L'État va renforcer la région pour le plus grand plaisir de Michel Vauzelle
L'État va renforcer la région pour le plus grand plaisir de Michel Vauzelle
Cette fois-ci, c'est la bonne. En visite à Marseille ce vendredi, le secrétaire d'État André Vallini (PS) l'assure : la réforme territoriale qu'il présente mercredi prochain en conseil des ministres ne rejoindra pas les nombreux rapports (Mauroy en 2000, Balladur en 2009) qui plaidaient pour une refonte des pouvoirs des collectivités locales, mais ont fini dans les tiroirs. "Tous les pays européens ont fait leur réforme territoriale ou sont en train de la faire, la France ne peut plus attendre", insiste-t-il, rappelant quelques chiffres : plus de 36 000 communes, 13 400 syndicats de communes, 2100 intercommunalités, 100 départements, 22 régions métropolitaines. Lors de la conférence de presse qui a suivi leur déjeuner de travail, le président socialiste du conseil régional, Michel Vauzelle, s'est positionné en défenseur du texte : "Je suis favorable depuis longtemps à l'idée de réduire ce qu'on appelle le mille-feuille. Très souvent, on m'a abordé comme président de conseil général. Il faut de la clarté dans les responsabilités de chacun."
De la tribune signée le 2 juin dans la presse quotidienne régionale par François Hollande, on a surtout retenu les fusions de régions, dont le nombre sera réduit à 14. Mais, Provence-Alpes-Côte d'Azur n'étant pas concernée, André Vallini a pu rapidement passer sur le sujet. Aux regrets des milieux patronaux, qui espéraient une fusion avec Languedoc-Roussillon, il répond que "la région est déjà puissante et rayonnante". Michel Vauzelle ne cache pas sa satisfaction : "La région n'a pas besoin d'être agglomérée à Rhône-Alpes, ce qui donnerait un territoire immense qui aurait fatalement eu Lyon comme capitale. Nous aurions aussi perdu la communauté de destin qui s'est créée de Menton à Briançon et aux Saintes-Maries de la Mer".
"Enfin on régionalise la France !"
Au-delà des fusions, la réforme donne à cet échelon un rôle bien plus étendu. "Tout en restant dans le cadre de la République, nous allons reconnaître aux régions un certain pouvoir réglementaire dans leur domaine de compétence. Elle aura aussi en charge l'élaboration de deux schémas essentiels : celui du développement économique et de l'innovation, ainsi que celui de l'aménagement et du développement durable. Enfin, on régionalise vraiment la France !", s'enthousiasme André Vallini. Des compétences qui seront élargies. Elle récupèrera tout d'abord plusieurs attributions des conseils généraux (collèges en plus des lycées qu'elle construit déjà, routes départementales, transports inter-urbain comme les Cartreize). La collectivité départementale, qui a pourtant vu son mode de scrutin réformé avec un système de binôme homme/femme et des cantons redécoupés, ne conservera que des compétences sociales. En attendant une possible disparition en 2021.
Tout cela, assure le secrétaire d'État, sera "évidemment" compensé au niveau fiscal. "Dans sa tribune, le président de la République a évoqué « des moyens financiers propres et dynamiques »", rappelle-t-il. Il ne s'agirait donc pas de dotations de l'État, toujours sujettes à réductions, mais de véritables taxes régionales, leur permettant des marges de manoeuvre budgétaire. Le point est d'importance, les élus régionaux ayant notamment en tête les difficultés d'assurer la montée en puissance des TER sans versement transports associé. Et aujourd'hui, la seule et maigre taxe perçue à l'échelon régional porte sur les cartes grises.
Tout cela rassure Michel Vauzelle, qui se réjouit aussi que "le texte précise bien que la région sera chef de file en matière économique". Avec "les aides aux entreprises, l'innovation, la formation professionnelle, les grandes infrastructures et l'aménagement du territoire ou encore le tourisme", André Vallini veut en faire "des moteurs de la croissance et du développement économique".
