La combine de Prado Carénage pour sauver sa mine d’or
La combine de Prado Carénage pour sauver sa mine d’or
Et si la société marseillaise du tunnel Prado Carénage (SMTPC) avait trouvé le moyen de faire durer l’incroyable mine d’or qu’elle exploite sous la colline de Notre-Dame ? C’est bien ce qui est en train de se négocier entre la direction de la communauté urbaine et cette filiale à part égale Vinci et Eiffage qui distribue de très confortables dividendes (10 millions en 2013) à ces actionnaires grâce au péage du tunnel qui lui donne son nom. Alors que la concession de 32 ans est censée se finir en 2022, la SMTPC pourrait bien obtenir une prolongation en contrepartie de la réalisation d’un nouveau tunnel, boulevard Schlœsing. Dans l’entourage direct du président de la communauté urbaine, on confirme que l’hypothèse d’un allongement de la délégation du service public du tunnel Prado Carénage par avenant fait partie des hypothèses étudiées “et ce n’est pas la plus stupide”.
Le projet de tunnel n’est pas nouveau et a déjà donné lieu à des publications dans La Provence. Début décembre, la SMTPC publie un communiqué laconique : “La ociété marseillaise du tunnel Prado carénage – SMTPC – a été sollicitée par son concédant, la communauté urbaine de Marseille Provence métropole, pour réaliser un ouvrage souterrain en direction du boulevard Schlœsing. SMTPC étudie cette demande.”
Le communiqué sur le site de la SMTCP
Dans cette industrie juteuse de gestion de tunnels, la perspective d’un nouvel ouvrage est synonyme de dividendes à venir. “C’est une communication de société cotée en bourse en direction des marchés”, entend-on à la communauté urbaine. Ce communiqué est aussitôt repris par les titres spécialisés dans l’économie dont nos confrères de Marséco. Depuis, la société se refuse à tout autre commentaire. Le sujet n’est pas à l’ordre du jour de la séance du conseil communautaire de ce vendredi. Pourtant si la demande émane de la collectivité, ce projet doit être débattu en séance. “Il le sera à la rentrée”, précise-t-on à MPM. Interrogé à ce sujet en marge du conseil municipal de ce lundi, le maire de secteur UMP des 9e et 10e, Lionel Royer-Perreaut, précise que c’est là “le seul moyen d’assurer le trafic routier et le passage du tramway après la dépose des passerelles. La seule exigence du président Teissier est que cet ouvrage soit réalisé gratuitement.”
La SMTPC fournit l’étude et la solution
Mais de quoi parle-t-on exactement ? Les automobilistes marseillais connaissent bien la place Ferrié (9e), un rond-point en demi-lune qui dessert le boulevard Schlœsing et les avenues Cantini et Rabatau. Typique des aménagements des années Defferre, il est surmonté d’un autopont censé allégé la circulation de surface. Matin et soir, il est le théâtre de bouchons sans fin. Or, à cet endroit la communauté urbaine a prévu de faire passer un tramway. Pour ce faire, il va falloir détruire l’autopont et prévoir un aménagement pour maintenir la circulation.
Le rond-point Ferrié sur Google Street View.
Le vice-président de la communauté urbaine délégué aux transports, Robert Assante, suit de près ce projet. “Lors de la dernière mandature, en marge de la réalisation du tunnel Prado Sud, les représentants de la société ont proposé à la communauté de réaliser cette étude gracieusement pour le compte de la communauté urbaine. La réalisation d’un ouvrage de ce type est indispensable si l’on veut faire passer le tramway à cet endroit. Or, l’hypothèse la plus probable est de réaliser cette trémie couverte.” Le témoignage de Robert Assante apporte une précision de taille : l’étude a été réalisée à la demande de la SMTPC et non l’inverse. Cela accrédite un peu plus le soupçon d’un nouvel ouvrage qui viendrait alimenter les deux tunnels à péage que la société exploite déjà dans ce périmètre.
