L’arrivée des vélos électriques en libre-service marquée par un oaï de grande ampleur
Arrivés mi-décembre, les nouveaux vélos électriques en libre-service connaissent d'importants bugs ces derniers jours. La société gestionnaire promet un retour à la normale prochain.
Les nouveaux vélos en libre-service électriques ont été déployés en décembre 2022. (Photo : Thomas Clerget)
Que se passe-t-il avec “LeVelo” ? Depuis plusieurs jours, la question agite les utilisateurs du service proposé par la métropole et largement modifié mi-décembre avec l’arrivée de vélos électriques, géré par la société Citybike. Les signaux les plus inquiétants sont apparus sur les réseaux sociaux à partir du lundi 16 janvier : du Nord au Sud de Marseille, des Catalans à La Fourragère, trouver un vélo disponible pour effectuer son trajet ressemblait à une mission impossible. Une situation d’autant plus difficile à accepter pour les cyclistes que les prix ont fortement augmenté avec la nouvelle offre.
Sur la cartographie accessible via l’application ou sur le site internet du service, la très grande majorité des stations apparaissent alors désespérément vides, le compteur bloqué à zéro. À certains moments de la journée, ce lundi, seuls six vélos étaient affichés comme disponibles, sur 700 déployés. “Je comprends mieux pourquoi ce service s’appelle LE vélo”, ironise un utilisateur dans un tweet accompagné d’une capture d’écran. Sur la portion de carte, couvrant un périmètre allant de Saint-Mauront à La Blancarde et comprenant pas moins de vingt stations, un seul et unique vélo paraît utilisable.
Citybike admet “deux ou trois phénomènes un peu incontrôlés”
Citybike France, l’entreprise qui a remporté le marché à la suite de JCDecaux, reconnaît auprès de Marsactu “une accélération de deux ou trois phénomènes un peu incontrôlés qui ont, depuis dimanche, dégradé la qualité du service”, de même qu’un nombre nettement inférieur de vélos sur le terrain. Mais son directeur, Éric Mortier, relativise en pointant aussi “un dysfonctionnement dans l’affichage du nombre de vélos en stations. Il y a bien des vélos sur certaines stations où l’outil cartographique indique zéro”.
Pourtant, mardi 17 janvier dans la journée, Marsactu a pu constater qu’il était presque impossible de trouver un “LeVelo” utilisable dans le centre de Marseille. Sur les sept stations visitées entre la place Sébastopol et le Vieux-Port, théoriquement vides selon l’application, trois contenaient effectivement des vélos. Mais ces derniers n’en étaient pas moins hors-service, à l’exception d’un seul dont l’assistance électrique semblait en panne.
En début d’après-midi sur la station Sibie-Curiol, la seule du quartier de La Plaine, Frédéric, qui utilise LeVelo plusieurs fois par semaine entre son domicile, à Endoume, et son lieu de travail en centre-ville, essaie d’emprunter l’un des huit vélos alignés. En vain, car aucun ne fonctionne. “C’est une catastrophe”, se désole le quinquagénaire, avant de dérouler la liste de ses mésaventures des derniers jours. Et de reprendre sa quête, dépité.
Sur une station, l’application annonce zéro vélo disponibles. Il y en a en fait trois, mais tous hors-service.
Un peu plus tard, sur la station située à l’intersection de la Canebière et du boulevard Dugommier, un scénario identique se répète : aucun vélo n’apparaît sur l’appli, trois sont présents en station, mais aucun d’entre eux ne peut être emprunté. D’après l’application, l’un n’a “plus assez de batterie”, un deuxième est “réservé par un autre utilisateur” – que nous ne verrons pas arriver –, le troisième est “en panne”, sans plus de précisions.
Fraudes et roues arrière sur la Canebière
Il faut descendre encore un peu la Canebière pour rencontrer nos premiers utilisateurs du jour satisfaits de leur sort. Au pied de la chambre de commerce, une poignée d’adolescents virevolte joyeusement sur quelques vélos orange et noir. L’un d’eux avance plus péniblement, au son d’une alarme indiquant le fait que son vélo n’a manifestement pas été emprunté dans les règles de l’art. Un second déboule en roue arrière, tout droit vers le Vieux-Port, tandis que d’autres ont choisi l’option tandem, à deux sur un même vélo. Depuis quelques jours, la scène est devenue familière : collégiens et lycéens marseillais semblent s’être passé le mot pour tester, à leur manière, le nouveau service.
