Logement social : des promesses de papier ?
Depuis un an, le préfet met la pression sur 42 communes pour rattraper leur retard en matière de logement social. Plus de trois-quarts de ces "contrats de mixité sociale" ont été ou vont être signés dans les semaines à venir. Sur le papier, les engagements sont précis. Mais les discours aux administrés laissent peu de doute sur la volonté de certains maires de continuer à traîner des pieds.
Plan-de-Cuques a signé début mai un contrat de mixité sociale (photo Elodie Crézé)
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Ils sont vraiment formidables, tous ces élus de la République qui ont décidé, de leur propre chef, de ne s’occuper que d’une partie de la population du pays et de considérer que l’autre partie n’avait pas droit à l’existence. Au risque de prononcer un gros mot, je suis vraiment tenté de parler de forfaiture.
Ceci étant, je trouve que certains d’entre eux font preuve d’une coupable mollesse. “Les populations des quartiers Nord de Marseille, j’en veux pas. Les populations de l’étang de Berre, j’en veux pas.” Pourquoi l’auteur peu recommandable de ces propos ne met-il pas ses actes au niveau de ses idées en proposant de supprimer physiquement les “populations” qui le gênent ? Et pour être cohérent avec le culte de la “préférence locale”, pourquoi n’interdit-il pas à ses administrés d’occuper tout emploi à l’extérieur de sa commune, si tranquille derrière ses barbelés ?
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