Pour les députés LREM, le difficile équilibre entre bilan national et urgences locales
Trois députés La République en marche des Bouches-du-Rhône dressaient lundi soir le bilan de leurs six premiers mois de mandat. Passé le bilan national de la majorité, les élus se sont retrouvés confrontés aux attentes concrètes et immédiates des habitants, sur lesquelles ils n'ont que peu de prise.
Pour les députés LREM, le difficile équilibre entre bilan national et urgences locales
Commentaires
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Une cinquantaine de personnes pour une réunion qui intéresse l’ensemble des citoyens de Marseille, c’est bien peu ! Il semble bien que ces députés LREM n’ait pas très envie de rendre compte devant les électeurs avant cinq ans. Qui a a été invité et comment ?
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Bel article sur la contradiction entre la politique antisociale de ces députés et le terrain des quartiers populaires. Que faire dans ces conditions ? Lutter par rapport aux décideurs locaux, plus faciles à faire céder que des godillots de Macron qui votent tout ce que dit le Président sans sourciller. Agir parfois si on peut en s’organisant collectivement pour ne pas dépendre de ces personnes ( le clientélisme n’est pas une solution collective) ni de la Mairie de Marseille qui est en train de s’effondrer avec l’agonie du patriarche.
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et voilà : un seul être vous manque….elle était où pitollat ????
Sinon, ah pffffff et pffffffffff
Pauvres députés qui ne servent qu’à servir la soupe….
“trompe l’oeil” ça c’est sûr !! Ils devaient être sacrément déçus les gens de ce quartier pour voir en ce député “en marche” un espoir !!
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Moi aussi, j’aurais aimé avoir l’invitation. Y en aurait eu des choses à dire.
Surtout une réunion au Toursky, dans le ze quartier le plus… Ca fait écho (comme par hasard) à la brève sur la mosquée du même quartier.
Et celui qui interpelle (re-comme par hasard) c’est un travailleur social des quartiers nords qui connait bien l’urgence… Ca fait écho aux chroniques sur le quotidien de l’éducateur Laurent Rigaud.
La réalité des “territoires” où nous vivons, ne se mesure pas à leur bilan. (re-re-comme par hasard) ca fait écho aux articles sur Kallisté.
Ces députés-là ne semblent pas mesurer le désastre, le risque que nous encourons.
Mais il parait qu’ils ne sont là que depuis 6 mois.
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Bon, sans vouloir défendre les députés LREM, je voudrais juste évoquer une anecdote qui expliquera peut-être leur réticence à rencontrer la population.
Vendredi dernier, Claire Pitollat est venue rencontrer ses électeurs dans une réunion publique organisée par le CIQ Pharo-Catalans où était également présente Sabine Bernasconi.
J’ai dû partir très vite et je n’ai donc pas pu assister à sa prise de parole ni aux questions qui ont suivi mais franchement, d’après ce que j’ai pu observer du début de la réunion, cette invitation avait tout du “traquenard” (j’entends par là une assemblée complètement noyautée par des militants LR qui n’étaient pas là pour l’écouter mais pour la chahuter). J’ignore ce qu’a donné la suite de la rencontre, mais si elle s’est poursuivie comme elle avait commencé, je comprends que ce genre de mésaventure puisse inciter à la prudence dans les rencontres avec la “population”.
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Je suis bien d’accord, on peut être critique avec ces jeunes (ou moins jeunes députés) pas ou peu expérimentés pour certains et pas toujours rompus au roublardises politiques habituelles, mais je trouve assez cocasse que l’on ait un tel niveau d’exigence au bout de six mois de “règne” macronien alors que le pays subit aujourd’hui le résultat de décennies d’immobilisme et d’aveuglement. Quant au “traquenard” de LR Marseille avec Bernasconi, ces individus feraient mieux de nettoyer leurs propres écuries marseillaises avant de s’occuper de celle des autres. Pitoyable.
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Les prochaines élections municipales sont peut-être déjà dans tous les esprits à l’hôtel de ville. Bilan pitoyable, successeurs putatifs de Gaudin tou.te.s plus ou moins plombé.e.s par des difficultés diverses et variées, séisme politique qui a vu les grands partis traditionnels s’effondrer : ça doit phosphorer pour essayer de limiter la casse dans le gang nullicipal. La politique politicienne, c’est beaucoup plus sa spécialité que la gestion ou la stratégie territoriale…
Les “intrus” que sont les députés macronistes, qui ont déboulonné quelques notables bien installés, sont certainement vus comme une menace. Je ne serais donc pas surpris que les “traquenards” remplacent les débats de fond : quand on n’a rien à dire, tous les moyens sont bons.
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Que ces nullicipaux se permettent de la ramener à toute occasion montre bien à quel niveau de déni et de cynisme ils se situent…
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Je suis un peu surpris de certains commentaires sur des députés nécessairement mauvais parce que macroniens, antisociaux et autres. Désolé, mais le cri de désespoir du militant associatif dans l’article ça n’est pas la politique de Macron qui fait ça, mais la politique sociale et de la ville de Hollande, Sarkozy et même Chirac et Mitterrand. Et d’ailleurs beaucoup plus concrètement, c’est la politique de Gaudin et de Deferre.
Et malheureusement, ce militant associatif dont le désespoir semble sincère a tort : les députés ne sont pas là pour avoir les clés du gymnase ou pour verser des subventions, ils sont là pour voter les lois et tant pis si ça peut paraître abstrait à certains. A parler à un territoire au lieu de parler à des citoyens voilà les confusions auxquelles on arrive. Ces plaintes, le militant associatif devrait les formuler à tous les représentants des collectivités locales. Ce que doivent par contre porter les députés c’est une vraie rénovation de la politique de la ville qui s’est toujours perdue en France en des dispositifs mal pensés, mal appliqués et centralisés dans un ministère alors qu’ils devraient être de la compétence des territoires. Et au fond, pour téléphoné que ça puisse paraître, la réponse d’Ahamada ne manque pas de justesse : l’associatif aux associatifs, le service public et son retour dans les quartiers à l’Etat et aux collectivités. C’est avec les enjeux bien inscrits dans une loi ou un règlement que le gymnase ouvrira plus souvent.
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