Fermetures en cascades : la longue nuit des musées marseillais
Alors que la saison estivale débute à Marseille, une bonne partie des musées municipaux reste fermée au public. Derrière les portes closes, des agents reclassés pour raisons de santé, souvent absents et démotivés. Retour sur un système à bout de souffle.
Le musée d'histoire de Marseille est fermé au public depuis le 11 juin dernier, faute d'un nombre d'agents suffisant. (Photo : JM Leforestier)
Pour la première fois depuis des années, la totalité des musées municipaux de la Ville de Marseille sont ouverts ce samedi 3 juillet. Et pour cause : à l’occasion de la Nuit des musées, la municipalité a recours à la société privée Onet Accueil, seul moyen d’assurer l’ouverture des 13 musées de la Ville, faute d’un nombre d’agents municipaux suffisant.
Depuis quelques années, chaque semaine et chaque week-end, un même ballet s’organise : les agents sont déplacés d’un musée à l’autre, en fonction des besoins du jour. Le 29 mai, à peine dix jours après la réouverture des équipements culturels suite à la fin du confinement, les salles des collections permanentes de la Vieille-Charité ont ainsi dû fermer leurs portes au public, pour permettre l’ouverture du musée d’histoire de Marseille. Le 11 juin, l’ouverture des musées de Borély et Cantini entraînait elle la fermeture de ce même musée d’histoire. Depuis le 20 juin, ce dernier reste portes closes, tout comme le musée des Docks et celui de la déportation (Voir carte ci-dessous).
“On déshabille Pierre pour habiller Paul, soupire Jean-Pierre Zanlucca, délégué FSU territoriaux à la Ville de Marseille. C’est une catastrophe ! Les touristes viennent taper aux portes du musée d’histoire. En termes de symbole, c’est un drame culturel, pas digne de la deuxième ville de France. Comme si l’histoire de Marseille était fermée.” Au moment du feu vert pour la réouverture des salles d’exposition et de l’arrivée des touristes, la situation a de quoi faire rager. D’autant plus que des frais importants avaient été engagées dans la restauration de plusieurs musées. “Ces fermetures, alors qu’on a des œuvres et des bâtiments magnifiques, sont inacceptables !”, fulmine tout autant Jean-Marc Coppola, adjoint à la culture.
“Depuis 2014 je n’ai pas vu un jour qui se soit écoulé sans qu’au moins une salle de musée ne soit fermée au public”, se souvient Jean-Pierre Zanlucca. L’ancien responsable de la section musées le sait, ce jeu de chaises musicales dure depuis un petit moment. Le service est en sous-effectif chronique depuis des années, notamment, car beaucoup d’agents sont en congé maladie. “Chaque jour, environ 120 agents sont absents, sur un total de 280. Soit près d’un agent sur deux”, évalue le délégué.
80 agents en “autorisation spéciale d’absence” tout l’été
Dans les musées municipaux, “80 % des agents ont entre 57 et 63 ans, et un tiers travaillent à temps partiel”, estime la FSU.
Pour comprendre cette particularité du personnel des musées, il faut remonter aux années Deferre, depuis lesquelles les affectations aux musées font suite à un reclassement médical des fonctionnaires. Résultat : aujourd’hui encore, une grande partie des gardiens, agents de caisse et d’accueil sont d’anciennes tatas des écoles, au bord de la retraite. Selon la FSU, “80 % des agents ont entre 57 et 63 ans, et un tiers travaillent à temps partiel”. Sans rentrer dans les chiffres, la mairie confirme que cette spécificité fait du service l’un des plus âgés de la ville.
Cette année, avec la crise sanitaire, une nouvelle contrainte est venue aggraver le manque chronique de personnel. 80 agents des musées sont en effet considérés comme “personnes vulnérables” au Covid-19 et bénéficient pour cela d’une autorisation spéciale d’absence (ASA). Celle-ci est maintenue durant trois mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire, soit jusqu’en septembre. De quoi mettre en péril les réouvertures estivales.
“Je préférerais rester chez moi que venir travailler”
À ces absences médicales s’ajoute une démotivation de nombre d’agents en poste, dont l’ambiance de travail se dégrade depuis des années, au fil des polémiques autour de la gestion des musées municipaux. Vétusté des bâtiments, vols sans effraction, opacité des ressources humaines… En 2018, un rapport de l’IGS (inspection générale des services) enquêtait sur des soupçons d’emplois fictifs et des défauts dans le contrôle des absences. Depuis, des badgeuses ont été mises en place pour comptabiliser directement les présences. Sans mettre pour autant fin à la souffrance des agents.
Certains parlent d’un cercle vicieux, le sous-effectif entraînant une fatigue supplémentaire et donc des absences encore plus fréquentes. “On nous demande d’en faire plus, sauf que la rémunération ne suit pas”, souffle Séverine derrière son masque. Agente des musées depuis six ans, elle cite pêle-mêle “les dimanches travaillés d’affilée pour remplacer les collègues, les retards dans le paiement des heures supplémentaires, l’absence de salle de repos, le public qui s’en prend à nous quand il apprend les fermetures”. Séverine a travaillé des années dans les écoles marseillaises, avant un reclassement pour raisons de santé. Elle se dit aujourd’hui “épuisée” par un travail qui “ne donne pas envie de s’investir. Certains jours, je préfèrerais rester chez moi que venir, même en étant payée”.