“C’est vrai qu’il y en a qui font un peu n’importe quoi, s’excuse l’un des ados. Ils jettent les vélos n’importe comment, c’est triste”. “Certains roulent jusqu’à ce que la batterie soit vide et abandonnent le vélo“, complète un autre. Comment les vélos sont-ils empruntés ? “C’est gratuit 30 minutes avec la carte RTM, explique un lycéen. Ou on peut utiliser une carte bleue”. L’usage de “fausses cartes”, apparaît par ailleurs très courant, comme l’a déjà documenté La Provence dans le cas des trottinettes électriques.
Faut-il voir un lien de cause à effets entre cet engouement peu respectueux des règles d’utilisation et la quasi-disparition des vélos du service métropolitain ? C’est en tout cas l’argument mis en avant par Citybike pour expliquer l'”hémorragie” du service. Avec, en premier lieu, les dépôts de vélo en dehors des stations, qui déchargent les batteries et rendent ces derniers plus difficiles à géo-localiser. Selon Eric Mortier, plus de 270 vélos auraient été abandonnés dans la nature à la sortie du week-end.
Pour ce qui est de l’utilisation de données bancaires frauduleuses constatées, l’entreprise promet de sévir en facturant les abandons de vélo du montant d’une durée de course maximale – soit 6h –, et de rétablir des contrôles bancaires plus stricts pour les locations à l’usage, qui avaient été supprimés pour fluidifier l’usage du service.
Une “équipe jeune”, “dépassée” par la situation
Difficile pour autant de mettre entièrement sur le dos de ces “phénomènes incontrôlés” le bug d’ampleur constaté ces derniers jours. Des données collectées par l’informaticien et usager Ludovic Poujol, qui prend depuis le début de l’année une photographie en temps réel, soit toutes les deux minutes, du nombre de vélos disponibles pour les utilisateurs, indiquent une érosion lente du service à partir du 8 janvier, qui devient brutale le week-end des 14-15, jusqu’à une chute vertigineuse à 6 vélos pendant la journée du lundi 16.
L'entreprise reconnaît avoir été "dépassée". Nos interlocuteurs évoquent différents soucis logistiques, une équipe "neuve" et en cours de formation, ou encore la nécessité de se doter de prises de recharge supplémentaires pour les batteries.
Je me connecte à l'appli, et là surprise, je constate que le compteur tournait toujours. J'ai dû me rhabiller et retourner à la station pour vérifier.
Frédéric, un usager
Depuis plusieurs semaines, de nombreux utilisateurs font état de difficultés liées au système informatique, notamment lors de la prise ou du raccrochage de leurs vélos. "Une fois sur deux, il y a un aléa, déplore Frédéric, l'usager rencontré sur La Plaine. Il y a quelques jours, alors que j'étais rentré chez moi depuis 30 minutes, je me connecte à l'appli, et là surprise, je constate que le compteur tournait toujours. J'ai dû me rhabiller et retourner à la station pour vérifier. Évidemment, le vélo était très bien raccroché. La course s'est arrêtée plus tard, sans plus de raison. Heureusement, je n'ai pas été facturé."
Selon une source interne, le système informatique mis en place par l'entreprise Fifteen, conceptrice des vélos et de leurs stations, connaissait des ratés dès le début du mois de janvier, autant du côté des utilisateurs que de celui de la maintenance. En cause, toujours selon cette source, une difficulté à supporter un nombre croissant de connexions au fil de l'augmentation du nombre d'utilisateurs.
Les couacs du Vélib parisien ne sont pas si loin
"On n'est jamais à l'abri d'un problème, admet encore Éric Mortier. On est dans le principe des objets connectés. Mais la plupart des bugs ont été corrigés". Reste encore, pour Citybike, à raccorder au réseau électrique la totalité des stations installées. On est encore assez loin du compte à en croire les chiffres donnés par l'entreprise, qui annonce à ce jour 45 stations raccordées sur une centaine d'installées, dont 35 en capacité de charger les vélos. En attendant, les équipes compensent en remplaçant une partie des batteries à la main. Un élément de plus qui aura sans doute contribué au chaos des derniers jours.
Pour anticiper ces déveines, l'entreprise aurait pu davantage s'inspirer du fiasco du Vélib' parisien, qui n'a cessé, jusqu'à un passé récent, d'accumuler retards et déboires depuis la succession de JC Decaux par le groupement Smovengo à la fin de l'année 2017. D'autant plus que l'entreprise Citybike et son fournisseur Fifteen possèdent un ensemble de liens directs avec les entreprises composant le consortium parisien
À Paris, l'actionnaire principal de Smovengo est Mobivia, mastodonte de la réparation automobile, appartenant à la galaxie Mulliez. Or, Mobivia est également propriétaire de l'entreprise Fifteen, qui fournit aussi les vélos parisiens. Smoovengo compte un troisième membre, Moventia, groupe espagnol de transport qui détient par ailleurs... 49 % de Citibike global. Des acteurs qui avaient donc tous les éléments pour ne pas reproduire les erreurs commises à Paris.
