Le parc des Calanques a enfin un plan pour fermer la route des Goudes

Actualité
le 12 Sep 2018
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Les bouchons sur la route des Goudes reviennent chaque été. Pour pallier ce problème, le parc national des calanques, plusieurs riverains et la mairie de secteur envisagent sérieusement d’y fermer l’accès aux voitures. Reste à obtenir le feu vert de la métropole et de la ville de Marseille.

La route des Goudes.
La route des Goudes.

La route des Goudes.

Chaque week-end de l’été, des bouchons à n’en plus finir. Comment résoudre les problèmes de circulation sur la route des Goudes ? La question est récurrente, comme en témoignent les interpellations multiples des comités d’intérêts de quartier (CIQ) cet été. Pour tenter de faire enfin émerger une solution durable, le parc national des Calanques a organisé depuis le début de l’année trois ateliers de concertation – qui s’inscrivent dans le cadre plus large d’une concertation autour de l’accès aux calanques en général – avec les riverains et plusieurs opérateurs publics concernés. “Nous nous sommes retrouvés en février, en avril et en mai et la mesure qui a été retenue est la fermeture de l’accès”, lâche Guy Barotto, président du comité d’intérêt Callelongue-Marseilleveyre.

Finie la voiture, pour se rendre à Callelongue ? “Nous avons balayé toutes les pistes possibles et inimaginables et l’idée qui en est ressortie ressemble à une gestion similaire à celle de Sormiou et Morgiou”, confirme Didier Réault, adjoint au maire de Marseille et président du conseil d’administration du parc. “Mais la mise en place de ce système ne va pas sans certaines dispositions”, ajoute-il.

Et surtout sans validation des collectivités, car en la matière le parc n’est pas décisionnaire. “Nous sommes désormais dans une phase technique, nous étudions les potentielles difficultés de cette solution comme d’autres, et nous les soumettrons bientôt à un arbitrage politique, avant lequel rien n’est exclu”, prévient Mathias Bourissoux de l’agence Arènes, qui mène cette étude aux côtés du bureau d’étude Eureca.

Une fermeture à partir de Samena ?

Consulté par Marsactu, le compte-rendu des trois réunions de travail qui ont eu lieu entre février et mai, comporte en fait deux scénarios. Le premier ne comprend pas de restriction d’accès mais une “valorisation des transports en commun”, comme par exemple la prolongation de la ligne 20 Callelongue – Madrague de Montredon jusqu’à Vieille Chapelle, la modification du tracé de la ligne 19 vers la promenade du Grand-Large et l’avenue Outre-mer ou encore l’augmentation des fréquences de ces bus ainsi que celle des navettes maritimes.

Extrait du compte-rendu des trois réunions de concertations menées par le parc national des calanques. Scénario 1

Le second scénario comprend lui une fermeture de l’accès à la route des Goudes au niveau de Samena. “Nous avons aussi parlé de la Pointe-Rouge”, renchérit Guy Barotto. Impossible d’aller jusque là pour Didier Réault pour qui fermer à partir de la Pointe-Rouge serait “irréalisable”. “Pour pouvoir mettre en place cette restriction d’accès, il va falloir prévoir en amont un système de parking – ce qui n’est pas possible à la Pointe-Rouge mais l’est à Samena”, juge-t-il. Dans le document de compte-rendu, le scénario 2 présente en effet un parking de 200 à 300 places sous le stade de Montredon Michelier. “Il faudra aussi une offre de transports en commun suffisante pour retourner au point de fermeture”, ajoute l’élu Les Républicains. Bref, “il va falloir trouver un juste équilibre entre une amélioration de l’offre de transports alternatifs et une certaine restriction”, conclut Pascal Faucher du bureau d’étude Eureca, mandataire de l’étude.

Extrait du compte-rendu des trois réunions de concertations menées par le parc national des calanques. Scénario 2

“Convaincre la métropole”

Carte d’un scénario de l’Agam qui proposait en 2014 de couper l’accès à partir de la Madrague de Montredon.