Le travail des agents lors de la Nuit des musées se fait sur la base du volontariat. “Mais plus personne ne veut y aller”, souligne Wissam Khrili, représentant FO de la section musées de la Ville. “Les agents sont démotivés, épuisés et en souffrance.”
Aucun plan de recrutement depuis 2013
Les nombreuses absences de fonctionnaires posent d’autant plus problème que les remplacements ne suivent pas. Le nombre de reclassements annuels s’étiole, passant d’“une trentaine à moins de 5 aujourd’hui” selon la FSU. Surtout, il n’y a eu aucun plan de recrutement d’ampleur depuis 2013, année où Marseille avait été capitale de la culture. La culture est depuis longtemps un parent pauvre de la politique municipale, avec un budget par habitant de 139 euros en 2018, contre 235 euros à Lyon, d’après l’institut Montaigne.
Nous héritons d’une situation où il n’y a pas eu de recrutement en dehors des reconversions.
Jean-Marc Coppola, adjoint à la culture
“Nous héritons d’une situation où il n’y a pas eu de recrutement en dehors des reconversions”, regrette Jean-Marc Coppola. Cette année encore, aucun plan de recrutement d’agents titulaires n’est en cours. L’adjoint au maire pointe “un budget de la ville très contraint”, et admet avoir privilégié le recrutement de 25 agents statutaires pour les bibliothèques. “Il y a des trous partout, et contrairement aux bibliothèques, la situation des musées devrait s’améliorer en septembre avec le retour des agents en ASA.”
Vacataires et société privée à la rescousse
En attendant, face au risque d’un été sans musées, la Ville de Marseille recourt depuis plusieurs années à des personnels non permanents. Vacataires ou saisonniers, ils sont embauchés par la Ville pour combler le manque de personnels. Ils représentent environ “un quart des effectifs” selon FO. Un chiffre que l’adjoint à la culture n’a pas été en mesure de confirmer. Censés intervenir de manière ponctuelle, ils sont de fait recrutés en permanence. “Ils servent de variable d’ajustement”, regrette le syndicaliste FO Wissam Khrili. Le délégué regrette “la précarité de ces contrats” et pointe “l’obligation pour les agents titulaires de former et encadrer ces personnels”.
En parallèle, la Ville développe le recours au privé pour assurer la surveillance et la sécurité des musées. Une délégation de service public est ainsi établie avec la société Onet Accueil. Pour FO, ce n’est pas non plus la solution : “On laisse se dégrader un service pendant des années, puis on dit qu’il n’y a que la privatisation qui soit une solution !”. Jean-Pierre Zanlucca approuve ce point, qu’il n’estime pas justifié en termes de coûts : “On parle de faire des économies, mais recourir au privé a un coût non négligeable ! On est dans un entre-deux qui n’est pas compréhensible”.
Une vitrine estivale incertaine
À long terme, les deux syndicats ne voient pas d’autre solution que le recrutement d’agents statutaires supplémentaires. La FSU estime les besoins à une trentaine de nouveaux agents, assortis d’une dizaine de reclassements annuels. Tandis que FO évoque 50 nouveaux agents, si possible statutaires, ainsi que des formations afin de remotiver le personnel. “On ne peut pas se contenter de dire : “Il n’y a pas de plan de recrutement”, martèle Wissam Khrili. La vitrine de Marseille a besoin d’un nouveau souffle et d’un dynamisme semblable à celui de 2013″.
S’il reconnaît pour le moment l’absence de mesures en vue d’une réouverture totale, Jean-Marc Coppola mise sur l’arrivée de la nouvelle directrice des ressources humaines, à compter du 1er juillet. “La cellule RH va mener un travail d’étude sérieux et à partir de là nous ferons des choix politiques clairs.” Choix dont la date n’est pas encore connue, alors que ce vendredi a débuté “L’été marseillais”, programmation organisée par la Ville dans un objectif de “reprise réussie”. En attendant, les slogans placardés dans Marseille pour vanter la gratuité des expositions permanentes des musées municipaux continuent de résonner étrangement : “Musées pour tous. Tous aux musées”.
Commentaires
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Et le maire Payan qui va se faire caresser le dos au congrès FO… Vassal et les siens tiennent plus que jamais la Métropole, le Département, la Soleam. Les spéculateurs grignotent la rue d’Aubagne par le haut, pendant que plus bas les commerces branchés font en sorte que les habitants se sentent étrangers dans leur propre quartier. On ravale les façades d’immeubles en péril, puis on loue les appartements en Airbnb. Pour l’instant tout va bien. Le monstre n’a pas chuté.
