Gestion de l'eau à Marseille : haute pression sur Eugène Caselli

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le 24 Nov 2010
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Gestion de l'eau à Marseille : haute pression sur Eugène Caselli
Gestion de l'eau à Marseille : haute pression sur Eugène Caselli

Gestion de l'eau à Marseille : haute pression sur Eugène Caselli

Depuis des mois, il se murmurait qu’Eugène Caselli donnerait son orientation sur la gestion de l’eau en décembre, mais il semblerait bien que le président de Marseille Provence Métropole ait finalement choisi d’attendre. Une bonne nouvelle aux yeux des partisans de l’eau publique qui y voient une volonté d’évaluer l’ensemble des possibilités offertes à la communauté urbaine. Pour faire vite, elles sont au nombre de trois : une délégation de service public (DSP), via la reconduction du contrat de la Société des eaux de Marseille ou un de ses concurrents, une société d’économie mixte, où une entreprise privée et la collectivité cogèrent le système ; et la gestion directe, où la collectivité reprend en main le service. Eugène Caselli ...
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Commentaires

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  1. PROXITEL PROXITEL

    La gestion publique de l’eau peut s’envisager sous diverses formes allant de la DSP à la Régie directe. Comme pour tout dossier complexe, le choix qui sera fait sera toujours contestable c’est inévitable. Mais sur ce dossier qui implique une Société la SEM omniprésente et surpuissante depuis des dizaines d’années à Marseille , filiale d’un groupe, VEOLIA, qui est lui omniprésent et surpuissant dans la plupart des villes françaises, sur ce dossier donc les précautions devraient être considérablement renforcées. La surpuissance de ces groupes est financière et très directement politique au sens où les allers retours entre les cabinets minstériels ou locaux et ces entre prises sont choses courantes et instituent le favoritisme ou le conflit d’intérêt comme des choses banales (bananes dirait-on dans les républiques du même nom!). L’osmose SEM/Politique est plus forte ici à Marseille qu’ailleurs, le Président de la SEM en sait quelque chose et de nombreux élus très influents de droite comme de gauche ont été ou sont des employés ou des obligés de la SEM, de ses filiales ou de la maison mère….je ne citerai pas de noms mais on y trouve des Président untel des députés ou sénateurs X bref la consanguinité est si forte que le “bébé” risque d’en souffrir. Or “le bébé c’est nous”, les cotoyens consommateurs de la ressources vitale et donc nécéssairement publique qu’est l’eau. La meilleure façon de sortir d’une situation de mélange des genres est d’organiser la plus grande transparence. A cet effet, deux dispositions devraient être prises; 1° Rédiger et soumettre en totalité à l’information du public l’état des lieux actuel (humain, technique, juridique et financier) et le cahier des charges de qualité, de sécurité et de tarification de l’eau que souhaitent les élus tant pour les usages des ménages que pour ceux des entreprises. 2° Constituer un comité technique d’ingénieurs et d’économistes indépendants des soumissionnaires et des décideurs politiques , comité ayant accès à tous les éléments du dossier et chargé d’émettre des avis (événtuellement contradictoires) publics et des recommandations sur les solutions qui seront proposées (jury indépendant). Si les soupçons ne peuvent pas être écartés alors, le débat n’aura pas lieu, un pancrace ridicule et funeste en tiendra lieu et une fois encore, la ville y perdra et ceci portera un tort durable à la cité. La terre entière nous envie nos édiles Gaudin et Guérini mais ce n’est pas faire injure, aux 2G, que leur suggérer, sur ce dossier particulièrement, de se protéger d’ eux mêmes et des leurs..

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  2. Patrick mennucci Patrick mennucci

    C’est bien la première fois que Marsactus n’arrive pas à me joindre.
    Je n’ai pas l’habitude de ne pas répondre à la presse, si marsactu m’avait interrogé voilà ce que j’aurais répondu :
    Je n’ai pas signé le texte de Barles parce qu’ étant le responsable du PS sur cette question je souhaite que ma Fédération prenne une position. De nombreux responsables socialistes locaux ont évolué vers la propriété publique voire la gestion publique de l’eau se rapprochant de ma position et je souhaite les convaincre tous. Le meilleur moyen de les convaincre n’est pas à ce moment de participer à la pétition d’Europe Ecologie. Le fait que Sebastien Barles est révèle à la presse qu’il m’avait demandé de signer prouve que j’ai eu raison car bien sur, ce texte est tout autant un appel qu’une opération politique.

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  3. prapin prapin

    ce n’est pas qui doit gérer l’eau qui m’intéresse,c’est le prix du m3 qui doit baisser et non pas de 5%…

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  4. BENSAID Majid BENSAID Majid

    Je rejoins complètement Patrick sur ce point là. Il est évident que l’eau ne doit plus être gérer par le privé. Cela n’a pas de sens. L’eau “qui est un bien collectif” ne doit pas être une marchandise et je rejoins en cela les paroles de Jean Noël.

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