“Pas de logique d’autodestruction”
“Même si le coût des travaux doit être pris en charge par la SMTPC, nous aurons notre mot à dire, défend l’élu. Notre but doit être d’améliorer le trafic dans toutes les directions : à la fois sur le boulevard Schlœsing, sur Rabatau mais aussi en direction de l’autoroute A 50.” Robert Assante n’est pas naïf. Il est conscient que si la société qui gère les tunnels Prado Carénage et Prado Sud propose de faire une étude pour un troisième, ce n’est pas “dans une logique d’autodestruction”. “Ils vont sans doute proposer de rabattre le trafic vers l’un ou l’autre de leurs tunnels, concède-t-il. Mais si les automobilistes ont le choix, que cela permet à la communauté urbaine de réaliser des économies et que le trafic est amélioré, je n’y vois pas de problème”.
Joint par nos soins, le président socialiste de l’époque, Eugène Caselli, se souvient des circonstances de cet accord. “C’est une vieille histoire qui date de 2012. Ils étaient en train de faire le TPS et nous ont demandé de réaliser cette étude à leurs frais sur les dérivations du trafic par une trémie couverte sous la place Ferrié. Nous n’avons pas donné suite car cela nous posait un problème juridique : ce nouvel ouvrage rendait nécessaire soit un avenant à la délégation de service public, soit de passer un nouveau marché avec appel d’offres. Nous leur avons envoyé un courrier en ce sens et nous en sommes restés là.”
En marge du tunnel Prado Sud
Pour tenter d’y voir plus clair, il se fait apporter un document censé éclairer un peu le débat. C’est une délibération soumise au conseil communautaire de décembre 2013, qui fait la synthèse du rapport du concessionnaire – la SMTPC – à son autorité délégante – MPM. Il s’agit là de la délégation du tunnel Prado Carénage. Ce dernier note :
Pour soulager le trafic en sortie Sud (Prado) du tunnel notamment sur le chemin de l’Argile et la place Ferrié et permettre également la démolition des auto-ponts, en accord avec l’autorité délégante, le concessionnaire a étudié une extension du tunnel vers le boulevard Schlœsing.
Le rapport ne dit rien sur le contenu de l’étude mais cela accrédite bien la thèse que ce nouveau tunnel permettrait de désengorger la sortie du Prado Carénage à Schlœsing. Du côté de la communauté urbaine, l’entourage du président Teissier confirme que cette hypothèse fait partie des sujets en discussion avec la SMTPC. “Nous avons sur la table plusieurs scénarios avec un ou deux tunnels, voire un tunnel à double sens au niveau de ce boulevard Schlœsing. Nous confrontons nos études notamment en terme de fréquentation qui varie entre 10 000 et 15 000 véhicules par jour. Le coût va de 50 à 95 millions d’euros. Le scénario à 95 millions d’euros est sans doute le plus séduisant. Mais il faut savoir qui prend en charge ce coût et quelles sont les contreparties.”
100 millions de francs de cadeau en 1998
Ce n’est pas la première fois que la SMTPC réalise des travaux qui in fine étendent le trafic en direction de leurs ouvrages payants. En 2005, la même société avait opportunément proposé de finir à ses frais l’ouvrage réalisé sous le parc du 26e centenaire. Il s’agissait à l’époque de réaliser une ligne de transport en site propre sous le parc. La conseillère communautaire communiste, Marie-Françoise Palloix, s’en était alarmé auprès du président de l’époque, Jean-Claude Gaudin : “On peut comprendre l’empressement de SMTPC à accepter de finir ce chantier alors que le gros œuvre est fait. Car l’affaire est rentable : c’est un accès supplémentaire au tunnel à péage pour le flux de voitures venant des 6e et 8e arrondissements”, déclarait-elle dans l’hémicycle du Pharo. Joint par nos soins à propos du tunnel Schlœsing, l’élue de secteur soupire : “C’est exactement la même histoire. Construire des aspirateurs à voitures au profit d’une société cotée en bourse au lieu de faire les travaux.”
