Jean-Laurent Félizia, incarnation d’une gauche absente du paysage

Portrait
le 31 Mai 2021
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À la tête du Rassemblement écologique et social, le paysagiste varois Jean-Laurent Félizia nourrit l'espoir d'être une alternative au duel Muselier-Mariani. Et assure qu'il pourrait se maintenir au second tour quoiqu'il arrive. Portrait d'un candidat aux régionales atypique.

Jean-Laurent Félizia, entouré de ses colistiers, dans son local de campagne marseillais. (Photo C.By.)
Jean-Laurent Félizia, entouré de ses colistiers, dans son local de campagne marseillais. (Photo C.By.)

Jean-Laurent Félizia, entouré de ses colistiers, dans son local de campagne marseillais. (Photo C.By.)

“Mon parcours est politique, où qu’il soit, professionnellement comme dans l’engagement associatif et citoyen.” Ce samedi 22 mai, lorsque Jean-Laurent Félizia lance officiellement sa campagne pour la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il cherche à se donner la stature du rôle. À endosser le costume, comme on dit. Ce jeune quinquagénaire varois est la tête de liste du Rassemblement écologique et social, qui agrège dans les six départements à conquérir, les 20 et 27 juin prochains, Europe-Écologie Les Verts, le Parti socialiste, le Parti communiste, Génération.s, la Gauche républicaine et socialiste, entre autres.

Charge à ce natif du centre Var qui a grandi au Lavandou de porter cette union qu’il décrit à chaque entretien comme “inédite” – même si Michel Vauzelle, élu trois fois président de la région, scellait dès 1998 de vastes accords de premier tour. Cet entrepreneur local, quasi-inconnu au-delà des frontières de son département tente d’incarner, comme il le répète à l’envi, “la seule alternative crédible”, à Renaud Muselier, le sortant Les Républicains et à Thierry Mariani, son principal challengeur, transfuge de la droite passé au Rassemblement national.

Un écolo pas sectaire”

Avec ses lunettes rondes et son accent bonhomme, Jean-Laurent Félizia a un air doux. Il parle avec tendresse de son enfance provençale, entre des grands-parents paysans à Trets, et la famille paternelle plus aisée débarquée du Piémont à Brignoles. Conseiller d’opposition au Lavandou et paysagiste à la ville, formé par Gilles Clément, référence internationale du domaine, il pilote une entreprise de 30 personnes, œuvre au domaine du Rayol comme aux jardins du Mucem. En homme qui sème, il veut croire que de la terre, pour l’heure sans fruit de la gauche régionale, il peut faire un verger fécond. Quand bien même les sondages le cantonnent sempiternellement à l’inconfortable rôle du troisième homme. L’élection est traumatique pour son camp, contraint de se désister pour faire barrage à Marion Maréchal-Le Pen en 2015. Cela fait six ans, qu’elle n’a plus d’élu dans l’hémicycle.

“Lui, c’est un écolo de cœur et de métier. Le lien direct au vivant, il connaît !”, pose Sébastien Barles, cadre d’Europe-Écologie-Les Verts et adjoint au maire de Marseille. Ils sont nombreux à dessiner, comme Sophie Camard maire Printemps marseillais des 1er et 7e arrondissements qui l’a côtoyé lors de la campagne de 2015, le portrait d’un “écolo pas sectaire”, pragmatique et en prise avec le réel. Lui creuse ce sillon et entend faire d’une “écologie qui vous ressemble” le fil rouge de son action.

“Jean-Laurent qui ?”

Il est un peu atypique dans le champ politique : empathique, méridional, bon vivant”, le décrit encore Sébastien Barles. Félizia est discret, aussi. Méconnu du grand public. À droite, un vice-président sortant de la région balance, avec ce qu’il faut de dédain : “Jean-Laurent qui ? Je ne veux pas lui faire offense, mais je ne comprends pas ce qui est passé par la tête de Muselier quand il a cru qu’il pouvait arriver derrière Félizia…” Comprendre que c’est cette crainte qui aurait poussé le sortant à sceller un accord avec la République en Marche et précipité Les Républicains dans la tourmente.

L’élection, tout le monde le sait, se gagne dans les Bouches-du-Rhône et à Marseille. Or, Félizia, excusez-moi d’être cash, mais il imprime pas !

Robert Alfonsi, ex premier fédéral PS du Var

L’intéressé lui-même le reconnaît, il doit composer avec un manque de notoriété évident. Lors de son discours de lancement de campagne, le Varois a salué quelques figures tutélaires : Michel Vauzelle ou encore Robert Alfonsi, premier fédéral PS du Var de 1997 à 2008 et ancien vice-président de la région de 1998 à 2015. “C’est un type honnête, gentil, tout ce que vous voulez. Mais c’est un inconnu au bataillon, cadre sèchement ce dernier. Robert Alfonsi prolonge :  “Il ne faut pas mettre un gars d’un village perdu du Var en tête de liste ! L’élection, tout le monde le sait, se gagne dans les Bouches-du-Rhône et à Marseille. Or, Félizia, excusez-moi d’être cash, mais il imprime pas !”

Mais le candidat ne se démonte pas et parle nouveauté, fraîcheur, renouvellement… quand le landernau politique voit en lui un soldat qui part au front armé d’une fourchette en bambou. Dans le local proche de la place Castellane qu’il investit pour la campagne – celui de Michèle Rubirola pendant la municipale marseillaise – il veut évidemment dresser un parallèle avec la trajectoire victorieuse du Printemps marseillais. “Je suis comme les gens, moi, je ne suis pas issu du sérail”, lance-t-il.

Agé de 52 ans, ce natif du centre Var – ici au côté de Capucine Edou de Génération.s – est depuis 20 ans à la tête de son entreprise de paysagisme. (Photo C.By.)

Derniers des Mohicans

L’homme milite depuis belle lurette. Il a fait ses premières armes au Parti socialiste à Collobrières. Avant d’entrer chez EELV en 2009. En 2015, il est la tête de liste varoise du tandem EELV-Front de gauche emmené par Sophie Camard et Jean-Marc Coppola aux régionales. “Jean-Laurent vient d’un territoire où la gauche n’existe plus, d’un désert où les gens de gauche, comme lui, sont les derniers des Mohicans. Ça lui a donné le sens de la défense de son point de vue, mais aussi de l’écoute et de la tolérance“, note Sophie Camard.