Cette réflexion n’est pas nouvelle. En 2014, l’agence d’urbanisme Agam proposait quatre scénarios mais alertait sur la nécessité de “portage politique” des restrictions d’accès et de stationnement. Quatre ans plus tard, le dossier est donc remis sur la table par le parc national. Courant octobre, un comité de pilotage doit avoir lieu entre les différents pouvoirs publics acteurs dans ce dossier pour décider des solutions retenues. “À cette occasion, le parc des Calanques devra convaincre la métropole de mettre en place certaines actions”, explique encore Pascal Faucher, du bureau d’étude Eureka.

C’est en effet à la métropole que revient la gestion des transports en commun et des parkings publics. Interrogée en juillet par La Provence, elle répondait que “l’idée de fermer le trafic certains jours d’été constituerait une forte restriction à la liberté de se déplacer, qui serait sans doute très contestée. Elle pourrait être envisageable uniquement si une vraie alternative, à savoir des navettes à très haute fréquence ainsi que des parkings relais, était à l’étude“. Deux actions qu’il lui revient justement d’enclencher… Quant à la prise d’un arrêté restreignant la circulation, elle revient à la ville de Marseille, également chargée de lutter contre le stationnement anarchique.

De son côté, le maire de secteur soutient cette solution… tout en posant des conditions. “J’ai dit au directeur du parc que je donnais mon feu vert pour travailler sur cette pisteMais il faut encore répondre à quatre questions : où fermera-t-on ? Quand ? Qui laissera-t-on passer ? Et comment fermera-t-on ?”, explique Yves Moraine, maire LR des 6e et 8e arrondissements, qui imagine un système automatisé pour gérer le flux des ayants droit et n’écarte pas une fermeture dès la Pointe-Rouge.

Ces “oui, mais” ou ces “non, sauf si”, on en retrouve jusque chez les riverains. Le document de synthèse de la concertation estime prudemment qu’il existe chez les participants de cette concertation “une volonté globalement partagée d’avoir une approche contraignante permettant graduellement de limiter les intrusions des véhicules dans le secteur.” Même le président du CIQ Callelongue-Marseilleveyre le concède : “tout le monde est pour la fermeture de la route, mais personne ne veut que ce soit devant chez lui”. Le fermeture de la route des Goudes est en marche, mais il reste encore quelques kilomètres à parcourir.

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Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    La notion de “liberté de se déplacer” est prise par la métropole dans un sens très contestable – et très pratique, puisqu’elle lui permet de ne rien faire. Si je lis bien, elle est confondue avec la liberté de choisir n’importe quel moyen de transport, y compris celui qui est le plus pénalisant pour la société : la bagnole individuelle. C’est un raisonnement tenu par des gens qui n’utilisent jamais les transports en commun et ne cherchent pas à rendre ceux-ci attractifs

    Je ne vois pas bien, pour ma part, en quoi l’on attente à la “liberté de se déplacer” en incitant les visiteurs du PNC à laisser leur voiture sur un parking tout en leur offrant, évidemment, une alternative efficace. Ca fonctionne comme ça depuis plusieurs années dans la vallée de La Clarée, où la route est fermée aux véhicules individuels en été.

    Mais il faut, c’est certain, un tout petit peu de courage politique pour qu’une “liberté individuelle” mal comprise s’efface un peu devant les enjeux collectifs.

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  2. amaisetti amaisetti

    Précision : les bouchons commencent dès le week-end de Pâques – et la circulation est dense au moins jusqu’à la fin du mois de septembre… 
    Pour les solutions alternatives, je ne comprends pas vraiment cette histoire de parking à Samena…

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    • Violette Artaud Violette Artaud

      Bonjour Arnaud,
      Le premier scénario qui ressort de ces concertations ne comprend pas de fermeture mais seulement une amélioration de l’offre des transports en commun. Le second scénario comporte lui une restriction de l’accès en voiture à partir de Samena ainsi que la création d’un parking de 200 à 300 places à cet endroit. C’est ce deuxième schéma qui est mis en avant par le parc et les habitants.