L’intention comme les projets tunneliers ne datent pas d’hier. Dans son intervention de 2005, Marie-François Palloix cite un discours de son ancien collègue, le sénateur Robert Bret qui était intervenu à ce sujet en 1998. Cette fois-ci devant le conseil municipal. Malgré les années, il a un souvenir assez précis de l’époque. “On débattait alors des aménagements du parc du 26e centenaire. Sous le parc, la collectivité avait réalisé une boîte permettant d’y faire passer un ouvrage sans avoir à couper le parc en deux. Sauf que nous nous étions aperçu que cette boîte était un cadeau de 100 millions de francs à la SMTPC dans l’optique de ramener du trafic vers son tunnel. La suite de l’histoire nous a donné raison.” Quelques années plus tard effectivement, SMTPC réalise à titre gracieux les travaux complémentaires : “accès, équipements intérieurs de l’ouvrage et aménagements de voirie en surface”.
Gouvernance bien partagée
Ce pas de deux entre la société concessionnaire et le concédant – ville de Marseille ou communautaire urbaine – ne date pas d’hier. “Il a commencé en 1989 sous Vigouroux et s’est poursuivi avec Gaudin, Caselli et aujourd’hui Teissier. Il y a une vraie continuité dans l’attitude clémente vis-à-vis de de cette société”, formule Robert Bret. De fait, en coulisses, Eugène Caselli a toujours reconnu que le tunnel Prado Sud réalisé par Eiffage et Vinci et géré par la SMTPC faisait partie des dossiers obligatoires imposés par le maire. Ce dernier a effectivement de la suite dans les idées. En 2006, quand il était président de la communauté urbaine, le plan de déplacements urbains prévoyait déjà “la création d’une branche Sud du tunnel Prado Carénage en direction du rond-point du Prado”, le tunnel Prado Sud d’aujourdhui, et la réalisation d’un autre ouvrage à Schlœsing :
Le “point noir” de la place du Général Ferrié nécessite toutefois d’être résorbé tant il pénalise la circulation générale du secteur. (…) C’est pourquoi, il est prévu la construction d’un passage souterrain bidirectionnel reliant le boulevard Schlœsing et le boulevard Rabatau (côté échangeur de la place de Pologne), la suppression de la passerelle, et l’aménagement fonctionnel et paysager de la Place du Général Ferrié.
C’est justement le scénario à 95 millions qui semble avoir la préférence de la communauté urbaine. C’est aussi celui qui donnerait encore quelques belles années de dividendes aux actionnaires de la SMTPC après 2022, en cas de prolongation du contrat. Et, durant les travaux, les automobilistes pourront tranquillement emprunter le tunnel Prado Sud et doper une fréquentation toujours timide.
Commentaires
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“La réalisation d’un ouvrage de ce type est indispensable si l’on veut faire passer le tramway à cet endroit”.
Comment expliquer que si on laisse un mode concurrent même payant, il n’y aura jamais de report massif de voiture vers le transport en commun, en l’occurrence un tramway qui va couter aussi très cher et ne pourra se faire sans aide de l’Etat ?
Du béton et de la pollution en plus. On en crève mais ça rapport à quelques marchands alors continuons ! Ce n’est rien d’autre que le fonds de commerce de la majorité de la droite et d’une partie des socialistes (je n’ai pas parlé de gauche).
Fi du réchauffement climatique, de la nécessaire diminution drastique du trafic, de la pollution atmosphérique, de toutes les maladies liées à l’utilisation de modes de déplacements motorisés, etc …..
La bagnole est une drogue dure. Et le dealer sait attirer avec une étude gratuite ….
Joyeux Noël !
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Et la concurrence là-dedans? c’est les mêmes qui font l’étude, qui proposent l’arrangement et qui réalisent? y -a pas d’appels d’offres?
