Le bilan avant tout sécuritaire du gouvernement à Marseille

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le 21 Août 2013
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Sécurité, sécurité, sécurité… Hier, alors qu'il faisait le bilan anticipé des mesures annoncées lors du comité interministériel de septembre dernier, Jean-Marc Ayrault a centré son discours sur le seul volet sécuritaire. Comme s'il répondait ainsi à une double urgence : celle du terrain des cités où les corps continuent de tomber sous les balles des règlements de compte et celle de la politique où, encore une fois, la sécurité s'invite en principal sujet des municipales.

A droite, on l'a bien compris. Jean-Claude Gaudin n'a même pas eu besoin de se quitter son lieu de vacances pour croiser le fer avec le ministre de l'intérieur. Les candidats à la primaire ont également emboîté le pas en jouant chacun leur partition. Marie-Arlette Carlotti dans ses habits de ministre. Henri Jibrayel veut des képis dans les cités sous la forme d'une Compagnie d'opération spéciale. Christophe Masse se place au-dessus de la mêlée en refusant que la sécurité soit le terrain de jeu des primaires. Eugène Caselli fait entendre sa petite musique dissonante : "Je continue à penser que ces renforts ne sont pas à la hauteur des enjeux marseillais"

Dans ce jeu de démarquage calculé, Patrick Mennucci pousse le pion de l'éducation comme priorité du futur maire et Samia Ghali poursuit son art du contrepied. Celle qui a un an voulait l'armée à l'entrée des cités centre désormais son discours sur l'éducation, le logement et l'emploi. Une position qu'elle a reprise de vive voix face à Jean-Marc Ayrault puis devant les caméras : "Je ne vais pas parler à la presse et me taire quand je suis devant le premier ministre. Ce n'est pas mon genre. J'ai donc repris mes propositions sur l'échec scolaire et l'apprentissage dès l'âge de 14 ans. On peut avoir un débat philosophique sur cette question mais je préfère voir un jeune chez le boulanger plutôt que chez le dealer du coin".

Ce faisant, la maire du 15/16 appuie une nouvelle fois là où ça fait mal. En effet, si on prend le premier ministre au mot en faisant le bilan des propositions présentées lors du comité interministériel du 6 septembre dernier, on s'aperçoit vite que les seules avancées concrètes concernent le volet sécuritaire et la métropole. Mais cette dernière ne sera vraiment effective qu'en 2016. Pour l'emploi, le logement, les transports et l'éducation, il faudra encore attendre. Pourtant, là aussi, il y a urgence.

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Commentaires

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  1. poé poé

    Quand ils comprendront que c est pas un renfort de la police mais une Justice Exemplaire qu il faut ils auront tout compris …La police fait du vent malheureusement pour eux.. ils arrêtent toujours les mêmes , récidives sur récidives … comment garder la foi dans son métier quand on voit autant de laxisme de la Justice. Travaux d interets généraux ok faites les Construire des prisons… , supprimer les abonnements internet dans les prisons, les sports et tous les avantages qu ils ont a etre en prison … c est lamentable de vrais vacances. Dans certains pays cela ne se passe pas comme ça :si votre famille ne vous apporte pas a manger vous ne mangez pas !! ben croyez moi j en passe car c est pas jojo mais au moins ils gardent la dureté du pénitencier pas du centre aéré!! grrr je rage j habite Marseille et je commence a en avoir marre de cette ville, insecurité incivisme saleté ..j’en ai honte maintenant et ne demande qu’a quitter cette ville qui a heureusement pour elle encore un fort potentiel …désolée mais c’était on coup de gueule

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  2. pique boufigue pique boufigue

    que de la viole,ca a couté combien ce deplacement d incapable qui n ont qune ambition,faire gagné Marseille aux municipales.
    non merci

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  3. pique boufigue pique boufigue

    que de la viole,ca a couté combien ce deplacement d incapable qui n ont qune ambition,faire gagné Marseille aux municipales.
    non merci

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  4. electeurdu7eme electeurdu7eme

    A pleurer et mourir de rire.
    Ils préparent leur primaire et se foutent complètement de ce que vivent les honnêtes gens.
    Manu veux la place de Jean-Marc.
    Christiane et Cécile Cantat veulent détruire Manu.
    Marie Arlette fait de la figuration pour combler les places vides!!
    Que fait-elle depuis qu’elle est Ministre?
    Avy ne commente plus l’OM il a pris sa place.
    Aucun élus national ou local n’a les yeux en face des trous, et ne veux voir la réalité et surtout l’admettre pour prendre de vrais mesure.
    ils étaient là hier, et certains seront encore là demain pour EELVV.
    Et cela sur le compte du contribuable.

