"Les ressources sous-marines sont colossales"

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le 6 Juin 2013
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"Les ressources sous-marines sont colossales"
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"Les ressources sous-marines sont colossales"

Le "Sea Explorer" est un drone sous-marin, conçu et développé par la PME Acsa et qui pourrait révolutionner l'exploration sous-marine. Patrice Pla, le responsable commercial et marketing d'Acsa explique :

pour l'instant il existe trois produits américains concurrents, et nous sommes un nouvel entrant, notre sea explorer est donc plus innovant, mais n'a pas la maturité de ceux de nos concurrents

Cette PME de 20 salariés et d'un peu moins de 2 millions d'euros de chiffre d'affaires a été créée en 1995 à Meyreuil et a rejoint en 2007 Alcen, un petit groupe de PME françaises spécialisées dans la défense, le médical, l'aéronautique et l'énergie.

C'est en partenariat avec la recherche publique, notamment avec l'institut méditerranéen d'océanologie et le pôle de compétitivité Mer Paca que le Sea Explorer est développé :  

c'est quatre ans et demi de recherche et développement. Sans l'aide de l'Etat nous n'aurions pas pu le faire

Même si les débouchés ne sont pas que dans l'océanologie mais aussi dans le militaire et le "Oil and gas" (l'exploration des gisements sous-marins de gaz et de pétrole). Des marchés en tout cas "colossaux", selon le responsable commercial d'Acsa et pas encore défrichés "dans l'exploration minière, énergétique et les énergies renouvelables".

L'intérêt d'un drone sous-marin comme le Sea Explorer est de pouvoir collecter des données sur une période longue, qui sont transmises quotidiennement via GPS "le Sea Explorer peut rester en mission presque 2 mois, alors qu'un robot classique a besoin d'être récupéré tous les 2 jours par exemple pour changer les batteries. Nous pouvons par exemple recevoir à Meyreuil des infos en temps réel sur la salinité ou la température de la baie de Rio, grâce à notre Sea Explorer", ajoute Patrice Pla qui pour l'instant parcourt le monde afin d'essayer d'imposer son drone français face à ses concurrents américains, et de signer un premier gros contrat commercial significatif. C'est tout le mal qu'on lui souhaite. 

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