Jean-Marc Coppola: “Le MAC incarne le renouveau que l’on veut pour les musées”
Le musée d'art contemporain de Marseille rouvre ce vendredi 7 avril après 4 ans de fermeture. L'occasion, à mi-mandat, de dresser un premier bilan de l'action culturelle de la municipalité avec l'adjoint délégué à ces dossiers. Avec des promesses d'engagements, mais encore peu de réalisations concrètes.
Jean-Marc Coppola, adjoint à la culture. (Photo LC)
Presque une ouverture en soi. Après quatre ans d’une longue fermeture pour travaux, le musée d’art contemporain (MAC) va rouvrir ses portes ce vendredi 7 avril. Un chantier à 5 millions, dont 3 apportés par le département, le reste par la Ville. L’occasion de dresser avec Jean-Marc Coppola, adjoint (PCF) à la culture du maire de Marseille, un bilan de son action à mi-mandat. Musées, bibliothèques, théâtres, vastes ambitions et budget contraint… Les structures culturelles souffrent, à Marseille, de difficultés chroniques sur lesquelles l’élu revient. Sans pour autant promettre de tout résoudre d’ici à la fin de la mandature.
Le MAC rouvre après quatre ans de fermeture pour travaux. Quatre ans, c’est un peu fou, non ?
Ce n’est pas faux ! Mais quatre ans, dans ce type de travaux c’est un peu la norme. C’est vrai que nous aurions dû rouvrir avant mais la crise sanitaire est passée par là. Et puis nous avons hérité d’une organisation des travaux que j’aurais sans doute gérée différemment. Enfin, nous avons eu affaire à une entreprise indélicate, qui n’avait pas mis la bonne dimension de ferraille nécessaire dans des escaliers… Heureusement que cela a été repéré à temps, les conséquences auraient pu être dramatiques. Ça nous a plantés pour 8 ou 12 mois.
Mais finalement nous ouvrons maintenant. Au printemps, ça tombe bien ! Quelques jours après avoir livré Lenche qui devient une maison des artistes et alors que l’opéra fait carton plein en ce moment [avec des représentations de Nabucco de Verdi, ndlr], nous sommes un peu à contre-courant dans un pays qui vit mal la réforme des retraites, l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie.
Quelle est la nature de ces travaux et leur ambition?
Il s’agissait d’abord de mettre les 3000 m² du musée d’art contemporain aux normes. Il propose aussi un parcours plus lumineux, un accueil plus convivial, de nouveaux espaces comme le toit-terrasse. Le MAC incarne le renouveau que l’on veut pour les musées. La question c’est de rendre les musées plus attractifs, comme le suggérait le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC). À mes yeux, les musées ne doivent plus être seulement des lieux d’expos – comme les bibliothèques ne peuvent pas se cantonner au seul prêt d’ouvrages – mais des espaces de rencontres où se croisent les arts. Nous ambitionnons là de créer de nouveaux usages pour les visiteurs en tendant par exemple des passerelles avec le spectacle vivant : il faut que des festivals marseillais puissent dialoguer au MAC avec l’art contemporain.
Dans le dossier qui accompagne cette ouverture, le maire dit vouloir faire du MAC un “musée populaire”. Comment cet outil excentré, situé dans des quartiers favorisés, pas forcément très accessibles en transports en commun, peut-il parler à tous?
Oui, j’y crois. L’idée c’est de démocratiser l’art contemporain, un art souvent perçu comme réservé à une caste d’experts et de collectionneurs. Moi je pense que ce sont des esthétiques avec lesquelles on peut faire s’épanouir des artistes mais aussi un large public d’adultes, d’élèves d’écoles d’arts, d’enfants… Je suis d’ailleurs ravi que tous les créneaux de médiation scolaire soient pleins sur les trois prochains mois au MAC. Cela montre que l’établissement – qui n’est pas une délégation de service public (DSP) mais une gestion municipale directe – répond à une réelle attente. Il faut aussi rappeler que nous disposons de pièces uniques en France dans nos collections. Ce musée offre l’occasion de les montrer, de les partager. Nous souhaitons que tous les Marseillaises et les Marseillais se l’approprient. Car, à mes yeux, stimuler l’imaginaire est le seul vrai espace de liberté qui nous est offert.
Pour le MAC toutes les étoiles semblent désormais alignées – nouveaux locaux, nouvelle directrice qui arrive en juillet… – mais qu’en est-il des autres musées ? Le rapport de la CRC, révélé par Marsactu en septembre, faisait des musées municipaux marseillais un paquebot sans boussole. La situation a-t-elle changé ?