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  5. et alors et alors

    La scène semble à peine croyable. Quand on la raconte à la préfecture, elle provoque l’hilarité. Puis la consternation. Au début du mois d’août, quai du Port, à une terrasse de restaurant proche de l’Hôtel de ville, à deux pas du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), phare de Marseille-Provence 2013, arrivent cinq personnes toutes habillées pareilles entourées de policiers presque aussi nombreux. «Encore des touristes qui se sont fait détrousser. Ils doivent venir raconter comment ça s’est passé», hasarde la serveuse. Après les avoir servis, elle se ravise, estomaquée: «Ce n’est pas du tout ça. Ce sont des membres d’équipage du porte-avions américain Truman. Ils sont 5000 en ce moment à Marseille. Ils ont demandé à la police de les escorter pour visiter la ville en toute tranquillité !» Des marins qui jouent les touristes sous escorte policière? «Cela aurait été des croisiéristes, j’aurais compris. Mais des marins? Après le romancier Dan Brown, qui a déclaré dans la presse avoir visité Paris avec deux gardes du corps, on se dit que les Américains ont une bien piètre idée de l’image de la France», se désole un haut fonctionnaire.

    Agressions verbales

    La démarche des marins américains ne semble pourtant pas isolée. Tout près de la Canebière, un groupe d’estivants déambulaient les jours suivants entourés eux aussi de policiers en uniforme faisant office «d’anges gardiens». La demande est-elle fréquente? À la préfecture de Marseille, personne ne semble au courant. «Ce ne serait pas plus mal que des policiers encadrent les voyageurs!», lance une Marseillaise «écœurée» par les agressions verbales dont ont été victimes des Suisses qu’elle avait convaincus de découvrir le MuCEM et le fort Saint-Jean. «Dans le bus, le chauffeur excédé leur a demandé, à eux qui se faisaient insulter, de descendre pour retrouver la paix. C’est quand même un comble!», maugrée la jeune femme impliquée dans la vie culturelle de la ville et préférant garder l’anonymat. D’autres ne prennent pas cette précaution-là.

    Catherine Sentis, administratrice générale du MuCEM, ne feint même plus de croire en l’avenir de ce quartier du front de mer en pleine renaissance. Des boutiques de luxe doivent ouvrir prochainement dans les soubassements de la cathédrale de la Major, juste à côté du MuCEM. «Cela ne marchera pas. C’est un appel au vol! , s’est-elle écriée lors d’un dîner. Il y aura peut-être des vigiles devant les magasins. Mais après? Que croyez-vous qu’il arrivera aux clients fortunés une fois qu’ils regagneront leur véhicule stationné près du quartier du Panier?»

    Même Gérald Passedat, éminente toque marseillaise, qui a ouvert une table au sommet du MuCEM, ne «veut plus [se] battre» avec les responsables du parking Vinci du musée qui refusent d’ouvrir après 22 heures «pour des raisons de sécurité». Or, il est impossible alors d’envisager dîner au Môle Passedat après un spectacle au Théâtre de la Criée, de l’autre côté du port. Sauf à garer sa voiture dans une ruelle peu sûre…

    Avec l’«assent»

    On se croirait dans le scénario d’un «polar aïoli» de feu Jean-Claude Izzo. Mais la réalité dépasse la fiction. «Les agressions sont inévitables. Le luxe s’affiche beaucoup trop. C’est une forme de provocation. Les gens tiennent sur les nerfs», témoigne une habitante de la Pointe-Rouge, un quartier pourtant préservé. Dans ce contexte, les Marseillais ont bien du mal à convaincre les «estrangers» de découvrir le MuCEM dont les Marseillais sont fiers.

    Sur le parvis, il faut les entendre raconter avec l’«assent» la passion de leur ville qu’eux-mêmes redécouvrent. Le musée a accueilli 300.000 visiteurs, depuis son ouverture le 7 juin. Mais qu’adviendra-t-il quand Marseille, à la fin de l’année, ne sera plus capitale européenne de la culture? La Régie des transports marseillais a mis en service des navettes maritimes entre les quartiers de la Pointe-Rouge et de l’Estaque jusqu’au Vieux-Port. À 3 euros la traversée, les bateaux font le plein. Du moins l’étaient-ils jusqu’à il y a quelques jours pour l’Estaque. À bord, on y trouve des Marseillais, mais aussi des touristes qui évitent ainsi que leur voiture, qui n’est pas immatriculée 13, ne soit fracturée ou dégradée.