Pas apparatchik, “la machine partidaire ne l’intéresse que peu”, résume de son côté le sénateur et co-secrétaire régional EELV Guy Benarroche. “Je le connais depuis 10 ans. J’apprécie son analyse et son discours depuis le début et je lui ai proposé dès 2013 de faire partie de nos cadres. Il ne l’a pas souhaité, ce n’est pas son tempérament.” 

Se méfier de l’eau qui dort

Sur le marché de la Joliette, ce vendredi matin, un forain indifférent le regarde passer : “C’est la droite, ou la gauche ?” Personne ne le connaît, qu’importe. “Je ne suis pas dans le coup d’éclat, mais dans la patience. Je sais bien qu’en politique, il faut vociférer tout le temps et à hue et à dia…”, s’excuse-t-il presque, ses tracts en main. Jean-Laurent Félizia ne dort que cinq heures par nuit, pratique la médiation quotidiennement et rêve de “reconstruire le temps politique”.

Définitivement plus combat d’idées que combat de coqs, il sait qu’il devra se faire un peu violence pour trouver sa place dans le débat aux côtés de Muselier et Mariani. “Il n’a pas un égo surdimensionné, mais il a une volonté d’acier”, reprend Guy Benarroche qui en veut pour preuve la pétition sur la préservation du littoral, lancée par le conseiller municipal du Lavandou qui a recueilli 360 000 signatures en 2017. Un autre élu écolo rappelle, l’air de rien, qu’il faut se méfier de l’eau qui dort : “Il a l’air gentil, il l’est. Mais politiquement, ce n’est pas un tendre. Quand il s’est agi de dégager Dubuquoy et de s’imposer, il a su le faire.”

Moi, je l’aime bien parce qu’il ne joue pas les matadors !

Marie-Arlette Carlotti, sénatrice PS

S’il n’a pas les dents qui rayent le parquet, Jean-Laurent Félizia a en effet été désigné au prix d’une fracture sur sa gauche et, à l’intérieur de son mouvement, avec celui qui incarnait une dynamique d’union moins écolo-centrée. Le non-rapprochement avec la France Insoumise ou l’éviction de collectifs citoyens qui avaient œuvré au sein de l’appel Il est temps laisse des traces. Et l’on doute même du positionnement de sa gauche. “La stratégie qu’il défend, c’est d’aller dans le ventre mou du centre. Ça va le perdre”, pronostique Robert Alfonsi. Même tonalité chez un membre du collectif Il est temps, écarté des listes qui s’étonne encore de ce choix : “C’est un combat difficile. Il va falloir y mettre beaucoup d’énergie et de force. Je ne vois pas cette capacité chez lui. Parce qu’au fond, politiquement, il a fait quoi à part perdre au Lavandou ?”

Il est des voix pour le défendre. “Moi, je l’aime bien parce qu’il ne joue pas les matadors !”, résume la sénatrice Marie-Arlette Carlotti qui l’a côtoyé lors des âpres négociations qui ont façonné le rassemblement. Elle a découvert, un peu surprise, “un homme qui bosse ses dossiers, ne parle pas à tort et à travers”. Seulement, Jean-Laurent Félizia semble isolé. Le 22 mai lorsqu’il inaugure son local de campagne et présente ses listes, nul Benoît Payan, Michèle Rubirola, Jean-Marc Coppola ou Sébastien Barles à l’horizon pour soutenir les troupes.

“Son équipe de campagne ne nous a pas prévenus”, souffle un élu de premier plan de la gauche marseillaise un brin étonné. Guy Benarroche – qui avait d’autres engagements pour le Sénat ce jour-là – plaide une forme d’inexpérience et d’éloignement : “Il ne connaît pas bien le microcosme puisqu’il n’en fait pas partie. La technocratie politique, ce n’est pas son écosystème.” Celui de l’ingénieur horticole de formation voit plutôt croitre le raisin étrusque et la vigne Isabelle, très résistante, paraît-il.

Maintien au second tour

Résistant, il assure qu’il l’est également. Résilient, même. Prêt pour la dureté de ce qui s’annonce ? Il l’affirme. Au fil des jours de cette campagne qu’il sait éclair, il tranche quelques nœuds qui paraissaient embrouillés, notamment sur la position de sa liste face au risque RN. Dans son propre camp, certains défendaient l’idée de s’accrocher au strapontin derrière Muselier pour continuer à exister. “Pas d’accord technique avec Muselier !”, clame-t-il désormais.

Plus ferme encore, il martèle qu’“à titre personnel”, il souhaite le maintien de ses listes au second tour quoi qu’il advienne. Pour ramener coûte que coûte la gauche dans un hémicycle où droite et extrême-droite sont dos à dos. A-t-il les épaules pour supporter la pression qui ne manquerait pas, alors, de s’abattre sur lui au soir du premier tour ? Il lève les sourcils, se donne l’air de l’homme qui n’a pas le choix : “On n’a pas le droit d’abandonner nos valeurs à la fatalité.”

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Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    ça nous ferait du sang neuf ! Et un peu de respiration dans cette atmosphère politique pas très saine !

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    • chouze chouze

      Volia.Perso j ai un camp donc sans barguigner je voterai pour lui. Foin des méchancetés locales.

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  2. Gentiane Gentiane

    Voilà un profil sympa, tant mieux.
    Mais leur programme c’est quoi? Cette équipe a t elle les compétences, la capacité à gérer les différentes sujets de la Région?
    Il ne reste que quelques jours pour présenter des propositions et convaincre !! …

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    • Hde mars Hde mars

      Au pire elle a la même capacité que les incapables en place en ce moment

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    • RML RML

      Faut il vraiment parler des compétences pour Mariani et Muselièr?

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  3. Alceste. Alceste.

    Un article un peu bizarre, qui laisse un sentiment mitigé.

