La CAF prolonge les financements jeunesse pour les centres sociaux de Marseille
Le centre social Malpassé, dans le 13e arrondissement de Marseille. (Photo : LC)
La réponse a mis du temps à arriver, mais elle devrait rassurer les centres sociaux situés en zone prioritaire à Marseille. Ces derniers dénonçaient depuis juin l’arrêt brutal des financements pour la jeunesse liés au pacte de sécurité et de cohésion sociale pour Marseille, prévus pour durer trois ans. Ils ont finalement obtenu de la caisse d’allocation familiale (CAF), qui gérait ces financements, que le dispositif soit prolongée jusqu’à la fin 2017, soit six mois et 700 000 euros de rallonge. L’aide, répartie entre 46 centres sociaux, a pour but de les soutenir dans la structuration de leurs secteurs jeunesse, à travers des postes d’animateurs dédiés. Dans un communiqué, la CAF souligne la réussite des projets portés par ces animateurs, un constat déjà mis en avant par les centres sociaux eux-mêmes.
“C’est une bonne nouvelle. On est contents, a minima, d’être fixés pour les six prochains mois, commente Joseph Richard-Cochet, délégué départemental de l’Union des centres sociaux. On avait une urgence et ils y ont répondu, même s’il y a eu un délai. Mais le combat continue, je me demande si dans six mois, on ne devra pas refaire la même mobilisation.” Jusqu’en décembre, la quarantaine de personnes dont l’emploi était menacé devraient tous pouvoir être conservés dans les différents centres sociaux. “L’activité continue, le plus important c’est de conserver la relation avec les usagers et qu’il n’y ait pas de cassure”, relativise-t-il.
Mais pour l’heure l’échéance n’est que retardée. La CAF des Bouches-du-Rhône indique qu’elle “souhaite explorer, avec les autres financeurs des centres sociaux, les modalités d’un partenariat financier durable pour pérenniser les actions impulsées par le Pacte.” C’est à dire trouver une nouvelle façon de faire perdurer ces dispositifs jusqu’ici exclusivement financés par l’État via la caisse nationale d’allocations familiales.
Les partenaires à solliciter pourraient être les signataires de la convention-cadre des centres sociaux, renouvelée tous les trois ans : la Ville, le conseil départemental, le conseil régional et l’État. “Est-ce que ces partenaires là vont suivre ou pas, je ne sais pas”, s’interroge Joseph Richard-Cochet, en attendant le début des discussions entre partenaires publics.
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