Quatorze musées municipaux, c’est lourd, mais ils sont le reflet d’une vraie richesse. Arrivé en février 2022, le directeur des musées de Marseille, Nicolas Misery est en train d’élaborer son projet scientifique et culturel [feuille de route opérationnelle et stratégique, elle était selon la CRC en “cours d’élaboration” en 2020, ndlr]. Ce document faisait défaut jusqu’alors et de là va découler toute l’organisation. Dans ce projet scientifique et culturel, je souhaite par exemple que l’on mette un terme au système de reconversion qui veut, depuis Defferre, que l’on reclasse des agents d’autres services systématiquement dans les musées. Souvent, ces personnes se demandaient pourquoi elles étaient en poste là. Ce n’est bon pour personne : ni les agents, ni le public, ni le fonctionnement des musées.
Nous avons fait le choix, en 2021, de rendre l’accès à nos collections permanentes gratuit dans nos musées, mais ce n’est pas pour qu’on ait la moitié des salles fermées !
Au MAC, par exemple, on expérimente une billetterie automatique. On n’enlève pas le guichet, cela vient en supplément. Les syndicats peuvent être parfois chagrin, ils sont dans la défense de l’emploi et moi aussi. Mais il faut que les agents sachent pourquoi ils se lèvent le matin pour aller bosser.
Nous avons fait le choix, en 2021, de rendre gratuit l’accès à nos collections permanentes dans nos musées, mais ce n’est pas pour qu’on ait la moitié des salles fermées! Ça, ce n’est pas possible. Il nous faut donc de l’emploi public de qualité. Cela passe par le fait de remotiver les agents comme je le disais à l’instant. Nous nous sommes également lancés dans la dé-précarisation de personnes vacataires depuis des années. À ce sujet nous n’avons pas à rougir face à au Mucem… Tous ces chantiers vont prendre des années.
Et le musée Grobet-Labadié, fermé depuis cinq ans, où en est-on ?
Nous avons, comme c’était le cas au MAC un problème de conservation des œuvres qui se détériorent assez facilement. Il nous faut trouver des solutions pour les protéger. De ce fait nous ne l’ouvrons que ponctuellement. Mais dès que nous aurons trouvé des moyens de protections efficaces nous rouvrirons plus aisément.
Vous utilisez souvent la notion “d’émancipation humaine comme la finalité de la culture”. C’est ce qui sous-tend votre politique culturelle ?
Oui, c’est cela qui m’importe, plus que jamais ! C’est une bataille colossale à mener. À l’échelle locale, comme nationale et mondiale. La culture, offerte à tous, doit donner des clefs pour réfléchir.
Mais avez-vous les moyens d’une ambition si vaste?
Très franchement, en termes de budget, je n’ai pas à me plaindre. D’autres collectivités opèrent des coupes claires à l’encontre de la culture, pas la Ville de Marseille. Le budget annuel est de 73 millions. Sur cette enveloppe, sept millions sont consacrés au fonctionnement de la direction de la culture, des bibliothèques, des musées, de l’école d’architecture, 20,5 millions vont à l’opéra et l’Odéon, 45 millions sont fléchés vers les deux DSP (Buzine et Silo), vers le centre de conservation du patrimoine (CICRP) et les subventions. Il y a quelques petites baisses par endroits mais j’ai les yeux rivés la dessus : les subventions aux acteurs culturels étaient de 26 millions quand nous sommes arrivés, elles sont de 28 millions aujourd’hui. C’est un soutien actif que je souhaite voir encore grossir.
Une des problématiques chroniques, vous l’avez évoqué, touche aux personnels. La CRC n’est pas tendre à ce sujet dans son rapport concernant les musées. Elle pointe une masse salariale trop importante. Or, régulièrement, les musées ou certaines de leurs salles restent fermés. Êtes-vous face à une équation insoluble ?
Elle n’est pas simple, c’est vrai. Il faut avancer en termes de recrutements. Ils doivent être plus qualitatifs. Il y a eu de bons recrutements par le passé comme l’ancien directeur des musées Xavier Rey ou le directeur du conservatoire Raphaël Imbert. Mais nous avons toujours des manques dans l’encadrement et une surreprésentation d’agents de catégorie C [dont le recrutement ne nécessite pas de concours, ndlr] parfois embauchés, par le passé, par clientélisme.
L’absentéisme important dans les musées, je ne pense pas qu’il s’agisse de gens cossards, mais plutôt des personnels démotivés ou en souffrance
Donc nous recrutons, en cherchant à faire venir les meilleurs. Nous devons aussi nous montrer plus attractifs car nous sommes une collectivité qui paye mal et nous ratons parfois de bonnes candidatures. Cette gestion des ressources humaines insatisfaisante a duré pendant des décennies et des décennies. Il nous revient de faire bouger ça. Je ne tiens pas à ce que le MAC referme dans six mois ! Il faut que certains agents, sur le millier dédiés à la culture, retrouvent de la motivation à travailler, pour cela il faut donc que leurs missions soient intéressantes et qu’ils soient correctement rémunérés. Lorsque l’on pointe l’absentéisme important [autour de 16%, ndlr] dans les musées, je ne pense pas qu’il s’agisse de gens cossards, mais plutôt des personnels démotivés ou en souffrance.