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    • julijo julijo

      oui, tout pareil, bizarre !!!?
      et comme Gentiane, c’est quoi le programme ???
      qu’il soit “nouveau” me plairait plutôt… qu’il soit tête d une liste qui a tourné le dos à ‘il est temps’ et qui a rejeté les collectifs citoyens et lfi me consterne et m’exaspère.
      mais surtout : pour faire quoi ?
      son propos : “On n’a pas le droit d’abandonner nos valeurs à la fatalité.” ne veut rien dire de précis.

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  4. Hde mars Hde mars

    Bien que marsactu nous présente les candidats des listes car pour celle de la gauche internet est souvent muet

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  5. Alceste. Alceste.

    Ou bien , l’article manque de fond ou bien c’est le candidat .

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    • Jacques89 Jacques89

      Après avoir cherché en vain un programme digne de ce nom, on ne peut que constater que les propositions restent très vagues. On voit bien que les schémas de gestion doivent s’intégrer dans une politique générale du pays qui fait de la région une annexe déconnectée du parlement dont le seul objectif est de créer les conditions de navigation dans les méandres des lois qu’on adapte en fonction de relations plus ou moins « consenties » avec les décideurs. Bref, une notion d’Egalité entre les territoires qui repose plus sur la médiatisation des « capitaines » que sur les besoins réels des habitants. Dès lors dire ce que l’on veut faire et comment on veut le faire reste secondaire. Le taux de participation en fera probablement la démonstration une fois de plus.

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  6. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Carlotti qui “l’aime bien” et “s’étonne” de sa capacité de travail.
    Payan absent de l’inauguration du local (qu’il connait bien)
    Pas de doute, Felizia a reçu le baiser de la mort

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    • chouze chouze

      Rv au soir du premier tour.

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  7. MarsKaa MarsKaa

    Il faudrait plus de temps de campagne, avec de vraies rencontres et échanges avec les electeurs.trices, des articles de fond, des débats entre les divers groupes candidats..
    Le système électoral et médiatique actuel favorise les sortants, les grandes gueules. Derrière l’image médiatique de ces candidats connus, on imagine des compétences, une volonté. A l’inverse, tout inconnu est considéré comme possiblement incompétent, n’ayant pas de programme….
    L’information politique des citoyens est globalement mal faite.

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  8. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Manque le programme contrairement à la France Insoumise dont une partie et peut-être lui même n’en a pas voulu préférant le ventre mou des appariements douteux. N’empêche faute de grives nous mangeront des merles pour les prochaines élections régionales.
    La politique c’est faire des compromis qui ne compromettent pas nos propres valeurs. Nous verrons dans quelle mesure il est Macro-compatible…!

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    • RML RML

      Le problème avec lfi c’est l histoire de l œuf ou la poule…qui n a pas voulu du programme de qui…ca en devient lassant. ..

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    • Chris13 Chris13

      Programme que personne ne lit donc pas grave

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  9. Assedix Assedix

    Même pour un tract déguisé, c’est un peu gros.
    — le “jeune quinquagénaire”,
    — le secrétaire régional EELV qui ne fait pas partie du microcosme et qui n’aime pas les questions d’appareil,
    — le type qui “ne joue pas les matadors” (à ce propos vous pourrez dire à Mme Carlotti qu’on joue les Matamore, pas les matadors), alors qu’il pose comme préalable à toute discussion sa position en tête de liste,
    — celui qui n’est pas sectaire alors qu’il écarte d’emblée des discussions LFI et le mouvement citoyen Il est temps…

    Ah, et j’allais oublier le type qui dort très peu et qui est un gros bosseur!

    Vraiment, vous ne nous avez épargné aucune des plus vieilles ficelles de la communication politique.

    Le seul point sur lequel ce portrait a quelque chose de résolument moderne, c’est dans l’évocation de son air “doux”. En effet, quand j’étais enfant, dans les années 1980, on aurait volontiers qualifié de “tête à claque” une personne arborant ce genre de sourire. Cela ne se dit plus aujourd’hui, et c’est tant mieux. Si seulement la vieille com’ pouvait subir le même sort!

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  10. Andre Andre

    “Atypique: empathique, méridional, bon vivant”
    Tout est dit sur la caste, bien typique, elle, qui prétend nous représenter. Résistera-t-il aux menaces qui ne manqueront pas de le cibler s ‘il ne veut pas se désister au deuxième tour?

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    • chouze chouze

      Tres bonne interrogation;

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  11. Andre Andre

    Comme le soulignent plusieurs lecteurs, quel est son programme?? En effet, rien n’est dit la dessus. Il n’en a peut être pas, vu que les débats se sont limités à des querelles d’appareils, pour ce qu’on en sait.
    Mais les autres candidats ont ils un programme??? .
    Notre démocratie touche le fond, on élit des candidats sur leur bonne mine ou uniquement pour faire obstacle au RN, ce qui n’a jamais fait un programme politique…

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    • RML RML

      Le problème, c’est que le programme du RN, on le connaît bien.
      Je sais bien qu aujourd’hui cz fait ringard de dire ça, mais malheureusement, et particulièrement ici, c’est vrai.

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    • Andre Andre

      “Je n’ai pas de programme et d’ailleurs pas d’idées, je suis corrompu et en plus, je vous emm….. Mais, mèfi, en face il y a le RN. Alors, votez pour moi!”
      Vous ne trouvez pas le discours un peu lassant et, au demeurant, bien facile?…

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  12. Alceste. Alceste.

    Allez, c’est plié,il a fait Pshiiiiiiit!.
    A la niche

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    • chouze chouze

      Aimable….

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  13. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Résumons : Felizia est un mec bien, sa compétence professionnelle de chef d’entreprise et d’ingénieur horticole lui donne un solide et sain rapport au réel, loin des combinazione politiciennes.
    Il n’en demeure pas mois que la réalité c’est qu’il est à la tête d’une coalition de partis, ordonnée par les états-majors nationaux et en premier lieu d’EELV, dont le premier souci est d’éviter de crédibiliser la FI et les “rassemblements citoyens”. Les raisons stratégiques de ces ordres tombés d’en haut n’ont rien à voir avec notre Région en particulier, ni avec les élections régionales “en général”, et encore moins avec un quelconque programme, mais sont dictées par les agendas parisiens de préparation de la présidentielle et des législatives à venir.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Les élections locales sont, en France, toujours considérées soit comme des répétitions générales des élections nationales, soit comme un test de la popularité du gouvernement. Ce travers permet aux états-majors des partis de jouer au Meccano selon des logiques qui n’ont rien à voir avec les enjeux locaux.

