de la com, d’être bons, puisqu’ils n’ont pas étés consultés.
Ces campagnes parisiennes, une fois de plus, ridiculisent Marseille et font apparaître cet événement européen majeur comme une foire de campagne.
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Il faudrait veiller à ce que des associations entiérement financées par des subventions appliquent des régles de consultation plus ouvertes.. si non, c’est encore la porte ouverte aux dévives. Et avec 30 salariès, le bonhomme a dèjà une trés belle agence, il aurait été en capacité de répondre.
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Sinon on fait comme les chinois : si une entreprise non-marseillaise veut un marché ici, elle s’allie avec une entreprise locale. Comme ça on leur pique leur savoir-faire en prime. Vaqui.
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