À Marseille, Citybike annonce "théoriquement" un retour à la normale pour le week-end prochain. Mercredi 18 au soir, selon les données rassemblées par Ludovic Poujol, le système connaissait effectivement une remontée à environ 150 vélos. Encore loin des plus de 700 qui étaient opérationnels à la fin de la première semaine de janvier. Difficile en tout cas de croire que l'entreprise tiendra sa promesse de doubler le nombre de stations et de vélos d'ici la fin du mois de février.
Commentaires
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de plus, en, station, leur système de vélos en enfilade, aimantés les uns aux autres n’est pas du tout pratique. que faire si le 1er vélo est défectueux (pneu crevé par ex.) ?
et je pensais que le stationnement hors station était impossible, la station de mon domicile comptait 3 vélos en vrac et 0 en station.
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…sinon c’est bien pratique
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Une très mauvaise expérience avec le prestataire précédent m’a coûté 150€, juste avant le passage aux vélos électriques. J’ai dû régler la caution car le velo a soi disant été mal raccroché.
Je devais récupérer un crédit de mon ancien abonnement, mais je n’ai rien du tout sur ma carte …😡
Bref !!
J’ai mon propre vélo aujourd’hui
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Il y a un autre problème pour lequel j’ai écrit à la métropole : je refuse de mettre mon cryptogramme de carte bleue sur mon profil utilisatrice que je dois renseigner sur le site. On ne peut pas utiliser le service ecarb ni un chèque de caution comme auparavant. Je leur ai écrit en leur donnant un article de loi / CNIL. Qui nous prouve qu’on ne va pas utiliser notre CB à des fins frauduleuses ou que le site ne va pas être piraté. Je tiens à votre disposition mes échanges de mail.
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suite : pour la caution que j’avais envoyée en chèque pour l’ancien service VELIB, j’ai demandé à ce que l’on me renvoie mon chèque. Decaux m’a répondu en me disant qu’il l’avait déchiré. Quelle preuve ?
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Ça alors, le beau vélo électrique, le vélo a zéro émission carbone, ce vélo qui coûte si cher a l’usager mais qui plaît tellement à Mme la Présidente de la Métropole, est un fiasco.
Vassal aurait donc encore fait un mauvais choix. Elle n’a décidément pas de chance
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Si cher à l’usager, faut se mettre à relativiser. 0,20€/j. Et je dis ça sans cautionner l’amateurisme de la mise en place, le choix des stations en enfilade et l’appli qui déconne… Ce qui est gratuit n’a pas de valeur et si on peut avoir des vélib avec des pneus gonflés et des freins qui fonctionnent ce sera bien. Dans l’attente, on va à pied depuis Octobre, j’en suis le premier peiné…
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La Métropole avait annoncé que les abonnements en cours sur l’ancien service Decaux serait transféré sur le nouveau service jusqu’à la fin de leur validité ! Que nenni, il faut se réabonner et payer de nouveau un abonnement 14 fois plus cher !
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le mien se poursuit…
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Moi aussi il se poursuit même si je dois reconnaître que le service est dégradé.
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À Paris 3000 vélos électriques en libre service ont été volés. Pourquoi ne pas revenir à la solution que nous avions de vélos musculaires en étendant le nombre de stations sur tout Marseille. Cela éviterait le gaspillage de notre argent public ….
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peut être parce que marseille est vallonnée et qu’utiliser un vélo musculaire qui pèse 20kg est compliqué pour beaucoup d’utilisateurs
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vékiya pourquoi imposer le vélo électrique en remplacement du vélo musculaire ? Proposer les deux aurait plus de sens, non ? de la Canebiere à Michelet, entre autre, ça n’est pas si valloné…
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3000 vélos soit 15% de la flotte.
Par ailleurs, cela ne vous interpelle pas de mettre toutes vos coordonnées de CB en ligne ?
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J’ai voulu tester pour la première fois ce week-end : aucun vélo disponible dans tout l’hypercentre, appli incapable de se lancer parce que “réseau indisponible”. Puis j’ai réussi à trouver un vélo plus tard, au niveau des plages du Prado : le premier semblait déchargé, j’ai donc dû en récupérer un autre. En fin de service, cela m’a donné une erreur de paiement : heureusement, j’ai une autre CB, que j’ai pu utiliser pour que ça rentre dans l’ordre.
Bref, une expérience décevante, comme toujours j’ai envie de dire dès qu’il s’agit (entre autres) de mobilité au sein de cette foutue métropole. Et je parle même pas du passage de l’ensemble de la flotte en 100% électrique, qui est pour moi une erreur (perso, j’aurais préféré qu’on me laisse la possibilité de faire du vélo “à l’ancienne”).