      Nous gagnerions à ce que les élections locales n’aient pas toutes lieu en même temps, mais se tiennent à des dates différentes d’une région à l’autre, d’un département à l’autre, voire d’une commune à l’autre. Tel est le cas dans d’autres pays européens. Peut-être cela permettrait-il de parler de sujets locaux et de programmes plutôt que de la couleur des yeux des têtes de liste.

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    • julijo julijo

      c’est tout à fait ça, l’absence de programme est très significatif du fait que les candidats se fichent à peu près complètement des situations locales. et que la plupart ne les maîtrisent pas du tout !
      une autre preuve est l’acceptation par felizia des diktats parisiens. Un mec bien, (pourquoi a-t-il attendu d’avoir 50 ans ?) qui est bien dans le moule. circulez il n’y a rien à voir.
      C’est très net pour les régionales, ils ont bien, tous, et vraiment tous, prouvés qu’ils se battaient surtout pour un poste, un pouvoir…pour quoi faire ???

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    • RML RML

      Il faudrait peut être que lfi arrête de se poser toujours en victime, non?

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    • Chris13 Chris13

      Une alliance avec LFI n’aurait pas changé grand chose peut-être serait il a 14 % plutôt que 12 dans les sondages…

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    • Andre Andre

      Compte tenu des faibles compétences des Régions et des départements, qui se limitent à gérer des fonds européens et des allocations d’État dans des domaines bien spécifiques et cloisonnés, rien d’étonnant à ce que les citoyens s’y perdent, s’en désintéressent et laissent les élus locaux grenouiller bien tranquillement entre eux , dans leurs petits jeux d’appareils…
      C’est d’ailleurs ce qu’a toujours souhaité l’Etat centralisateur qui, en guise de faux semblant, a fait enfler la superficie de certaines d’entre elles sans rien changer à leurs compétences.

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  14. Louise LM Louise LM

    Cet homme si doux et si gentil a écarté LFI
    au nom de l’union de la gauche ?
    pas très crédible

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Tout à fait d’accord avec vous et cela d’autant plus que la Fi à un programme, à la différence de ces écolos – centristes qui ne savent pas toujours bien où ils vont. Dans ma jeunesse on disait des radicaux socialistes qu’ils étaient comme les radis : roses à l’extérieur, blancs à l’intérieur (comme beaucoup de socialistes dits « de gouvernement ». Les écolos qu’on comparait autrefois aux pastèques vertes à l’extérieur rouge à l’intérieur, avec l’âge, ressemblent de plus en plus à des melons d’eau : vert jaune à l’extérieur, blanc à l’intérieur

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  15. Mistral Mistral

    Jean Laurent Félizia, qui a permis à Governatori de se faire de la Pub avant de quitter l’union et d’être crédité de 6% dans les sondages alors que Félizia plafonne à 12%.
    Celui qui a mis comme condition à l’union sa place en tête de liste, celui qui a exclu d’office LFI et d’autres partis, ainsi que les collectifs citoyens et Il est temps.
    Parler de nouveauté alors que la liste fait la part belle aux élus cumulards c’est quand même u n peu osé.
    Il ne faut pas confondre amateurisme et nouveauté, parce que là effectivement on sent bien qu’ils ne sont pas du tout prêts, j’ai cherché leur site de campagne pour voir le programme, mais rien !!!

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  16. Manipulite Manipulite

    « On ne devrait jamais quitter Le Lavandou » surtout si on n’y a pas réussi à se faire élire malgré une alliance avec la droite. Quelle déchéance pour la gauche que d’être « incarnée » par Mr Nobody. On passera notre tour pour un long moment encore.

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    • Pascal L Pascal L

      Je serais intéressé par les quelques exemples que vous allez nous fournir de personnes ayant “incarné” la gauche (et, si possible, gouverné) dans l’histoire des deux derniers siècles.

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  17. Coralie Bonnefoy Coralie Bonnefoy

    Bonjour à toutes et tous,
    Je vois ici et là dans ces commentaires, soulevée la question du contenu politique du programme de Jean-Laurent Félizia. Cet article ne répond pas à cette question. Pour deux raisons. La première, c’est que cet article est un portrait et qu’il nourrit, simplement, l’ambition de présenter ce candidat, très peu connu dans la région et particulièrement dans les Bouches-du-Rhône. La seconde raison, c’est que ce candidat n’a pas encore dévoilé son programme, si ce n’est dans des grandes lignes très générales. Nous aurons, forcément, l’occasion d’y revenir comme nous reviendrons sur les propositions des autres candidats aux régionales. Et vous aurez – à n’en pas douter, lecteurs attentifs que vous êtes – plaisir à décrypter avec nous ces axes programmatiques.

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    • Alceste. Alceste.

      Quand vos axes programmatiques seront prêts , bougez vous quand même un peu, car cela vote dans un peu plus de 15 jours , revenez nous voir

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    • julijo julijo

      et moi je parie que le programme de felizia tient sur un format A4….parce que j’espère toujours!
      normal qu’ils n’aient pas eu le temps de les élaborer les programmes avec les batailles d’ego et leur stratégie à la noix.

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    • leravidemilo leravidemilo

      Julijo, toujours aussi optimiste! Je parie plutôt qu’il tient sur un confetti ce programme!