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  6. Citoyen de l'Estaque Citoyen de l'Estaque

    Le commencement de l’étiolement du développement économique de Marseille date de longtemps,depuis 40 ans. Au départ de la perte pour la ville des activités industrielles, de chimie, des cimenteries, des tuileries,de la réparation navale et emplois portuaires connexes. La reconversion industrielle n’a pas suivi pour nourrir la sphère des emplois non présentiels. En revanche les pouvoirs publics,par défaut, ont cru au salut d’une création, en masse, d’emplois publics pour combler la sphère présentielle visant seulement à satisfaire les besoins des foyers et des touristes de Marseille intra muros.
    Mais de nombreux candidats, immergés et rongés de père en fils par le chômage de longue durée,interdits d’accès au monde du travail, sont restés, désespérés et avec amertume au bord du chemin. Le seul recours, la seule espérance seront pour eux les subsides offert de l’aide publique.
    Ainsi, naturellement, une économie souterraine s’est installée durablement ; celle qui génère, l’argent facile induit par le vice et la richesse qui en découle, celle qui arrange tout le monde….Alors,aujourd’hui en pleine crise, hypocritement, on s’aperçoit qu’elle fait des dégâts sur cette jeunesse abandonnée. L’histoire montre qu’en la matière, les territoires et les pré carrés dans ce domaine se protègent à la kalachnikov….comme au temps de la prohibition au USA.
    Les politiques savent très bien que sans essor économique la situation perdurera encore longtemps et ni l’armée ni la police ne pourront y mettre un terme… Changeons de paradigme, au moins pour les mères qui pleurent leurs enfants disparus de mort violente…..

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  7. Ricou 24. Ricou 24.

    Que c est con de mourir à 20 ans sur un trottoir,que c est con de passer de belles années de jeunesse en prison,que c est con de faire faire du souci à ses parents,frères et sœurs.
    Réveille toi,révolte toi,bouge,déménage,fais péter ce système ,celui des boss et celui des politiques.
    Tu es le principal acteur de ta vie,redonne le sourire à ta mère.
    Que nous ,les chefs d entreprises ,soyons des objecteurs de consciences ,embauchons de ” gre à gres” ,on verra plus tard pour le reste (urssaf,formation,pipi caca ,bla bla bla et autres protections de riches).
    Embauchons des Roms,des pauvres,des rmistes,des jeunes “des citées ” ,tous exclus de notre société et en échange ils deviennent des actionnaires de ces entreprises d un nouveau modèle.
    On préfère vous voir mourir,dormir sous des tentes,perdre vos molaires et mendier que vous voir travailler et vivre dignement avec nous.
    De toutes façons ,dans ce monde mondialisé ,rien ne viendra plus du politique national mais du marché et des concurrents,prenons tout le monde à contre pied,faisons de cette situation une force nouvelle et inexploitée.

    Ricou 24.

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  8. anonyme anonyme

    Ce que cela m’inspire

    Du dégout bien sûr, la valse de ministres de gauche incapables de venir à la rencontre d’une population traumatisée et qui ont préféré se retrancher dans leur préfecture de Marseille, demeure représentative de l’Etat, mais inconnue du grand public.
    Nous vous attendions, messieurs et mesdames sur le lieu du crime, là où le cadavre d’un jeune marseillais gisait quelques heures auparavant, la où les gens « normaux » avaient des choses à vous dire. Vous n’aviez vous juste qu’à écouter, quitte à prendre des risques, celui de vous prendre en pleine gueule des hurlements de mères en colère, des questions de pères déstabilisés, des regards d’enfants qui pensent vivre dans un film, de travailleurs sociaux aux bras ballants. Cela vous aurait peut être permis de prendre une décharge, un électrochoc, un peu comme de l’électricité qui aurait traversé vos beaux costumes et serait peut être arrivée à vos cerveaux si bien remplis. Cela aurait peut être provoqué un vide rempli enfin uniquement par ces questions ?

    Questions si simples : pourquoi n’arrêtez vous pas ce massacre ? Qu’attendez-vous ? La mort est concrète et définitive, vos réponses doivent l’être également.