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  3. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Et devinez où arrivera le fameux Boulevard Sud ?
    Pour toute réponse exacte une place gratuite est offerte dans un embouteillage.

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  4. didier L didier L

    La notion de “liberté de se déplacer” est quelque chose de relatif. Ah la bagnole !Se déplacer comment ? Aller aux Goudes un beau week-end du mois de juillet en voiture n’entre pas dans la catégorie ” se déplacer”, mais dans la catégorie “je suis bloqué dans les embouteillages, je perds mon temps et je pollue …”
    Combiner marche à pied, vélo et transport en commun adapté pourrait remettre un peu de ” liberté” dans tout ça. La marche, c’est bon pour les nerfs et pour la santé même après 70 ans …

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      “… même après 70 ans” : c’est sympa de penser à la santé de Jeang-Clôdeu…

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  5. Clémentine Vaysse Clémentine Vaysse

    “comme a Sormiou ou Morgiou” ou sans voiture l’accès est tout simplement impossible aux personnes ne pouvant pas descendre (et remonter ^^) a pied. Peux tu me confirmer Violette stp qu’il n’y a pas de bus pour y aller ? Enfin on notera quand même que le système privilègie les plus aisés qhu vont en voiture déjeuner la bas avec réservation.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Si j’ai évoqué la vallée de La Clarée, c’est exactement pour cette raison : c’est là bas que l’on trouve (en été) des restrictions de circulation pour les voitures individuelles, assorties de l’existence d’une navette collective. A Sormiou et Morgiou, ce n’est pas le cas : la route est fermée sauf pour ceux qui ont un mot de passe (fourni par les restaurateurs), et il n’y a aucune offre de transport en commun.

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    • Violette Artaud Violette Artaud

      Effectivement, pas de bus pour aller à Sormiou et Morgiou. L’offre de transport en commun constituerait donc une différence de taille avec les modalités qui accompagnent la restriction de l’accès à ces deux calanques.

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    • one live one live

      l’état de la route ne permet pas le passage de bus.

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  6. Maltsec Maltsec

    “comme à Sormiou….” avec les équipes d’Onet pour gérer les restrictions de circulation ? . Restons sérieux et privilégions les transports en communs.

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  7. Jean Luc Jean Luc

    Un véritable serpent de mer, mais un vrai de vrai, celui là…
    Combien de million d’€ dépensés à payer des agences d’urbanisme et autres bureaux d’études depuis tant d’années pour trouver une solution…, déjà utilisée depuis tant d’années ailleurs pour les calanques?
    OK, tout le monde sait parfaitement ce qu’il faudrait (aurait fallu) faire et rien ne bouge…
    L’interet général, le bien commun (les quoi?!…) passent, chez nos élus, bien après la trouille d’etre identifié comme celui qui a restreint l’usage de la voiture. Vé, il y a des élections à venir et ca, c’est du sérieux, Oh !
    Elle serait bien inspirée, Mme Vassal, de se construire à si peu de frais une image progressiste en mettant en place cette restriction aux voitures, dans ce lieu ô combien symbolique.
    Au passage, mettre en place des parkings vélo et non plus 2 roues(squattés par les scooters et motos) ferait enfin entrer Marseille dans le 21ème siècle.
    Je dis ca, je dis rien….

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    • one live one live

      Faire encore des frais pour des habitants qui pour certains n’ont jamais eu de permis de construire et leur permettre ainsi de profiter des lieux en toute quiétude ou de vendre à prix d’or ?
      Régularisons: Assainissement, pc ou buldozer……..