Allez-vous recruter, notamment dans les bibliothèques ? Vous avez promis 50 embauches par an pour ce secteur jusqu’à la fin du mandat. Cette promesse sera-t-elle tenue ?
À Marseille, dans les bibliothèques il n’y avait plus de recrutement depuis 2017. On regarde cette situation à la loupe. Et oui, nous nous engageons à recruter 50 agents par an jusqu’à la fin du mandat. C’est osé car notre budget est contraint. Mais si on avait continué comme ça, on n’aurait plus été en capacité d’ouvrir de bibliothèques à la fin du mandat du fait des départs en retraite non anticipés. Nous avons déjà reçu entre 200 et 300 candidatures. Et nous avons mis en place, en face, une équipe de direction de la culture capable de les recevoir, les écouter, bref les recruter.
Ces réorganisations rencontrent-elles l’adhésion des agents ?
Ce serait osé de dire que je le ressens. Mais il est temps, justement, que des recrutements arrivent et donnent du peps !
Allons-nous enfin pouvoir aller à la bibliothèque à des horaires élargis ?
C’est le but premier : que les neuf bibliothèques fonctionnent et accueillent le public dans des horaires élargis. Car ça répond à un besoin. On travaille à étendre l’amplitude d’accueil de l’Alcazar.
Concrètement quand changeront les horaires ?
Le plus rapidement possible. Je ne peux pas vous dire exactement quand, je préfère ne pas donner de date. Je dirais à la fin de l’année, au début de la prochaine.
La promesse d’une bibliothèque par arrondissement reste donc dans les cartons?
Ah, si l’État nous donne plein de moyens ! Mais on n’en est pas là. Nous allons ouvrir la bibliothèque Loubon d’ici à la fin du mandat. Parallèlement, nous pouvons aider à développer la lecture en soutenant concrètement ceux qui savent faire. Nous allons donner des moyens plus importants aux associations qui promeuvent la lecture hors les murs, comme Acelem qui fait un travail formidable dans les cités aux pieds des immeubles. Ce serait bien de relancer les bibliobus.
La réalisation de la bibliothèque Loubon n’en appellera donc pas d’autres ? Où en est celle du Merlan, par exemple ?
Je ne désespère pas, avec le concours de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), qu’on puisse engager des investissements larges dans certains projets. La bibliothèque du Merlan [qui nécessite d’importants travaux de rénovation, ndlr] fait partie de ces endroits où on veut rapidement agir. Nous avons découvert 250 m² abandonnés dans le même bâtiment, ça fait 15 ans qu’on n’y fait rien. C’est un lieu où nous allons imaginer des choses. Je n’ai pas en tête le planning du chantier.
Le contrat de Pierre Chagny l’ancien directeur des bibliothèques de Marseille, n’a pas été renouvelé à la fin de l’année passée. Il a donc quitté son poste après avoir dénoncé des faits de harcèlement. C’est une sanction de votre part ?
Non. Son ministère d’attache l’a rappelé. À ce poste, il y avait un besoin de renouveau, de sang neuf. Il s’était peut-être un peu abîmé face aux difficultés rencontrées. Il y avait bien sûr des agents favorables à ce qu’il reste et d’autres en faveur de son départ. Je pense que c’est mieux pour tout le monde comme cela. Nous sommes donc en cours de recrutement.
Parlons des théâtres de la ville. Ils ne vont pas, non plus, très bien. Avez-vous trouvé une solution avec Richard Martin dans le conflit qui vous oppose sur le théâtre Toursky ?
Je regrette que Richard Martin ait fait cette grève de la faim qui n’a servi à rien sinon à cristalliser les tensions.
Les avocats de la Ville de Marseille et ceux de Richard Martin discutent. Nous en sommes là. Richard Martin et son équipe n’ont pas signé la convention d’occupation d’un an proposée par la Ville, propriétaire des murs. Je me réserve le droit de diligenter un audit sur la structure pour nous assurer que sa gestion est saine.
Je regrette qu’il ait fait cette grève de la faim qui n’a servi à rien sinon à cristalliser les tensions. Ces deux mois ont fait perdre du temps à tout le monde. Mais je renouvelle mon souhait de faire bouger les lignes. Il faut que ce lieu rayonne encore plus et ne se referme pas sur lui-même, que des disciplines comme les arts plastiques ou la danse contemporaine puissent s’y retrouver. Dire cela, ce n’est pas faire injure aux 50 années que Richard Martin a passées là.
Le théâtre du Gymnase est, lui, fermé depuis octobre 2021. D’importants travaux sont en cours. Ils devaient aboutir à l’automne 2024, seront-ils réalisés dans les temps ?