Peser face aux métropoles Marseille et Nice
Mais le président de PACA pense aussi à l'équilibre vis-à-vis des métropoles. Celle de Nice qui existe déjà et surtout celle d'Aix-Marseille qui avec 93 communes et 1,8 million d'habitants pèsera plus du tiers de la population régionale. "La région a la légitimité démocratique pour que ce ne soient pas Nice et Marseille qui tirent toute la richesse à elles, elle est là pour défendre le Var, le Vaucluse, les zones rurales", a-t-il prévenu. Ainsi, leur politique en matière économique "devra être incluse" dans les schémas votés par l'échelon supérieur.
Les métropoles et plus largement les intercommunalités seront cependant les autres gagnantes de la réforme. Pour "contrebalancer" ces grandes régions, elles "auront en charge les services publics de proximité", note André Vallini. Y compris sur "la gestion quotidienne" de certaines compétences de la région, comme les routes, "qui pourraient faire l'objet de conventions" entre les deux niveaux de collectivités. Le tout dans un "partenariat intelligent entre élus de bonne volonté", veut-il croire. Mais cela, sa loi ne pourra pas le garantir.
Commentaires
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et M Vauzelle va renforcer le controle effectué sur l’activité de ses vices présidents
c’est promis
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Et M. Vauzelle s’engage à ne plus construire de Villa Méditerranée à 70 millions , à faire payer par la Région sa permanence d’Arles et ses tours d’hélicoptère ; il aura le courage d’assumer son incurie sur la gestion des subventions…
On a eu le numéro de 2 frustrés : Vallini qui voulait être ministre de la justice et Vauzelle qui voulait être ministre des affaires étrangères .
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Le renforcement des regions l equilibre des metropoles le contrebalancement des services de proximites aux intercomunnalites… Patates chaudes en gratin de lasagnes
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quelle honte!!! l’état confirme vauzelle alors que ses anciens vice-présidents vont au tribunal!!! bravo le ps/verts/etc….
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comment sa grandeur a ete prise pour un president de conseil general
le hic c est qu il fut conseiller general aussi imbu de lui meme et incompetent qu alors meme ses collegues elus qui n etaient pas forcemment des aigles s en etaient rendu compte
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Ne pas avoir le Gard et l’Hérault dans la future région est une bêtise sociale, économique et universitaire. Cà fait belle lurette que le Rhône n’est plus une barrière géographique et qui l’espace provençal s’étend jusqu’à Montpellier. Bien sûr qu’il fallait s’entendre avec Montpellier et élargir enfin la région à l’espace économique. Vauzelle loupe encore le coche !
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ah qu il est epatant cet homme la
inconsistant mais fier de lui pour un prefet c est dommage de deconsiderer a ce point l etat
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Pour exister économiquement, la réforme territoriale doit être capable d’inscrire nos territoires dans les stratégies européennes. La suppression de la clause de compétence générale des collectivités territoriales permettra de faire de réelles économies d’échelle. Aujourd’hui encore, beaucoup trop d’élus engagent,à fonds perdus,des actions locales,dans de nombreux domaines, sans évaluer le retour sur investissement. Dans ses réformes stratégiques, le gouvernement doit être plus ambitieux, il doit aller plus loin et plus vite, car notre jeunesse,impatiente, attend une espérance, un emploi. Les enjeux économiques exigent de notre classe politique, un investissement total,désintéressé,avec des femmes et des hommes qui s’emploient réellement au service de l’intérêt général. Le temps passe, les réformes ne se font toujours pas,alors que le train du redressement industriel est peut être déjà passé….
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Ce gouvernement touche le fond. Une réforme sans queue ni tête qui change toutes les semaines et qui surtout ne pourrait être portée que par un Etat solide et un Pdt de la République à l’autorité incontestée. Comment F Hollande qui est déjà l’homme du passé (et surtout l’erreur du passé) pour les Français pourrait impulser légitimement un changement dans les territoires ? A Vallini a choisi comme point d’appui M Vauzelle, c’est dire. Il incarne, à juste titre ou pas, la gabegie avec sa Villa qui n’en finit pas de nous consterner et la mauvaise gestion (son sens aigü de l’évitement des affaires ne nous fait pas oublier le dernier rapport de la chambre régionale des comptes qui dénonce le favoritisme, faux nez du clientélisme, du territoire arlésien.)