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  8. petitvelo petitvelo

    Alors, si le besoin c’est d’éliminer les bouchons, il faut convenir qu’ils s’étendent toujours de Samena à la pointe rouge. Il n’y a donc aucun avantage à mettre un parking à Samena hormis écologique .. ou d’opportunité de batir un parking au mont rose ! Rappelons également qu’à la pointe rouge, il y a un port avec plein d’espace …
    Ensuite, sans la tolérance pagnolesque au stationnement anarchique, le bus pourrait mieux circuler de pointe rouge à la madrague.
    Enfin, l’exemple de Sormiou et Morgiou ne sont pas sur le même plan: à l’arrivée on y a essentiellement des cabanons de loisirs et deux ou 3 resto, centre de loisirs et peut-être un ou deux pêcheurs pro. Il n’y a plus de transport en commun qui y va (il a existé à Sormiou), on n’imagine pas ce choix pour les goudes, la madrague, …
    Le régime dérogatairede Morgiou et Sormiou géré par la municipalité laisse passer les matinaux, les noctambules et le reste du temps les “ayant-droit” (?), les déjeuneurs du resto, les deux roue motorisés, … ce qui conduit souvent le touriste piéton ignorant le départ du sentier, à transpirer à grosses gouttes sur une route goudronnée surchauffée en manquant de se faire écraser par un gros véhicule diesel immatriculé à l’autre bout de la France qui l’enfume, et avec parfois des passager arrières qui lui font des grimaces ! Bref, efficace en termes de limitation de fréquentation, mais pas sympathiques en termes d’égalité.
    Si on reprend le principe de ces dérogations pour les Goudes, il faudrait songer à ajouter un contrôle de pollution et une clause de révocation pour les ayant-droit. il faudrait également protéger efficacement l’itinéraire cyclable: du stationnement anarchique, des manoeuvres des véhicules motorisés (voitures, bus, motos), … et en effet augmenter la cadence et surtout l’amplitude horaire des bus. Autoriser les matinaux, noctambules, parait opportun. Autoriser à toute heure les deux roues motorisés semble moins justifié, serait-ce de peur de ne pas savoir les empêcher de passer ? On n’oubliera pas de surveiller le parking, pour ne pas reproduire l’expérience de Sormiou au départ: le vigile qui vous bloquait a la barrière, vous invitait à stationner devant en feignant de ne pas voir les voitures aux vitres brisées et les jeunes qui tournaient à scooter avec une grosse pierre à la main …
    Enfin, pour les restos qui ne veulent pas perdre un seul client, ils pourraient avoir leurs propres navettes si ça leur chante :))

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  9. Germanicus33 Germanicus33

    Difficile à imaginer sans une réorganisation complète des transports en commun.
    Il y a beaucoup de gens qui habitent les Goudes, et des restaurants jusqu’à Callelongue. Sans un service correct de minibus toutes les 10 minutes, plus personne ne fréquentera ces établissements . L’offre ne manque pas à Marseille.
    Un service maritime doit aussi fonctionner de mars à novembre. Çà marche bien pour l’Estaque….
    Par contre le Parc des Calanques serait mieux protégé des appétits des promoteurs, par exemple sur les terrains de Mante.

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  10. olivier olivier

    Il faut arrêter avec les parkings, la venue doit se faire en transports en commun via le 19 ( avec service fluidifié et renforcé le week-end) soit par la navette maritime avec vrai correspondance à la pointe rouge ou bien sûr à pied ou à vélo . Pour les rares véhicules autorités ( personnes handicapées etc ) les places existantes suffisent.

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  11. Enzo Branca Enzo Branca

    Les gens payent pas une navette a 9€ mais vont payer un parking relai? Quelq’un y croit réellement ?
    La réelle solution est une baisse des tarifs de la navette a 5€ comme les autres navettes et une fréquence de passage toutes les 30 minutes. Une navette directe Vx Port-Les Goudes devrait également être envisagée. Les parkings doivent être créés mais être gratuits et la ligne 20 doit passer tous les quarts d’heure maximum, le 19 toutes les 5 minutes maximum. Enfin, la solution de mettre en place un péage a samena, de manière a autoriser la circulation et le stationnement pour 20€ serait très certainement efficace. Il faut aussi bien sur mettre en place une voix cyclable.
    Quand au BUS, le projet est ridicule. Une rocade en 1×1 voie avec une voix bus et une piste cyclable qui ne sont en réalité que des stationnements anarchiques, qui a pu penser a une chose pareille. Où on mets en place une vraie rocade en 2×2 voie, ou on fait une vraie voix verte avec un tram et une voie bus, vélo et riverains uniquement.Autrement, ce sera un nouveau nid de bouchons, c’est tout.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Je ne comprends pas bien comment on peut imaginer que le BUS, qui se terminera en cul-de-sac à la Pointe-Rouge, puisse être à 2×2 voies… La voie littorale est déjà fortement encombrée, pour ne pas dire paralysée aux heures de pointe.