    Cela m’inspire également de la peine, beaucoup de peine pour les familles des victimes, quand bien même certains pensent qu’elles méritent ce qui leur arrive (comment peut on se réjouir de la mort même d’un salaud ? Cela m’effraye). Les salauds sont ceux qui ne pleurent pas les morts. Quels qu’ils soient et d’où qu’ils soient ! Ceux qui ne compatissent pas avec ces désarrois, ces cris de douleurs lancés vers le ciel, cela sont des salauds !
    Ces familles qui pleurent ces enfants qui ont mal tournés, victimes de notre société de consommation, société de malbouffe, de mal-vivre, société où les jeunes sont toujours pointés du doigt.
    Il existe bel et bien un « racisme » anti jeune. Ceux qui tombent sont des cumulards de toutes les formes de racisme. De victimes de la folie des adultes, ils deviennent coupables de toutes nos angoisses, de nos peurs. Qu’avons-nous créé là ? Des monstres qui se retournent contre nous et nos morales impuissantes ?
    Le bien et le mal, ils le revisitent, la vie et la mort, ils les ré-habitent ! Quel but poursuivent-ils dans cette course effrénée dans laquelle ils vivent au quotidien pour échouer sur un trottoir le corps criblé de balles de kalach elles- mêmes échouées dans cette ville si belle pourtant ?
    Quelles écoles ont-ils fréquentée ? Ont il été dans des centres aérés ? Sont-ils sortis pour découvrir les merveilles de notre région ? Savent-ils d’où ils viennent ? Connaissent-ils leurs origines, leur histoire ? Ou sont leurs référents adultes ? Quels rêves font-ils ? Se voient-ils vieillir, mariés avec des enfants, eux en âge de se reproduire ? Dans quelles entreprises se projettent-ils ?
    Ils n’ont pas débarqué d’une autre planète pour nous faire du mal, ils ont été portés durant neuf mois, accouchés par des femmes humaines, des pères fiers de les voir grandir, ils ont eu des sœurs, des frères ,des amis et des besoins de jeunes, besoins jamais assouvis qui laissent un arrière goût permanent de frustration pour ces enfants mal nés dans des cités dortoirs-poubelles.
    Le problème est il social, économique, politique ? S’agit-il de restes sanguinolents du traitement subi par leurs familles (colonisation, exil, immigration, précarité, assignation à résidence dans des HLM pourris, racisme (ah non il faut dire discrimination maintenant, c’est plus à la mode) ou tout cela à la fois ?
    Des experts sauront encore vous répondre à Paris comme ils le font déjà depuis plus de 30 ans, alors inutile de vous déplacer à Marseille pour comprendre, débattre, rencontrer des politiques qui pour certains sont à mes yeux responsables d’une partie de nos malheurs. Il ne vous a pas échappé que les mises en examens, le clientélisme, le népotisme et autre sucreries de notre démocratie locale font notre actualité et notre cité.
    Ne revenez ici que pour entendre ce que nous avons à vous dire sans caméra, sans garde du corps, sans tout ce tralala dont vous nous avez régalés jusqu’à la nausée. N’ayez pas peur des habitants, ils vous font et vous défont au gré des élections. Ils ne semblent plus très normaux ici, vous qui aviez prôné la normalité.
    Savoir écouter est la base de la communication et de la citoyenneté. Rester dans l’entre-soi vous a semblé, certes plus aisé, mais ne répondait pas à nos attentes de citoyens qui payons des impôts, votons, et comprenons les stratégies politiques, les manœuvres électoralistes et les coups bas.
    Oui, je suis déçue car j’ai voté pour vous, pour le changement, pour des idées de gauche, les vraies, celles qui parlent au petit peuple fait d’ouvriers, de chômeurs, d’arabes et de noirs entassés dans des cités délaissées depuis des décennies.
    Ils restent des pans entiers de vos électeurs qui attendent ce changement concret, aussi concret qu’un frigo vide et des enfants qui ont faim, aussi concret que le cadavre d’un jeune homme jonchant un trottoir tout près de jeux où des familles viennent passer les chaudes soirées d’été à Marseille.

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  9. kerozene kerozene

    Hé la rédaction de Marsactu ! Vous parlez d’avancée en matière de sécurité. Sur quels résultats vous appuyez vous ? J’espere qu’il ne s’agit pas simplement des chiffres de moyens supplémentaires…