Oui, nous sommes dans les échéances. Le permis va être déposé d’ici à la fin du semestre. Les travaux auront un coût global d’environ 18 millions d’euros, assumés de manière ultra-majoritaire par la Ville. La livraison devrait avoir lieu en 2025.
Avez-vous une idée du devenir de l’école d’architecture, à Luminy?
Le projet, un peu farfelu, d’y installer un lieu de formation des policiers est abandonné. Nous étudions actuellement plusieurs hypothèses.
Et la maison du hip-hop? Verra-t-elle le jour?
Nous sommes toujours sur cette idée d’offrir au hip-hop une empreinte concrète. Mais en nous posant la question sur la forme que cela doit prendre. Faut-il un lieu dédié ou non ? Il y a plusieurs pistes. Nous cherchons en outre à conforter le festival Hip-hop non stop. Il y a tellement de chantiers à mener… Si certains s’ennuient, moi non !
Une expo et un week-end festifOutre l’exposition inaugurale – grâce aux installations facétieuses de l’artiste italienne Paola Pivi, It’s not my job, it’s your job / Ce n’est pas mon travail, c’est votre travail – la réouverture du MAC va prendre la forme d’un week-end festif et gratuit : DJ, foodtrucks dans la cour du musée, concert de l’artiste marseillais Since Charles, visites pour le jeune public, spectacles, doivent se succéder samedi et dimanche. À noter, notamment, la prestation de (LA)HORDE (à la tête du Ballet national de Marseille) dimanche à 16h30.
Commentaires
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Un “outil excentré (…), pas forcément très accessibles en transports en commun” : il serait bon de sortir des clichés un peu trop marseillo-marseillais. Si être “excentré”, c’est être au-delà d’un rayon de 500 m autour du Vieux-Port, alors le MAC l’est. Mais il n’est tout de même pas aux Goudes, et il n’est pas anormal que les équipements publics et culturels de la ville ne soient pas tous dans l’hypercentre de la ville.
Quant à l’accessibilité en transports en commun, le MAC est correctement desservi par deux lignes de bus au départ du métro Rond-Point du Prado : l’arrêt de bus est juste devant l’entrée du musée !
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Et pour continuer à tordre le coup aux clichés, Bonneveine et ses alentours sont majoritairement des quartiers résidentiels classes moyennes. On y est pas défavorisés certes mais il serait temps d’imprimer que 8e est vaste et ne limite pas au “carré d’or”.
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Il y a même des HLM et des écoles en ZEP à quelques centaines de mètres…
Cette question est d’ailleurs fort peu pertinente. La ZAC de Bonneveine a été pensée comme un “pôle d’équilibre” de la ville dans les années 70 (l’autre étant Le Merlan).
C’était une réussite, contrairement aux mouvements en cours depuis une quinzaine d’années, où l’explosion de la rentabilité de l’immobilier résidentiel font que de nombreux bureaux sont mutés en logements, et les emplois supprimés ou déplacés à Euroméditerranée (où les salariés se rendent… en voiture).
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14 musées municipaux…..ça laisse rêveur ! j’espère que ce projet scientifique et culturel en élaboration, sera intéressant, et qu’il ne sera pas une “arlésienne” de plus..
par ailleurs, je suis positivement ravi qu’on mette un terme aux reconversions du personnel, mais j’aimerais aussi que coppola nous parle des expositions proposées, dans le présent et le futur.
il et important que techniquement et administrativement les choses soient remises à l’endroit, mais le “contenu” des musées est important aussi pour leur attractivité de base ! et bien sûr pour l’ “émancipation humaine”.
l’offre culturelle en musée à marseille, (14 musées !) reste assez aléatoire même gratuite.
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…nous sommes un peu à contre-courant dans un pays qui vit mal la réforme des retraites, l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie.
quel rapport ?
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Je suppose qu’il veut dire que la politique gouvernementale actuelle ne va pas dans le sens d’un soutien aux lieux culturels, en témoignent les nombreuses subventions à la baisse pour les théâtres, centre d’art et écoles d’enseignement artistique.
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Merci au Département d’avoir été le financeur principal de ce beau musée
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Que dire des agents des bibliothèques Cgt toujours maltraités par l’administration municipale, alors qu’ils font partie des plus motivés pour le développement d’un grand service public de qualité?
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Et que dire de cette municipalité qui est incapable de réparer les ascenseurs de l’Alcazar depuis 3 ans ? !!!!
Cette bibliothèque est complètement abandonnée . Merci au personnel qui est dévoué et professionnel
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Grosse affluence vendredi soir pour l’inauguration, gérée à La Marseillaise avec les gens qui entraient par la sortie pour ne pas attendre et les salles qui ont fermé à 20h… bon mais il y’a plus grave ce week-end.
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