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Et la concurrence là-dedans? c’est les mêmes qui font l’étude, qui proposent l’arrangement et qui réalisent? y -a pas d’appels d’offres?
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Pour la petite histoire dans les annzes 80 il y a eu une étude de faisabilité pour la création de deux petits tunnels à gabarit réduit sous la passerelle général Férié et sous le rond point du Pardon.
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ça va être comme le tunnel louis rège ( entre les allées turcat-mery et le tunnel du prado), un truc qui ne sert qu’aux clients du tunnel du prado alors qu’avec quelques petits aménagements supplémentaires il se serait transformé en accès direct à l’autoroute d’Aubagne, bien plus utile pour désengorger le secteur.
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Chers contribuables, rien n’est jamais gratuit.
Les tunnels de Marseille ont tous augmenté la dette, soit directement, soit par travaux induits, soit par mauvaise rédaction des contrats de DSP / PPP.
Ne pas prolonger ces contrats est une question de bon sens et de survie financière pour Marseille.
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Moi j’approuve cette solution.
Faire payer par l’automobiliste les infrastructures routières me convient tout à fait.
ceux qui ne veulent pas payer pourront toujours circuler dans de meilleurs conditions puisqu’une partie du trafic sera délesté.
Après ce sont des choix de société. Soit on augmente les impôts de tous pour réaliser de tels travaux qui ne profitent qu’à certains ( les automobilistes pollueurs), soit on fait porter la charge de ces travaux qu’aux seuls utilisateurs.
C’est ce qui se fait pour les parkings et personne ne trouve rien à redire….
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La concession du Prado-Carénage arrive à échéance en 2025, celle du Prado-Sud en 2055. Les deux concessions se chevauchent, les deux tunnels sont liés l’un à l’autre : qui croyait sérieusement qu’à l’échéance de la première, elle ne serait pas prolongée ?
Mais cela pose un petit problème démocratique : quand une majorité municipale ou communautaire engage la collectivité pour 32 ans (Prado-Carénage), 35 ans (PPP Stade Vélodrome) ou 47 ans (Prado-Sud), elle lie les élus de 5, 6 ou 8 mandats successifs. Est-ce bien raisonnable ?
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A l’origine, c’est Pezet et San Marco qui ont été condamnés pour combinaziones avec les boîtes de TP du tunnel Prado Carénage en faveur des caisses du parti socialiste, mais tous les partis ont croqué là dedans.
Et cette société emploie un personnel raille marseillaise tous syndiqués à FO, emplois en or, les heureux sous traitants sont royalement traités… et les actionnaires n’ont jamais vu une affaire pareille… Pendant ce temps là, la population marseillaise chope des cancers dans la pollution et perd des milliards d’heure de travail en bouchons sur le Jarret par manque de L2 depuis + de 30 ans, les automobilistes pressés sont rackettés à 2€70 les 5 kilomètres…et ça continue… La quasi totalité du personnel politique de cette ville est pourri jusqu’à la moëlle
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Tout y est, et la combine est à feu continu, avec ces sociétés qu’on retrouvent dans le “débat” actuel sur les concessions d’autoroutes, leurs contrats mitonnés aux petits oignons (privatisation entamées par jospin,terminées par villepin…voir le canard enchainé de cette semaine.)Proposition d’études “”gratuites”” et fait maison, discussions de longues dates, opacité la plus totale, lobbying à tous les étages… Il faut rappeler à quel point cette Gaudinienne équipe, qui se donne des airs complets d’amateurs incompétents quand il s’agit de gérer des services publics, est d’un professionnalisme sans faille dès lors qu’il s’agit de gaver leurs commanditaires, les banques, promoteurs immobiliers et sociétés du C.A.C 40. Sont rangées dans le tiroir des questions subsidiaires, la démocratie (on engage la ville pour des 30 ou 50 ans), l’endettement de la ville, le tout voiture, les maladies diverses conséquentes, le réchauffement de la planète…Ces actionnaires se gavent dans tout le pays, et c’est bien, et de loin, son principal problème; Mais sur Marseille, c’est le jack pot; si ce n’était pas le cas, il y a longtemps que les capitalistes nous auraient débarrassé du defferrisme, puisque les marseillais eux n’y arrivent pas; Merci, encore une fois, pour cet article très documenté, ainsi que pour les très utiles rappels historiques qui donnent l’indispensable profondeur de champs. Et en espérant, encore une fois itou, que les aixois, martégaux et autres istréens…invités à payer les factures,prennent un peu de temps pour lire marsactu (le site “marseillais” qui parle à tous les (futurs) métropolitains.
