Le péage de la Barque, bastion des gilets jaunes des Bouches-du-Rhône

Actualité
le 8 Déc 2018
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Le péage de l'A8 à dix kilomètres d'Aix est occupé depuis le 17 novembre.Les gilets jaunes y sont présents jour et nuit, faisant de la Barque l'une des places fortes de la mobilisation locale. Ils racontent leur colère dans le bassin industriel déclinant de Gardanne.

Le péage de la Barque, bastion des gilets jaunes des Bouches-du-Rhône
Le péage de la Barque, bastion des gilets jaunes des Bouches-du-Rhône

Le péage de la Barque, bastion des gilets jaunes des Bouches-du-Rhône

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Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    – ces gilets jaunes, c’est tout et n’importe quoi, ça finira en quenouille avec quelques impôts en moins sur l’essence et le gasoil et un gros recul sur l’écologie
    – Si on veut mieux vivre, c’est légitime, on ne s’acoquine pas avec des fachos et on dit koikon veut, 1 mois de blocages plus ou moins violents et on ne sait toujours pas quelles sont leurs revendications ?
    – c’est triste, ça ressemble à la révolution facebook des beau-frères bouffeurs de chipolatas Lidl au brasero, buveurs de jaune et de rouge, bac-2 et poètes des jolis dimanches de Plan de Campagne

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    • Happy Happy

      Ben vous alors, vous assumez sans vergogne votre mépris pour vos concitoyens qui ne consomment pas avec le même raffinement que sur la rue paradis ! Peut-être que la résistance à ce mépris social et politique est en elle-même la revendication principale des gilets jaunes ?

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    • William William

      Les gilets jaunes, c’est n’importe quoi, il n’y a pas vraiment de revendication derrière et cela laisse la porte ouverte à l’extrême droite, je le reconnais. En revanche, je ne pense pas qu’il faut avoir un doctorat en quoi que ce soit pour s’intéresser à ce qu’il se passe dans son pays ou dans le monde. “bac-2 et poètes des jolis dimanches de Plan de Campagne” Pourquoi pas demander un diplôme pour pouvoir aller voter tant qu’on y est ?

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  2. MarsKaa MarsKaa

    Ce mouvement c est en effet tout et n importe quoi, mais il y a quand même des choses qui reviennent sur un constat amer, une immense deception et finalement une grande attente… on peut faire le choix de laisser le terrain aux fachos, qui n ont pas les solutions mais les mots oui, ou bien s interesser à ce qui se passe, écouter, discuter… avec des gens qui peuvent être nos braux frères, nos voisins, nos cousins, tout ces gens que Barbapapa fuit et méprise (trop peur de leur ressembler ?) Tout ces gens qui font société avec nous tous… les mepriser, les écarter de l espace public, de la parole publique, du pouvoir, n est pas la solution.
    Ce sui est dangereux c est la désinformation et le manque de culture politique ou d esprit critique. Mais pas les gens.

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  3. Manipulite Manipulite

    Ils sont heureux ensemble à faire le barbecue, boire des bières, insulter Macron et entendre les klaxons de remerciements de ceux qu’ils laissent passer sans payer le péage de la Barque…
    Grande misère, pas forcément économique mais humaine et culturelle.
    La réponse c’est l’expression politique c’est à dire des porte parole élus, désignés et capables de négocier à la façon des syndicats.
    “La démocratie est le pire des systèmes à l’exception des autres” disait Churchill, toujours valable.
    Peut-être de nouvelles formes d’expression à inventer à l’heure de l’internet.
    Sinon ces malheureux iront vers la désillusion après leurs pyjamas parties d’ados attardés (je pense “demeurés” mais j’ai envie de respecter leur désarroi)

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  4. marseillais marseillais

    Lire ces commentaires renforce mes doutes sur des sondages affirmant que 80% des français, un peu moins aujourd’hui, soutiennent le mouvement des GJ.
    Un sacré paradoxe et une sacrée pub médiatique pour quelques dizaines de milliers d’entre eux qui manifestent en France.
    Pèseraient-t’ils plus que les centaines de milliers qui manifestaient ce même jour pour le climat.
    Oui, le mouvement des GJ représente un phénomène, mais n’est-ce pas par sa violence inouïe qu’il fait sa marque de fabrique ?… et en font les chouchous de médias?

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  5. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Attention tout de même à ne pas juger le mouvement des “gilets jaunes” au travers de ce qu’en montrent les médias “d’information” en continu qui, pour l’audience, mettent l’accent sur les images spectaculaires et les interviews caricaturales.

    Au-delà de ce qui en est montré, ce mouvement exprime d’abord une révolte contre une réalité tangible : les inégalités croissantes et les fins de mois difficiles.

    Son caractère désordonné et inorganisé est l’une des conséquences du travail de sape de Macron contre les corps intermédiaires. Après avoir dynamité les partis politiques “traditionnels”, il s’est employé à mépriser et à délégitimer les syndicats. Même les plus ouverts aux discussions ont été systématiquement ignorés.

    Il ne faut pas s’étonner, ensuite, de n’avoir aucun interlocuteur avec qui parler et d’être en difficulté pour répondre à des revendications exprimées sans filtre, contradictoires entre elles et parfois farfelues. Il ne faut pas non plus s’étonner, dans ces conditions, de voir l’extrême-droite, y compris Trump dans des tweets hallucinés, en profiter pour essayer d’instiller sa propagande dans les esprits.

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  6. LaPlaine _ LaPlaine _

    On parle bien là de 200 000 personnes en regard d’une cinquantaine de millions (hors enfants), je suis tout de même abasourdi, même si j’admets que certaines revendications sont bien légitimes. Comme il a été dit plus haut la politique du “barbecue” permanent mène généralement (et est en train de mener) au chaos, chaos qui va pénaliser en premier ces mêmes gilets jaunes et bien au-delà. Je repense à nouveau à Coluche : “avant on était mal payé mais on avait du boulot, maintenant on est mieux payé mais on a plus de boulot”… à méditer un peu.

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