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    • leravidemilo leravidemilo

      Bizarre, vous avez dit bizarre… Oui, un peu beaucoup strange l’article, comme déjà indiqué ci dessus. C’est que le bonhomme en question, on peut bien lui tirer le portrait, tenter de modérer les traits et de refaçonner la chose, ça n’a plus grande importance, après sa saignante présentation/conf de presse durant laquelle le premier des cercles concentriques a explosé en plein vol, la manoeuvre (cousue de fil vert) assurant à Governotari le coup de pub : A quelques trois semaines des sondages l’annoncent à 6%, la moitié de “l’ensemble” P”S”/E.e.L.v/PC, une belle “vision” de l’état des lieux des rapports de forces de notre belle région. Ce type n’est, depuis le premier jour, que le chargé du service après vente de Mm Hardy, et de l’accord foireux de chez foireux des 3 états majors parisien de cette équipe pour écarter LFI, les collectifs, GRS et…
      Et l’on n’est nullement surpris de l’absence à cette fabuleuse présentation de Payan, Coppola et consorts qui, quoique tout le mal que j’en pense, sont pas tombé de ma dernière pluie, et savent qu’il n’y a là que des coups à prendre (et en prime une bonne dose de ridicule, attentatoire à l’avenir en politique).
      Le baiser de la mort? pas besoin, il s’est fait hara kiri tout seul comme un grand ce jour là, dans son exposé généreux et laborieux des cercles concentriques/périmètres/ “stratégies” et autres velléités, agrémentés de phrases genre “c’est un jour de gloire”, “La séquence que nous vivons est historique” “Une belle aventure humaine et politique.” et autres “jours heureux”.
      Voter pour cette liste, c’est approuver, à l’insu de son plein grès, les arrangements et bidouilles concoctés par Maurel, Jadot,Bayou, Roussel and co, dans les plans qu’ils concoctent pour la présidentielle, entre deux errements dans les manifs darmanienne (effectivement glaçantes) devant l’assemblée… ça n’a qu’un rapport lointain avec les besoins de notre région et les stratégies de résistance qui y sont possibles
      Tout ce qu’on rajoute à la description ne peut qu’aggraver le tableau, avec des présentation du genre erratiques du sénateursE.e.L.v ou de Carlotti… …
      Ils ont pris là une responsabilité écrasante, avec un RN qui se ballade autour de 43% et que c’est visiblement pas leur problème.
      Alors, il faut bien écrire des articles, et pas être trop “partisan”, ni trop méchant, et sur chaque liste et il reste trois semaines … et je suis bien heureux, dans certains cas comme ici, de n’avoir jamais tenté d’être journaliste…

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    • Mistral Mistral

      J’ai bien peur que ces gens sans scrupules récupèrent le programme construit pendant 4 mois par les militants d’Il est temps. Parce que pendant que tous ces petits politicards arrivistes négociaient leurs places, des militants sincères travaillaient à un programme pour notre Région.

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    • Chris13 Chris13

      Parce que les gens lisent les programmes ? Déjà qu’ils soient au courant de l’existence d’une liste c’est important.

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  18. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    On a vu plus haut mes réserves, non pas sur JL Félizia mais sur la façon même dont cette liste était apparue.
    Je ne connais de JL Felizia que ce qu’on en voit ici et dans quelques rares autres articles de presse. Mais je remarque que :
    – les mêmes commentateurs qui lui reprochent d’être un inconnu qui n’a jamais concouru à une élection significative de sa vie (et n’en a jamais gagné une petite) ;
    – se lamentent généralement d’avoir une classe politique constituée de professionnels, cumulards, présents depuis des années, etc.

    Félizia n’a pas ce travers, et c’est bien ce que l’on essaye de nous vendre. Si, personnellement, je ne voterai pas pour lui au premier tour c’est que, quels que soient ses qualités et ses défauts, il n’est finalement que le faux nez des états-majors parisiens des partis. Je voterai pour l’autre liste (https://www.ouilaprovence.org/) issue de l’échec de l’appel “il est temps”, qui regroupe autour des régionalistes celles et ceux qui n’ont pas acceptés les oukases de ces états-majors.

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    • julijo julijo

      la remarque n’est pas très juste ! je fais partie des commentateurs, qui sont pour un renouvellement, des candidats avec un métier, pour un seul mandat, à un seul endroit…etc.
      felizia ne rentre pas dans ce cadre, loin de là. vous le dites vous même FW, faux nez des états majors de partis…
      j’étais ravi l’an dernier, le printemps marseillais est bourré de petits nouveaux !! j’ai voté le cœur léger mais c’était des vrais nouveaux, issus de nos quartiers, de nos assoc.

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    • Pascal L Pascal L

      « Oui la Provence ». Déjà le titre …
      Je ne prends qu’un seul point du programme :
      “La sortie du tout nucléaire et des énergies fossiles est à terme un impératif. La viabilité d’une telle politique repose sur la valorisation des énergies renouvelables, une consommation plus mesurée et l’autonomie énergétique des régions.”
      C’est beau, j’y souscris ! Mais il faut alors aller un petit peu plus loin que le slogan et “compter un peu” :
      Consommation d’énergie de la région PACA : 13 Mtep à peu près répartie en 3 parts de 4,5 Mtep, une pour le secteur industriel dont la logistique, une pour l’habitat (chauffage, éclairage et autre) et une pour les transports individuels et collectifs
      Production d’énergie : 1 Mtep dont 2 tiers d’hydroélectricité. Et question hydroélectricité on est quasiment au maximum.
      Alors l’autonomie énergétique de la région ça veut dire construction de plusieurs centrales nucléaires dans la région (après tout, il n’est pas normal que ce soit la région Rhône Alpes qui nous fournisse en électricité) mais “Oui la Provence” veut sortir du nucléaire donc ça implique surtout une diminution drastique de la consommation associée à un très gros effort sur le renouvelable.
      Admettons qu’on augmente par 10 le renouvelable (or hydroélectricité qui est déjà au taquet), ce qui est énorme, on atteint à peine 5 Mtep soit un peu moins que la moitié de notre consommation donc il faut faire encore beaucoup beaucoup d ’économies ce qui implique beaucoup de mesures à prendre qu’il ne faut pas mettre sous le tapis.
      Pour diminuer fortement la facture transport, il ne suffit pas de développer le vélo et les transports en commun, il faut interdire le mitage du territoire et ses effets néfastes, aller drastiquement vers plus de collectifs car la maison individuelle avec le jardin individuel, la piscine individuelle entraine le chauffage individuel et le transport individuel. L’habitat collectif et les équipements collectifs sont moins énergivores donc il faut supprimer ces lotissements qui occupe une grande part du territoire et construire des petites villes assez concentrées (20 000 hab si possible de manière à avoir le lycée sur place), composées d’immeubles de 4 ou 5 étages qui devront être conçus autrement que les cages à poule construites actuellement par les promoteurs.
      Ces villes devront être reliées par un réseau de transport collectif fréquent. Il faudra interdire les véhicules à plus d’un pot d’échappement et autre 4×4 énergivore et même aller jusqu’à fortement limiter leur nombre (aujourd’hui dans ces zones mitées d’habitation on a presque une voiture par personne ayant le permis) et combler les piscines individuelles (on pourra en garder quelques-unes comme citerne pour l’irrigation des terrasses qui devront retourner à la production agricole car on aura interdit le quinoa du Pérou et le sésame soit disant bio qui vient d’Inde).
      Bref une vraie révolution qui va à rebours des pratiques actuelles et qui va à l’encontre de beaucoup d’intérêts. Il suffit de regarder une carte du ciel des 20 km de zone côtière de Marseille à Menton. Mais ça, Oui la Provence le laisse sous le tapis et c’est pourquoi je ne voterai pas pour eux
      Il y a une autre option : augmenter la production et donc mettre le paquet (10 fois plus que ce qu’on a fait pour le COVID) et parvenir à réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée (donc pas le même nucléaire que celui qu’on réalise actuellement)