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Euh! Bonsoir Marsactu: Il me semble que si, durant cette soirée du 19 décembre, de nouvelles modalités de régulation/modération ont été mises en place, il serait convenable que nous en soyons informés, faute de quoi vos lecteurs/contributeurs/commentateurs risquent de ne plus se sentir vraiment associé à votre trajet, ainsi qu’à votre devenir à propos duquel vous sollicitez par ailleurs leur opinion. Question blanche subsidiaire: le “nouveau” bandeau vert donnant le ticket pour la file d’attente, est-il généralisé (on dirait pas) ou réservés à certains, et si c’est le cas, sous quel(s) motif(s) siouplait? Merci de me répondre.
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De toutes façons Vinci, Effage, Suez….. tous mouillés pour se “gaver”… Visez ci-joint l’autre “gavage” à 183 millions d’euros, le dernier(?) scandales sous prétexte de plages propres (ce qui est faux puisque cela ne résoudra rien). En prime,c’est parti pour 3 ans de chantier avec Michelet, Ganay et Barral tronçonnés, sectionnés, amputés pour la circulation. Alors vives (!) les tunnels à péage et la boucle sera bouclée ! Pôvre Marseille, pôvres de nous !
http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/developpement-durable/33206-le-sous-sol-de-ganay-bientot-en-immersion-totale
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Euh; REBONJOUR Pierre Boucaud; Problème, mes posts ne passent toujours pas, et c’est tout sauf pratique pour les échanges/réponses. Pouvez vous faire quelque chose pour m’éviter le bandeau vert du ticket d’attente. La spontanéité de compréhension est en pleine régression; Help!
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Dans le sens où il y a les autoponts, ça circule toujours plutôt bien. Dans l’autre sens, vers l’A50, c’est toujours l’enfer. Donc cette idée de tunnel est bonne (n’en déplaise à ceux qui veulent nous forcer à prendre les transports en commun…). Mais effectivement, alors que ce type d’ouvrage devrait être réalisé par les services publics, c’est encore le privé qui va s’en mettre plein les poches, avec la complicité de nos chers “élus”. Dommage.
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La voiture particuliere n’a aucun avenir en ville.
Les amenagements projetes ne sont qu’un pis aller, qui en renforcant la vitesse des bagnoles au debut, ne font que renforcer les embouteillages.
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En premier lieu, il faut arrêter de faire des millier de m² de bureaux à marseille (qui ne trouvent pas preneur d’ailleurs). La ville est déjà la plus embouteillée de france. l’investissement pour améliorer les accès est une nécessité.
une fois que la ville sera accessible aux non-marseillais … elle renaitra, pour le moment elle perd toujours des milliers d’habitant par an et c’est pas fini…
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Hum, j’espère qu’il s’agit bien d’un tunnel SOUS le bd De Schloesing et non sur cette rue hyper polluée par le passage des bagnoles;
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Présenter des travaux comme ‘améliorant la circulation’, c’est une plaisanterie. Qu’ils commencent par finir le rond point du Prado, cauchemar depuis plusieurs années maintenant.
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Gaudin, Caselli, Teissier et compagnie sont-il actionnaires de la SMTPC? Ca expliquerait beaucoup de choses…
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