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  10. Avé Avé

    Aix-Marseille Université qui recule dans le classement de Shangai d’une année sur l’autre, c’est imputable au gouvernement ? Que le bilan sécuritaire (c’est encore à discuter et en sachant que les homicides actuels proviennent aussi des démantèlements de trafics opérés dans le cadre des ZSP) s’améliore mais que le bilan social stagne après 1 an de nouveaux dispositifs, c’est imputable au gouvernement, c’est une échelle de temps pertinente ?
    Encore beaucoup de bruit pour rien, Gaudin arrive encore à se faire bien oublier alors que l’abandon de cette ville est une affaire de décennies auxquelles il a largement contribué. On dira ce qu’on veut mais on a le premier gouvernement depuis longtemps qui ne fait pas que des opérations de com’ mais a pris des engagements concrets. C’est toujours facile d’aller faire une liste à encoches pour voir ce qui “marche” et ce qui ne “marche pas”, encore faudrait-il avoir un peu plus de hauteur pour comprendre les contraintes auxquelles s’attaque le gouvernement aujourd’hui, qui vous le remarquerez s’amuse à faire ça tout seul devant l’inutilité honteuse des collectivités locales. La médiocrité politique locale est un symptôme et une cause de l’abandon de cette ville, source des violences physiques et sociales qui y ont lieu.
    Si Valls engueule aussi Gaudin, c’est que sur le long terme le gouvernement pourra annoncer toutes les mesures qu’il voudra avec la meilleure volonté du monde, il ne fera preuve que d’impuissance lorsque les relais locaux seront insuffisants: police municipale sous-dimensionnée, aucune politique économique globale sur le territoire ni de politique industrielle pour le port, pas plus de politique de transports ( qu’on ne me dise pas que c’est la faute de l’Etat qui ne finance pas les infrastructures c’est faux), même pas une politique de la propreté digne de ce nom. Même le relais des emplois francs et des contrats aidés (une mauvaise mesure au demeurant) ne fonctionnent pas sans volonté locale.
    Marsactu et ses forumeurs peuvent toujours s’amuser à gueuler sur le gouvernement c’est toujours plus simple comme réalité.

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  11. Citoyen de l'Estaque Citoyen de l'Estaque

    Devant le citoyen, les responsables politiques portent seuls la responsabilité de la situation économique actuelle de la ville de Marseille. L’administré récolte les vicissitudes de la décentralisation qui les a mis en première ligne. Légitimement pourvus du mandat municipal, alors sans compter, ils ont mené inexorablement la ville sur le chemin chaotique de l’irresponsabilité au bout duquel se trouve le gouffre financier. L’Etat providence le comblera, quelqu’un paiera ! dira le plus médisant!
    Aujourd’hui, la ville s‘ouvre sur le tourisme. Mais, les infrastructures de la cité présentent un état de délabrement dont le retard d’entretien qui peut s’avérer peut être rédhibitoire pour leur pérennité. Comme le reste, écoles, équipements sportifs …. Leur remise à niveau coutera très cher pour les générations futures déjà désargentées par cette gestion de cavalerie. D’ailleurs, la voirie, tapisserie environnementale, en est l’image représentative et peu engageante pour les visiteurs. La vision des abords, en y pénétrant par les autoroutes est, ouest ou Nord est apocalyptique. Heureusement pour elle, seul le paysage d’arrivée par la mer passe pour être agréable….Les touristes accostant par le large n’y voient ainsi que du bleu…..
    Alors oui, le gouvernement doit imposer aux élus une exigence de bonne gestion….Mais, ne sont-ils pas eux aussi issus du même sérail ? Tout change pour que rien ne change disait….

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  12. jdeharme jdeharme

    combien de ministres vont descendre à Marignane pour l’assassinat d’un honnête homme ?

    Aucun ?

    donc les gens honnêtes ont moins d’importance que la racaille quand ils se font tuer ????

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  13. PC PC

    Tout le monde veut le changement, mais personne ne veut rien changer.
    La police vous ne la changerez pas, c’est une institution.
    La justice vous ne la changerez pas, pareil.
    Les voyous vous ne les changerez pas non plus, quels que soient les pays du monde et quels que soient leurs formes de gouvernement il y a des voyous.
    Donc des voyoux il y en aura toujours.
    mais ce que l’on peut changer, pour un vrai changement, c’est les politiques.
    Un seul mandat, une seule durée de mandat, et on change à chaque élection.
    Débarassons nos pauvres politiques actuels du seul problème qui vaille à leurs yeux, la réélection.
    Ils veulent pas nous l’accorder par la loi, mettons en place nous mêmes le renvoi dans leurs foyers de ces obsédés du changement dans l’immobilisme.
    Mais les Français veulent -ils vraiment le changement.

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  14. Paul RABIA Paul RABIA

    Allons allons vous avez élus nationaux que vous avez mis en place maintenant vous vous plaignez je suis élu dans le 13 et 14eme arrondissements savez vous le taux d’abstention( 45%environ) sur près de 80000 inscrits)

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