      Dans tous les cas cela n’a rien à voir avec une politique régionale, c’est un vrai travail à faire à l’échelle européenne d’où l’intérêt d’avoir des élus qui ont une assise dans ces partis avec “état major”
      L’écologie c’est de la vrai politique et l’orientation politique doit être clairement affichée, sinon on ne compte pas.
      Je ne vois pas cela sur le site qui présente « oui la Provence » et qui me semble être une liste faite pour piquer des voix à la liste écologiste de gauche avec un argumentaire proche de l’office du tourisme. Je pense que la majorité des gens présents sur cette liste sont sincères mais je crois aussi qu’ils tirent une balle dans le pied de la cause écologiste.

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      @PascalL, à propos de vos remarques plus haut à mon commentaire :
      1°) Vous avez raison, un des problèmes majeurs de notre région c’est bien le mitage urbain et la sur-population littorale, annuelle et avec son pic estival (mais on pourrait aussi ajouter le pic hivernal en stations de ski) : Bétonnage des sols, mauvais assainissement et pollution des eaux, perte de terres agricoles de bonne qualité, déplacements, coût du logement déconnecté des revenus de la population, etc.
      2°) Vous avez également raison sur l’autonomie énergétique, personne (de censé) ne dira que c’est un objectif de court-terme, ni même un objectif qui doit être réalisé à 100% à l’échelle régionale.
      Mais de même que l’on peut avoir la volonté politique de promouvoir les circuits courts, la poly-agriculture et l’agriculture paysanne sans promouvoir l’autarcie alimentaire au niveau régional, on peut avoir des politiques favorisants la sobriété énergétique et les énergies renouvelables.
      3°) Ces thématiques sont au coeur de la démarche de Oui, La Provence (c’est là : https://www.ouilaprovence.org/nos-principes-et-valeurs/les-th%C3%A8mes/). Tout n’est pas développé, mais il y a dans les acteurs de la listes une importante réflexion sur les thématiques agricoles (politiques foncières, sortie de la mono-culture viticole de certains territoires, etc., bien sûr les circuits courts la promotion du bio, etc.). La question foncière est centrale si l’on veut lutter contre le mitage (avec la cruelle blague de paysan provençal “quelle est la valeur de ton champ ? ” : “deux villas !”).
      4°) De même la question de la sortie (partielle et progressive, pas l’exclusion !) de l’économie touristique fondée sur l’héliotropisme, le bord de mer et l’or blanc, est centrale dans les préoccupations de la liste.
      5°) De même que la question de la proximité des lycées que vous évoquez avec raison.

      Bref, si ce n’est que pour cela que vous ne vouliez pas voter pour eux. Vous pouvez maintenant voter pour eux à cause de cela 😉

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  19. LOU GABIAN LOU GABIAN

    Bonjour
    la réflexion que ca m inspire

    C’est un soutien a M Mariani et le pire et le pire c’est qu’ il ne le sait pas

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  20. Alain PAUL Alain PAUL

    Il faut que la Région prenne un peu plus position sur les sujets importants :
    Administratifs :
    – qu’elle prenne vraiment le pouvoir sur l’ARS en s’assurant que les conséquences de la pandémie soient bien prises en compte chez nous et pas seulement au central et assure la coordination des secteurs privés, publics et de la médecine de ville.
    – qu’elle prenne le pouvoir sur les inspections académiques (et rectorats ?) en liaison avec les autres collectivités qui paient les écoles, collèges et lycées et participent aux universités. Je n’ai pas d’opinion sur la gestion du personnel mais cela pourrait être un peu plus décentralisé.
    Economiques :
    – qu’elle appuie les métropoles pour qu’elles prenne possession des aéroports comme concédants, c’est le moment car ils sont en crise et néanmoins on a besoin d’eux.
    Qu’elle appuie la métropole Marseille Aix pour qu’elle puisse prendre le contrôle du port comme concédante.
    Seuls les régionaux et locaux ont vraiment intérêt à faire marcher ces structures dans l’intérêt économique des habitants, des travailleurs et des entreprises
    L’Etat n’a pas fait la preuve de son efficacité = à Anvers, c’est un conseiller municipal qui dirige le port… en France aucun port ne fait partie des 10 plus grands ports européens de conteneurs, on rève.

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    • Alceste. Alceste.

      Alain Paul, vous vous trompez de région, vous n’êtes ni en Catalogne, ni en Lombardie,ni en Bavière, ni en Californie.
      Vous voulez transférer l’Ars , l’éducation nationale, le Port, l’aéroport à la Région avec nos élus ?
      Les 4/5 sont d’un niveau déplorable, incapables ,mauvais en tout et bon à rien.
      L’aéroport est un aéroport de troisième zone, low cost et vols sur l’Afrique du Nord.Le port regardez les statistiques portuaires, nous sommes largués. Les lignes mondiales de la CMA GGM ne passent même plus par Marseille contrairement au Havre.
      Laissez à l’Etat ses prérogatives, 5 années pour ouvrir Capitaine Geze et quand on veut mettre des téléphériques de partout , nous avons à faire a des furieux.