À titre de comparaison, les 2 opérateurs disponibles en free floating ont un service qui lui parait au point : plus de souplesse pour récupérer et déposer un vélo, une appli plus simple d’utilisation (indique le nom des espaces de stationnement, ne fait pas apparaitre d’icônes dont on ne comprend pas la signification, etc.), un paiement pouvant se faire par Paypal… Mais évidemment un trajet beaucoup plus cher : là où ça m’a coûté même pas 2€ pour un trajet d’une demi-heure avec Le Vélo, ça m’en a coûté entre 5 et 7 avec les deux autres opérateurs.
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xx
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ok avec ceux qui auraient préféré garder les musculaires ou a minima la possibilité de déconnecter l électrique mais là où ça se corse, c’est si en arrivant une station un vélo déchargé vient d’être déposé: que faire pour en récupérer un coincé par le vélo déchargé?
J’ai la réponse fournie par le prestataire: ACCROCHEZ VOUS
Vous êtes arrivé à une station et le vélo en bout de file n’est pas assez chargé pour le trajet que vous souhaitez effectuer ?
Vous avez vérifié le second dock de vélos et il n’y a pas de vélo disponible ?
Pas de panique, vous pouvez accéder au vélo suivant en suivant ces instructions:
➡️ Cliquer sur le bouton « Capture_d__cran_2022-12-12_160551.jpg » en haut de la page d’accueil de l’application, puis « Problème d’assistance électrique »
➡️ Scanner le QR code du vélo ou renseigner le numéro manuellement
➡️ Sélectionner autre / je ne sais pas
➡️ Ajouter des photos (optionnel)
➡️ Décrire en quelques mot le(s) problème(s)
➡️ Cliquer sur « Envoyer »
➡️ Déposer le vélo sur la borne/arceau de maintenance
➡️ Passé le délai de 10 min vous pourrez prendre le vélo suivant”
OUF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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ben sinon tu forces pour décrocher le premier vélo, tu le cales avec la béquille et tu prends celui d’après, chargé, puis tu remets le premier à sa place !
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Ca ne fonctionne pas bien? Tant mieux! Après les trottinettes qui encombrent les trottours et foncent su les piétons, ils ne manquait plus que les vélos.
Paris va lancer un référendum sur le maintien ou non de ces trottinettes et Marseille, elle, rajoute une couche.
Marchez donc à pied bande de fainéants. C’est excellent pour la santé et ne consomme pas d’énergie polluante.
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Perso, la question qui me vient à l’esprit autour des vélos, c’est : c’est peut-être écolo, mais ça encombre les trottoirs, les dégradations/vols sont constants, c’est un moyen de transport individualiste, et on ne parle même pas de leur fin de vie et du recyclage (si quelqu’un pouvait nous en dire un mot, on serait content !). Alors que le développement à plus grande échelle des moyens de transports en commun serait plus efficace, permettrait des embauches de chauffeurs, mécaniciens, etc…
Vous me direz qu’on n’arrête pas le progrès, mais vraiment dans une ville aussi dégradée que Marseille question propreté, encombrements par des mobiliers urbains en nombre incroyable (je plains les aveugles qui marchent), bagnoles sur les trottoirs, encombrants en tous genres sur la voie publique, sans parler des trottinettes qui agonisent par terre, il ne manquait plus qu’une cerise sur ce pudding : les vélos électriques. Mais c’est tellement moderne !
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Vous développez parfaitement le problème.
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Et j’ajoute à mon commentaire précédent : Marsactu prendrait-il l’heureuse initiative de nous informer sur le coût des trottinettes/vélos électriques :
A qui ça coûte (entretien, achats, moyens mis en œuvre pour les mettre sur les parcs où les emprunter, vols etc.) et combien ?
A qui ça rapporte et combien ?
Moi, j’aime bien quand on parle de sous…
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Excellentes questions ! Et il est probable que les réponses risquent de quelque peu chiffonner les contribuables.
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En 2015/2017 un velib coûtait annuellement en fonctionnement par velo
Paris 4000 euros
Marseille 3267 euros
Lyon 2000 euros
Cela m’étonnerait que cela ai baissé.
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Ben, comme d’hab ici, si on en sanctionne pas les déviants qui font n’importe quoi, un système collectif ne peut pas marcher.
Autre problème que otre article ne soupçonne pas : la n’importe quoi de la répartition des stations, c’est vraiment ridicule. Zéro à la plaine, en effet, et aussi, les stations placées n’importe comment : à Rome, elle est entre les deux arrêts de tram. A castellanne, ell est à 300 m du métro. Je me demande bien qui sont les utlra débiles qui ont organisé ça.
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