Hôpital européen : "Notre secteur de consultation est très ouvert sur la ville"

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le 14 Mar 2014
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Hôpital européen : "Notre secteur de consultation est très ouvert sur la ville"
Hôpital européen : "Notre secteur de consultation est très ouvert sur la ville"

Hôpital européen : "Notre secteur de consultation est très ouvert sur la ville"

Fin février, l'hôpital européen fêtait son 100 000e patient. Ouvert l'été dernier, la modernité de ses bâtiments contraste avec les autres hôpitaux de la ville. D'une capacité de 600 lits, il remplace en réalité deux structures éloignées l'une de l'autre : Ambroise Paré (6e arrondissement) et Paul Desbief (2e arrondissement) dont le personnel a été regroupé dans la nouvelle entité. Son accessibilité en transports en commun est un de ses atouts : il est situé non loin de deux autoroutes mais aussi de stations de tramway et métro. 

"Son utilité est double : contribuer à réduire le déséquilibre d'offre de soins qui existe à Marseille entre le nord et le sud et  créer dans Euroméditerranée un nouvel équipement collectif, de nature à faciliter l'installation de population dans cette zone", explique le directeur de l'hôpital européen Jean-Luc Dalmas. Selon l'ARS, alors que le sud de l'agglomération compte 46% de la population, il dispose de 75% des lits d'hôpitaux. Le nouvel équipement est d'ailleurs considéré comme étant situé au nord de la ville, même si les populations de ces quartiers n'ont que le bus ou la voiture pour s'y rendre. "Nous avons étudié plusieurs sites, détaille Jean-Luc Dalmas et nous nous sommes arrêtés sur celui-ci qui fait face à la station de métro Désirée Clary. Cela reste un hôpital de centre-ville". Contrairement à l'hôpital Nord et à la Timone qui ont une dimension régionale, l'hôpital européen n'a pas une ambition aussi large même s'il attire déjà des patients des communes de la Côte bleue. 

Comme Ambroise Paré et Paul Desbief, il s'agit d'un hôpital privé à but non-lucratif géré par la même fondation : "le statut privé ne modifie rien pour les assurés sociaux", assure son directeur. Lors des consultations, un patient sur trois est titulaire de la couverture maladie universelle ou de l'aide médicale d'Etat. En hospitalisation c'est un sur quatre. "Ce sont des chiffres très importants", commente-t-il. La nouvelle structure dispose également d'un service d'urgence : "nous recevons plus de 1000 personnes par jour. Notre secteur de consultation est très ouvert sur la ville", poursuit Jean-Luc Dalmas pour illustrer l'effort de proximité que fournit l'hôpital européen. "Il suffit de se promener dans les couloirs pour se rendre compte de la mission que remplit l'établissement. On garantit une certaine mixité sociale afin de permettre à tout type de population de venir".  

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Si cet hôpital a une vraie volonté de “mixité sociale” pourquoi ne pas accepter les mutuelles et obliger les patients à faire l’avance d’une partie des frais ?

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