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Quant on voit que l’Etat impose une fusion Midi-Pyrénées avec Languedoc Roussillon qui ne repose sur rien hormis une envie de Martin Malvy (président de Midi Pyrenées) d’annexer le Languedoc Roussillon alors que l’Est de Langeudoc Roussilon (Herault comme Gard) est clairement plus tournées vers PACA, on marche sur la tête!
Pour rappel, sur les 7 pôles de compétitivité que comptent Languedoc-Roussillon, 5 sont en liaison directe avec PACA, seulement 2 avec Midi Pyrénées.
Et pendant ce temps, que fait Vauzelle? Il fait sa sieste!
PACA perd de son influence et de sa compétitivité dans le Sud de la France mais ça ne chagrine personne?!?
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La ministre de la décentralisation Marylise Lebranchu vient d’ouvrir en Préfecture le comité de pilotage paritaire chargé d’installer la métropole d’ici le 1er janvier 2016.
Dérogeant à leurs habitudes, les maires du département opposés à la loi ont accepté l’invitation et participeront au projet, tout en cherchant encore à l’amender.
Seul absent de marque, le sénateur maire UMP de Marseille Jean-Gaudin qui avait prévenu la ministre dès vendredi. Il lui avait expliqué que son boycott n’avait rien à voir avec la métropole qu’il soutient, mais qu’il s’agissait d’une marque de colère contre la réforme des rythmes scolaires dont il a demandé, au Sénat, le report d’un an du décret d’application.
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Ne nous leurrons pas, les stratégies Européennes à la solde d’une oligarchie, d’intérêts étrangers, et des lobbies, sont de diviser pour mieux Régnier. Mettre en concurrence les Régions les unes contre les autres sur tout le territoire Européen, quoi de mieux pour affaiblir les peuples quand les protections inhérentes à chaque pays, auront fini de disparaitre ? Beau programme en effet : une zone patchwork sans plus aucune démocratie ou chaque région sera seule face à toutes les autres , dans ce qui fût un ancien pays, la zone UE et le monde, soumise à une concurrence impitoyable, sans protection ni poids face à l’ultra libéralisme débridé et sauvage du mondialisme. On est mort.
Il faudra que Les mêmes qui nous ont vendu que la France était trop petite pour se défendre dans le monde d’aujourd’hui, nous expliquent maintenant qu’ils nous vendent les « Régions » comment la Région Paca sera mieux armée car plus grande que la France ?.
D’autant que les subvention Européenne que reçoivent les Régions, c’est en réalité la France qui les assurent en finassant l’UE et en récupérant à peu près la moitié de son financement initiale, qu’elle récupère sous forme de subventions Européenne avec le petit tampon UE sur la sub … Que se passera-t-il quand l’Etat Français aura fini d’être démantelé et détruit et faute d’exister, ne pourra donc plus financer l’UE ?
Là c’est bien, on finance un truc pour le faire démarrer, histoire de se débarrasser de l’Etat en s’assurant le consentement de tous. Mais une fois le plan réussit et L’état à la poubelle, que se passe t il ? Plus aucune aides et seul contre tous, malléable et corvéable à merci. Point.
Il faudrait que les gens commencent à comprendre que L’UE ne génère pas de richesses … ce sont les pays qui financent l’UE. Plus de pays, une zone Européenne constituée d’une multitude de petites régions misent en concurrences les unes avec, les autres, faut pas être grand clerc pour savoir où ce plan nous amène et comprendre qu’on n’a pas fini de rigoler en découvrant tout les plaisirs inhérents aux abattoirs !
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“Très souvent, on m’a abordé comme président de conseil général” vu les pratiques en cours à la Région il n’y a rien d’anormal à cela…
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En réalité, la fusion avec Languedoc-Roussillon aurait eu toute sa pertinence. Mais Hollande sait qu’un telle région aurait de très fortes chances d’être remportée par le Front National. Ainsi plutôt qu’une réforme basée sur les bassins de vie ou les liens économiques et historiques, François Dernier préfère construire des territoires où ses amis du PS auront plus de chances d’être élus…
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