Franck Allisio (RN) présente une partie de son équipe de campagne pour les municipales 2026
“Une campagne est une guerre de mouvement”, dit-il. Raison pour laquelle, Franck Allisio — député et délégué départemental du Rassemblement national (RN) dans les Bouches-du-Rhône — choisit donc d’avancer ses pions rapidement ces derniers jours. Après avoir annoncé sa candidature à la mairie de Marseille, le 18 juin dernier, Franck Allisio a rassemblé “une première salve” de ses troupes en vue de la préparation des élections municipales de 2026 à Marseille.
Sans surprise, le leader départemental du parti d’extrême droite était entouré de ses collègues parlementaires — Olivier Fayssat, Monique Griseti et Gisèle Lelouis — et d’élus locaux ou régionaux frontistes comme Bernard Marandat ou issus de l’UDR (Union des droites pour la République, le parti d’Éric Ciotti), tels que Jean-Baptiste Rivoallan. Il s’agit là pour Franck Allisio de “l’ossature” de l’équipe RN pour la campagne à venir, ses “futurs adjoints”, s’il est élu en mars prochain. Olivier Rioult, transfuge du camp Vassal, se voit confier le poste de directeur de campagne et de porte-parole du candidat.
À l’automne, le projet, dont le credo est “Marseille en ordre”, devrait être affiné et “d’autres noms et des surprises” devraient être annoncés, promet Franck Allisio. D’ici là, le doute sur le mode de scrutin retenu — par secteurs ou sur l’ensemble de la ville — devrait être levé. Interrogé sur un potentiel rapprochement avec le sénateur d’extrême droite, Stéphane Ravier (ex-RN, ex-Reconquête), prêt à se lancer pour 2026, l’actuel chef départemental dit de pas imaginer voir partir Stéphane Ravier en solo à l’assaut de la mairie de Marseille : “Il faut avoir l’intelligence de ne pas faire la même erreur deux fois”, dit-il en faisant référence à 2022, lorsque Stéphane Ravier avait “trahi Marine”. Il ajoute : “Quand nous nous voyons, nous nous saluons. Il n’y a pas un mur de Berlin entre nous.” Mais de-là à parler de main tendue, il est trop tôt : “On verra”, répond Franck Allisio. Ce dernier est l’objet d’une enquête pour détournement de biens publics, comme Marsactu l’a révélé. “Un non-sujet”, évacue-t-il.
Commentaires
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faut-il avoir un cerveau, un casier judiciaire vierge et des posts inattaquables sur les réseaux asociaux ? si oui franky va ramer
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yeeees !!! ravi !! j’ai enfin vu la photo de la député de mon secteur (1ere à gauche)
je n’avais pas fait attention pendant la campagne et depuis, plus personne ne l’a vue !!
et j’étais à l’affut….la vraie arlésienne !
sinon belle brochette.
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S’il s’agit de Monique Griseti, on peut voir sa tête à sa permanence parlementaire au croisement de la rue de l’Audience et du chemin des Accates, qui a été ouvert le… 1er avril (ce n’est pas une blague).
En revanche, il est aussi rare de voir sa permanence ouverte que la députée en réel. 🙂
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Évidemment les détournements de biens publics sont un “non sujet” au RN, évidement !
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Alors par principe ils ne sont pas coupables ils subissent des procès politiques !
Quand il y a un vol de voiture et que le voleur est condamné, c’est le voleur qui est incriminé
Quand il y a un assassinatou un meurtre et que l’assassin est condamné, c’est l’assassin qui est incriminé
Quand il y a un abus de bien sociaux, un vol de fonds publics, de la corruption avérée, et qu’un élu est condamné, et bien ce sont les juges qui sont incriminés…..
Il y a comme une espèce de logique qui est installée depuis longtemps.
Au FN/RN le principe de base c’est : innocents ./
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Un vrai renouvellement, Marandat, vieux lepéniste tendance Jean-Marie, qui considère que “le fascisme est une fête”. C’est peut-être vrai, mais à condition de n’être ni noir, ni arabe, ni gay, ni juif, ni musulman, ni pauvre, ni femme, ni progressiste, ni écolo…
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