Jean-Marc Coppola lance sa campagne en chargeant Ayrault

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le 13 Nov 2013
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Jean-Marc Coppola lance sa campagne en chargeant Ayrault
Jean-Marc Coppola lance sa campagne en chargeant Ayrault

Jean-Marc Coppola lance sa campagne en chargeant Ayrault

Liste commune avec le parti socialiste à Paris, liste autonome à Marseille, la stratégie du parti communiste et par extension celle du Front de gauche pour les municipales a de quoi dérouter et crée de nombreuses tensions au sein du mouvement. À Marseille, Jean-Marc Coppola vient d'être investi pour conduire une liste Front de gauche : "Les situations sont différentes. À Paris, les communistes ont un bilan à défendre. Ici, la situation est beaucoup plus préoccupante. Nous avons des divergences à faire valoir au premier tour, de fond mais aussi de formes notamment dans la démarche qui doit être participative", détaille le vice-président du conseil régional. Il entend axer sa campagne sur quatre thèmes : "la question de l'emploi, celle du logement avec la reconstruction des cités populaires, les déplacements, la question de la sécurité pour laquelle nous avons un deficit en termes de policiers nationaux", détaille-t-il.

En lançant cette candidature, il s'agit essentiellement pour Jean-Marc Coppola de dénoncer les politiques austéritaires. Cela implique comme au niveau national, de dénoncer l'action locale du gouvernement. Peu de choses semble lui convenir dans la batterie de mesures annoncées par le premier ministre Jean-Marc Ayrault ce vendredi. "Que Marseille devienne une cause nationale, tant mieux. Mais la solidarité nationale ne joue pas. Je pense que Jean-Marc Ayrault est un adepte de l'homépathie", lâche-t-il en émettant l'idée d'un contrat qui engagerait l'Etat comme la Ville de Marseille sur 10 ans. Le principal projet mis en avant par le gouvernement, la construction d'une gare SNCF souterraine à Saint-Charles, n'est à ses yeux "pas la priorité pour Marseille". Lui préfèrerait "la création d'un technocentre à la Blancarde" pour l'entretien des trains.

Seule mesure qui trouve grâce à ses yeux, l'ambition d'un métro vers l'hôpital Nord qui en reste aujourd'hui au stade des études. "Les populations des quartiers Nord se sont battues pour le métro comme sur le tramway", se félicite-t-il tout en restant vigilant. "L'heure de vérité, c'est le 13 décembre à la communauté urbaine où on verra s'il y a un rapport sur ce sujet", estime-t-il. Le rendez-vous est pris.

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Commentaires

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  1. libero libero

    la memoire courte
    telle est la caracteristique de coppola
    qui a permis de transferer a nimes l entretien des ter avec ses amis gayssot et piel responsable alors des transports ?

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  2. cani cani

    Oui MAIS comme d’habitude, union pour le second tour en échange dune bonne place

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  3. julijo julijo

    C’est pour quand la CLARTE ? les élus PC continuent à voter avec Guérini au CG 13 !! Langue de bois quand tu nous tiens….vous n’en avez pas marre ???

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  4. Ricardo Lima Ricardo Lima

    Dans l’entretien il est dit: “L’heure de vérité, c’est le 13 décembre à la communauté urbaine où on verra s’il y a une délibération sur ce sujet” (et non pas “un rapport”comme vous avez trancrit dans l’article), ce qui change le sens.

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  5. leravidemilo leravidemilo

    ce qui a”de quoi dérouter(l’electorat du front de gauche,puisque c’est de lui qu’il s’agit ) et pas qu’un peu(!),c’est bien la décision prise par le PC à Paris ,et bien malheureusement dans quelques autres villes,et non pas le fait d’une liste front de gauche comme c’est d’ailleurs le cas dans la plupart des cas. Le cas de paris ressemble à s’y méprendre à un suicide,non pas du front de gauche,mais du PC,sauf à considérer ses électeurs pour des masos convaincus et forts addicts.Cela fait déja bien longtemps que la grande majorité des électeurs du front de gauche ont évacué l’option de voter au premier tour pour ce”””socialisme””” là.Quant à la possibilité de les mobiliser pour une “union” du second tour,il y aura la aussi de grands changements et écarts dans les prévisions, de groosses surprises. Y compris dans la douce problématique du front républicain qui ne fonctionne définitivement plus,y compris sous sa forme sursautée.Il semble bien que le PCF,en tous cas dans certaines villes,ait trés réellement perdu le contact avec les masses laborieuses.

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  6. Electeur du 8e Electeur du 8e

    M. Coppola, en souhaitant la “solidarité nationale” pour Marseille, serait tellement plus crédible s’il commençait par faire le nécessaire pour que la solidarité départementale joue aussi… Jusqu’à présent, le CG13 s’est plutôt distingué en arrosant les communes rurales, Marseille n’étant visiblement pas une priorité pour lui. Même M. Jibrayel a fini par s’en apercevoir… : http://www.marsactu.fr/politique/henri-jibrayel-rejoint-les-anti-guerini-au-conseil-general-32375.html. Mais les élus PCF au CG n’ont apparemment aucun problème avec la gestion Guérini.

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  7. poalàgratter13 poalàgratter13

    ça me fait mourrir de rire qu’un des derniers dinosaures staliniens parle de “démarche participative”

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  8. libero libero

    bla bla bla
    ce qui compte c est la place

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