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    • Assedix Assedix

      Certes, Brallaisse, mais si Muselier avait eu la main sur l’ARS, on aurait probablement été no 1 sur la chloroquine 🙂 🙂 🙂

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  21. Alceste. Alceste.

    Assedix, je ne saisis pas bien.

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    • Assedix Assedix

      Muselier a beaucoup soutenu le Pr Raoult, en tout cas au début de l’épidémie de COVID (après j’ai arrêté de suivre).
      Du coup je me disais que s’il avait eu la main sur l’ARS, comme le propose Alain Paul, ça aurait pu donner des politiques de santé publiques “originales” en région PACA

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Yes ! et on n’aurait rien risqué en matière de paludisme !
      @Brallaisse : attention Marseille Provence n’est pas le seul aéroport de la Région.
      @Brallaisse + Alain-Paul : honnêtement que Marseille Provence soit géré par la Métropole ou par la Chambre… c’est un peu blanc bonnet et bonnet blanc.

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  22. Alceste. Alceste.

    Avignon, un aérodrome, Nîmes idem, Montpellier pas plus, Toulon pas moins et bien sûr Nice qui explose les compteurs ,mais la French Riviera a d’autres atouts que le boulevard Guigou ou la Plaine.Oui c’est blanc bonnet et bonnet blanc dans la gestion malheureusement, des nuls sans ambitions hors mis le low cost et satisfaits d’avoir baissé culottes devant Ryanair pendant des années. ADP serait bien mieux, mais là difficile de placer les copains, avec des tarifs de taxis dingues, des parkings exorbitants et des services inexistants.Et là où je me marre face à la communication de la CCI, quand le marseillais de base se retrouve à Francfort ou Amsterdam pour une correspondance pour les vacances, c’est le choc ,il comprends que l’on lui vend du vent, surtout si il est lecteur de la Provence.

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Quand tu ne dois pas faire transiter le corps d’une grand-mère par Dusseldorf pour la faire inhumer au bled en Kabylie comme cela a failli arrivé dans ma famille…

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  23. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    @PascalL, à propos de vos remarques plus haut à mon commentaire :
    1°) Vous avez raison, un des problèmes majeurs de notre région c’est bien le mitage urbain et la sur-population littorale, annuelle et avec son pic estival (mais on pourrait aussi ajouter le pic hivernal en stations de ski) : Bétonnage des sols, mauvais assainissement et pollution des eaux, perte de terres agricoles de bonne qualité, déplacements, coût du logement déconnecté des revenus de la population, etc.
    2°) Vous avez également raison sur l’autonomie énergétique, personne (de censé) ne dira que c’est un objectif de court-terme, ni même un objectif qui doit être réalisé à 100% à l’échelle régionale.
    Mais de même que l’on peut avoir la volonté politique de promouvoir les circuits courts, la poly-agriculture et l’agriculture paysanne sans promouvoir l’autarcie alimentaire au niveau régional, on peut avoir des politiques favorisants la sobriété énergétique et les énergies renouvelables.
    3°) Ces thématiques sont au coeur de la démarche de Oui, La Provence (c’est là : https://www.ouilaprovence.org/nos-principes-et-valeurs/les-th%C3%A8mes/). Tout n’est pas développé, mais il y a dans les acteurs de la listes une importante réflexion sur les thématiques agricoles (politiques foncières, sortie de la mono-culture viticole de certains territoires, etc., bien sûr les circuits courts la promotion du bio, etc.). La question foncière est centrale si l’on veut lutter contre le mitage (avec la cruelle blague de paysan provençal “quelle est la valeur de ton champ ? ” : “deux villas !”).
    4°) De même la question de la sortie (partielle et progressive, pas l’exclusion !) de l’économie touristique fondée sur l’héliotropisme, le bord de mer et l’or blanc, est centrale dans les préoccupations de la liste.
    5°) De même que la question de la proximité des lycées que vous évoquez avec raison.

    Bref, si ce n’est que pour cela que vous ne vouliez pas voter pour eux. Vous pouvez maintenant voter pour eux à cause de cela 😉

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    • Andre Andre

      Je suis totalement d’accord avec Pascal L dans ses réflexions sur le bilan énergétique. On ne peut courir après la consommation en multipliant les sources d’énergie renouvelable dont la réalisation pose question.
      Des panneaux photovoltaïques fabriqués dans des conditions apocalyptiques en Chine et transportées depuis l’autre bout de la planète, des éoliennes qui demandent 20 T d’alu et 500 T d’acier chacune, sans compter le béton de fondation et la route dans la forêt, des automobiles électriques dont l’alimentation fait exploser la consommation de cuivre (pour le câblage urbain) et bientôt la conso électrique elle-même….
      Il faut donc agir sur le mode d’habiter et de consommer, faire cesser l’étalement urbain. Ce n’est pas gagné. Quel est le maire de petite commune qui ne rêve pas à son lotissement? Quel est l’agriculteur retraité qui ne souhaite pas vendre un bout de champ pour financer sa retraite?
      Mais les compétences en matière d’urbanisme ne sont pas celles de la Région. Des Régions dont il faudrait accroître les compétences, en faisant cependant en sorte de ne pas les transformer en Comtés…..