      Le paradoxe de Braess, que nos zélus de compétition ne connaissent pas, montrent que quand on augmente la capacité d’un réseau routier, on réduit sa performance : plus on offre de la place à la voiture individuelle, plus il y a de voitures individuelles en circulation puisque, comme un gaz, elles tendent à occuper tout l’espace disponible, et plus il y a d’embouteillages.

      Les concepteurs de ce projet routier (dont la mise en oeuvre avance beaucoup plus vite que l’extension du métro à Saint-Loup, c’est dire où sont les priorités de nos zélus zéroïques) restent sur une vision très seventies de la ville, où la bagnole est une solution optimale pour se déplacer. Une vision totalement périmée aujourd’hui, on s’en est aperçu à peu près partout, sauf à Marseille.

      Dimanche dernier, le stationnement sauvage a atteint une telle sauvagerie du côté de Callelongue que, comme c’est indiqué dans un autre commentaire, la RTM a dû suspendre le service de la ligne 20. Nulle autorité n’est venue sanctionner les comportements individuels fautifs. C’est vraiment scandaleux . Mais ce n’est pas surprenant, dans une ville où, les soirs de match, on supprime les bus aux alentours du stade tout en laissant les véhicules individuels circuler, alors qu’il faudrait faire l’inverse.

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  12. PierreLP PierreLP

    Dans les propositions issues des groupes de travail organisés par le Parc national (enfin un organisme qui s’occupe sérieusement du dossier et en concertation !), le scénario avec restriction des accès comporte aussi un renforcement de la desserte par transports collectifs ! Renforcement de la capacité des lignes 19 et 20.
    Il faut aussi inciter à accéder au bus en métro, en tramway… pour repousser les voitures, autrement elles vont venir stationner de façon anarchique.
    Je note au passage que dimanche dernier, la ligne 20 a dû être interrompue du fait de véhicules mal garés à Callelongue.
    Les navettes maritimes ont leur rôle à jour. Toutefois, même avec une navette toutes les 30 mn – ce qui pose la question des embarcadères à Pointe Rouge et au Vieux Port, cela ne fait guère que 200 personnes transportées par heure.
    Quant à la création du BUS, cela ne fera qu’aggraver les choses sur le littoral en amenant des voitures en plus !
    Ce qu’il faut, c’est prendre des décisions fermes de restriction de la circulation. En tenant compte des contraintes des riverains et des professionneles, évidemment.
    Et il faut du courage politique de la part de nos élus

    Pierre LP

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    • LN LN

      et oui et oui !!!!! Ces constats, que des marronniers, depuis des lustres !
      Quant aux capacités du Parc en matière de concertation, il faut se demander quelle existence sur le terrain. Avez-vous vu aux Goudes, à Callelongue des panneaux signalant l’entrée du Parc depuis 6 ans ? Ils seront peut-être apposés quand le Sémaphore sera ouvert au public puisqu’il sera “maison du Parc”….
      Au fait, comment on va y aller là-haut ?

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  13. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Heureusement, le maire des 6-8 a décidé de prendre le taureau par les cornes : il a affirmé que la solution “ne pourra de toutes façons pas être mise en place dans des délais brefs” (https://www.francebleu.fr/infos/societe/faut-il-fermer-la-route-des-goudes-a-marseille-1537550013). Il est donc urgent d’attendre.

    Il est vrai que, comme c’est indiqué dans l’article de Marsactu, les propositions de l’AGAM ne datent que de 2014 : il faut bien un entier mandat municipal, au moins, pour réfléchir intensément aux moyens de maîtriser un flux de quelques centaines de véhicules sur une route. Rien ne presse.

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