Les projets pharaoniques à plus d’un milliard d’euros pour sauver l’étang de Berre
Plusieurs scénarios sont à l'étude pour redonner une meilleure qualité à l'eau de l'étang, polluée par les rejets d'EDF. De coûteux projets de dérivation émergent, et avec eux, l'espoir de faire de cette eau une nouvelle ressource pour le territoire.
Le député Renaissance Jean-Marc Zulesi lors d'une visite parlementaire dédiée à l'étang de Berre en 2019. (Photo : VA)
Commentaires
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D’après la fiche “fiche_edf_duranceverdon.pdf” disponible sur internet, la centrale de St Chamas produit environ 200 million de kWh par an soit 1/30e de l’ensemble des installations sur la Durance (mais c’est aussi un tiers de la consommation d’une ville comme Aix).
Diriger l’eau dans la Durance après le barrage de Mallemort ne provoquerait donc qu’un manque à gagner d’environ 10 millions d’euro maximum. Si l’investissement représente plus d’un milliard, cela correspond au manque à gagner de plus d’un siècle ! Alors peut-être suffirait-il de remettre l’eau à sa place (dans la Durance) à partir de Mallemort ?
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Bonjour, c’est ce que réclame les défenseurs de l’étang mais le syndicat mixte déplore les effets sur le milieu d’un retour d’eau brutal. Il faudrait donc renoncer à turbiner à Mallemort ou mettre en place un bassin pour lisser ces rejets.
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Mettre en place un bassin, ou plusieurs, sur le lit naturel de la Durance, et la remettre “en eau”, ça paraît sensé effectivement.
D’autant plus que qui dit bassin dit chute d’eau, donc possible production d’électricité, si je ne me trompe. En gros, au lieu d’un grosse centrale à St Chamas, on en mettrait plusieurs petites sur la Durance après Mallemort.
Et encore plus : Ces centrales peuvent jouer un rôle de stockage d’énergie électrique, sur le principe des STEP (STockage d’Électricité par Pompage, en bref, on inverse le sens des turbines pour re-pomper l’eau en amont, en consommant de l’électricité, et après on la refait couler vers le bas, pour re-produire de l’électricité).
A l’heure des sources d’énergie naturelles intermittentes, il faut aussi considérer les masses d’eau comme du stockage d’électricité.
décidément, ça sert à tout l’eau : agriculture, énergie, loisirs, transport … Souhaitons que les techniciens qui étudient cet “écosystème élargi” aient une vision large du sujet !
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Je crois surtout qu’il faudrait que le syndicat mixte aille lui “se faire turbiner”, la magouille est où ?
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Les Pharaons des gaulois égarés…tsss tsss, on se demande ce qu’il a appris à l’école Benoît…
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Produire de l’électricité à St-Chamas, même si l’on a de grands besoins, est inadmissible en regard de l’énormité du gaspillage d’une eau de plus en plus précieuse. Dépenser un milliard pour continuer de jeter toute cette eau à la; mer serait une histoire de fous.
Il faut récupérer cette eau !
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Une question.
Que verse l’unité de production d’électricité annuellement à la mairie de St Chamas ?
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“en regard de l’énormité du gaspillage d’une eau de plus en plus précieuse”
Ce passage est ambigu.
Il peut laisser croire que l’eau disparait sans être utiliser ou mal utiliser.
Que l’eau soit utilisée pour l’arrosage ou la production d’électricité, souvent successivement, elle ne disparait pas du globe mais rejoint l’atmosphère par évaporation ou les eaux souterraines ou de surfaces par gravitation.
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En politique, cela s’appelle du ruissellement.
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