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Oui et non André,
      Nos Régions françaises sont effectivement des naines politiques et budgétaires par rapport à de nombreuses leurs homologues européennes, et c’est certainement une réforme à faire, ne serait-ce que parce que le niveau régional est un bon niveau de mise en oeuvre sur le terrain de politiques européennes.
      En revanche, les compétences des Régions (https://www.vie-publique.fr/eclairage/38411-les-competences-des-regions-apercu-apres-la-loi-notre), concernent précisément “le mode d’habiter et de consommer” que vous évoquez :
      -Tant au niveau des compétences directes (les transport inter-urbains, les lycées, la formation professionnelle).
      -Qu’à travers des schémas d’organisation et d’aménagement (économie, innovation, gestion des déchets, eaux, etc.) donnant un cadre et une cohérence à l’action des autres acteurs du territoire régional.
      -Qu’à travers leur capacité de cofinancement avec ces acteurs (notamment les communes et leurs Maires) pour leur faire respecter cette cohérence.
      D’où les thèmes programmatiques portés par cette liste https://www.ouilaprovence.org/nos-principes-et-valeurs/les-th%C3%A8mes/

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    • Chris13 Chris13

      Super je vous souhaite d’atteindre les 5 %. Vous serez de bons opposants…

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  24. José Deulofeu José Deulofeu

    La précédente région n’a utilisé qu’une partie des crédits européens auxquels elle peut prétendre. ALors qu’elle a une large frontière avec l’Italie, elle a mis en sommeil sa participation aux programmes Eurotrans permettant de construire des programmes ciblés avec des partenaires Européens. Si nous parlons de programmes, je n’ai lu dans aucun de ces programmes que tout sera fait pour récupérer le maximum de crédits du plan de relance européen qui vient d’être approuvé et lancé. L’enfermement dans des problématiques nationales et la méconnaissance des enjeux et mécanismes européens me semble général. Cependant, moi, je vais participer à une rencontre transfrontalière : Thank you for registering for the Conference “Cross-border rail connections: fostering cohesion between regions and their citizens” that will take place in the mornings of 10 and 11 June. The conference is taking place online only. In the attachment you will find the final version of the programme and the instructions on how to use the platform Interaction. Qui suis-je? Un conseiller de Felizia, le spécialiste transports de Muselier? Non, un des ploucs de la liste Oui la Provence, qui peut sauter sans problème de l’Occitan, au Catalan, à l’Italien et à L’anglais international. Je vaux combien de millions d’Euros d’appel à projets européens en plus?

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    • Alceste. Alceste.

      Autonomisme,indépendantiste, nationalisme, fédéralisme ?????????

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    • leravidemilo leravidemilo

      Eh ben José, comme vous y allez!
      — Tout le monde sera d’accord pour que la prochaine majorité du C.R tente d’utiliser le max de crédits ” européens” pour notre belle région. D’autant plus que la totalité des crédits “”européens”” royalement “attribués” à notre pays sont en permanence significativement inférieurs à la contribution annuelle de la France à l”u”.E, et que c’est donc comme qui dirait des crédits français, alors autant ne pas en perdre encore plus en laissant trainer les dossiers hein.
      — Mais vous voila parti du coup dans des complicités douteuses, si en croyons vos “transes euros” et autres “cross-border rail connections”. Car il s’agit là d’un des très nombreux outils utilisés par Bruxelles pour privatiser notre service public du rail sous prétexte de fraternisations no border au dessus des barbelés et tranchées fantasmées… La SNCF doit en être aujourd’hui à quelques 5000 à 8000 filiales (je vous le fait à la louche) et en fort piteux état. Et si on “choisit” une filiale de la SNCF, on ne privatise pas moins pour autant, on prépare la candidature suivante, en mettant à niveau le personnel et le fonctionnement, comme si on déroulait le tapis quoi. Et tout ce processus résulte de décisions “recommandations”, et autres pressions renouvelées de votre Europe, de l”u”.E, au même titre que pour EDF, l’ex GDF, la vente des barrages hydro électriques (depuis longtemps bien amortis (par EDF bien sur, par nous quoi) et l’ensemble de nos ex services publics, nous transformant au passage, à l’insu de notre plein gré, de citoyens/usagers… en clients bien sur. (tout en déplorant bien sur que oui…les citoyens européens eh bien ils …. Il n’y a pas de citoyens européens, il n’y a qu’un marché européen et donc des consommateurs européens.
      — Votre enthousiasme touchant pour ne pas rater le (très, si si..) prochain plan de relance européen semble bien du même acabit. Vous devriez pourtant savoir que ce plan, outre qu’il comporte une bonne partie de prêts, à rembourser donc, et de reports budgétaires est assorti d’un certains nombre de conditions, dans le droit fil des “recommandations” et préconisations/pressions sus nommées, pleinement conformes aux règles de la concurrence libre et pas faussée du tout, et donc de la privatisation. Pour ce faire, dans la phase préparatoire, l”u”.E a mis en place un nouvel organisme dont la mission est de contrôler cette conformité avec ses normes néo libérales. Ils on pris pour ce faire un office déjà existant mais qui n’avait aucun pouvoir direct de sanction, les états étaient libres d”appliquer les sanctions préconisées, l’ont donc doté de moyens beaucoup plus importants, de pouvoir de sanctions sans devoir passer par les états des pays, et puis l’ont déménagé de Bruxelles à …. … Luxembourg, au coeur du paradis, fiscal bien entendu (elle est pas belle la vie?) .
      — Bon, pour ce qui est de la forme, c’est pas terrible non plus! Parfaitement raccord avec le fond. .
      “La forme, ce n’est que le fond qui remonte à la surface” (attribué à Victor Hugo). On vous laisse bien sur la responsabilité de vous traiter de plouc, mais les “ploucs” de ce genre ça sent plus le coeur de métropole et autres smart City que la verte prairie, plus l’attaché case que la charrue ou la bédigue. On a compris que vous saviez lire et même écrire l’english, mais on ne saurai trop vous conseiller le germain, vu les projets qui sont les vôtres. Et malgré tous le mal qu’on leur souhaite (d’un strict point de vue politique bien sur) on sera rassurés pour Féliz et Mumuse d’avoir échappés à vos conseils et expertises (on reste humain, on ne peut leur souhaiter tous les malheurs). On aura quelque peine pour votre tête de liste (qui est un honnête homme, ce qui se fait rare en matière électorale) de vous avoir pris dans ses bagages pour cette périlleuse traversée…. et on vous quitte, on va vous laisser ” sauter sans problème de l’occitan à l’anglais international”…
      Ah si, une dernière proposition de méditation, pour la route, pour le fond et pour la forme aussi. 14 décembre 65 : “Alors, il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités. Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe, l’Europe, l’Europe, mais ça n’aboutit à rien, et ça ne signifie rien. Je répète, il fut prendre les choses comme elles sont! Comment sont elles : ….” (la suite est pas mal non plus!

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