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L’année de la culture a Marseille n’a pas laissé de souvenirs impérissable hors mis le MUCEM et Regards de Provence où Gaudin et ses incultes n’y sont pour rien.Pas de grandes expositions depuis 25 années, des fermetures de musées telles que la Mode, Pastrė,La Marseillaise,le Vieux Marseille, La culture a Marseille avec Gaudin, c’était Violettes Impériales données à l’Odeon chaque fin d’années.
Vous rajoutez FO la dessus, les combines sur les heures travaillées, les trafics de billetterie,les malades imaginaires, et le reclassement et vous avez le tableau actuel,sans oublier les faveurs du maire aux amis en donnant une rare pépite , Monticelli à un joueur de football. Les conservateurs qui arrivent a Marseille découvrent qu’il n’y a pas d’argent,pas de moyens,pas de politique culturelle, bienvenue sur la planète Marseille.
Alors Coppola, ardent défenseur de la culture populaire va devoir faire populairement , c’est à dire sans fric.Bon courage.
Voilà , cette ville antique sans antiquités,sauf à l’ancien conseil municipal,qui détruit ses monuments.Quel champ de ruine.
Pour terminer,merci à Roger Luccioni pour son festival de Jazz ,qui est malheureusement en train de se transformer en bal musette
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Hier c’était la bourse du travail, propriété de la ville, à l’abandon.
Aujourd’hui, les musées fermés.
Marseille s’enfonce !!
Je suis déçu car chers amis lecteurs, vous m’aviez dit l’an dernier que toute la faute revenait à jean claude, qu’il était nul en management et que le pm allait tout reprendre en main.
Même Jean Marc n’y croit plus vraiment…
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J’ai lu et relu.
Même pas capable d’embaucher 50 étudiants pendant l’été pour rester assis dans un musée, ce qui semble-t-il ne demande pas trop de compétences vu la qualité des agents.
Jean Marc et ses copains étaient plus forts quand il fallait critiquer l’ancienne municipalité !
Écoles fermées, bureaux de vote fermés, musées fermés, qui sera le prochain ?
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Et oui Pierre12 , si vous êtes intellectuellement honnête, et sans vous faire trop mal, vous devez reconnaitre que l’état pitoyable de cette ville est bien l’œuvre de la gaudinie depuis 25 années , les faits sont là.
Après , les suivants récupèrent une situation déplorable à tous les niveaux, et si vous, là aussi ,êtes honnête intellectuellement, vous ne pouvez exiger en quelques mois ce qui n’a pas été fait en un quart de siècle. Mais je mets un b-mol à la clef, le signal FO est plus qu’inquietant, baisser son pantalon face à l’ingénieur Rué est vraiment une sale habitude de nos ediles. L’avenir ne s’éclaircit pas vraiment.
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On peut peut-être aussi admettre que gaudin ne pouvait pas faire grand chose, et ce sera pareil avec bp, dans cette ville ingérable, avec peu de ressources, où une grande partie des administrés, pas tous, sont sales, tricheurs, fainéants…tout comme une partie des agents.
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Et oui, Gaudin pouvait bien faire beaucoup plus, il en avait le pouvoir et ne l’a pas fait car il n’avait pas d’autre vision que de prendre le moins de risques possibles en se coulant dans les habitudes déjà installées. Ou alors, Pierre12, c’est à cause de Payan que ça fait 30 ans que l’on recase tous les cas sociaux dans les musées pour le rendu de service que l’on sait? Allez dans les musées vous verrez.
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Depuis un an rien a changé, et rien ne changera !
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Réponse réthorique facile à sortir n’est-ce pas? Cela se pourrait, cela ne se pourrait pas, personne n’a de boule de cristal. Par contre, au moins, Payan a déjà dénoncé et audité la gestion financière et Rh catastrophique de son prédécesseur et commencé à changer (et couper) les têtes dans les directions de la municipalité. Il y a au moins une volonté de quelque chose pour le moment. Mais je comprends au fond que ce qui vous intéresse n’est pas que la ville change mais que Payan ne fasse pas mieux que Gaudin. Faire autant de commentaires sur l’article pour si peu de souhait pour sa ville ne paraît pas nécessaire
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Voter puis s’endormir sur ses lauriers d’électeur cocufié n’a jamais contribué à changer l’ordre des choses. L’institution est faite pour que rien ne change. Les Mexicains le savent bien, eux qui furent gouvernés pendant 70 ans par un pouvoir violent et corrompu, un parti unique au nom oxymorique : le parti révolutionnaire institutionnel ! Libérer Marseille de sa gangue clientélaire et spéculative ne pourra être l’oeuvre que de la rue, des quartiers, des habitants auto-organisés. Une utopie, sans doute, mais pas plus délirante que notre réalité dystopique actuelle…
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En désastrologie chinoise, Jean Marc Coppola a ouvert l’année du raté” .
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Aberrant et révoltant, les musées marseillais possèdent des collections parmis les plus riches et diversifiées des musées de province. L’accueil des publics est un métier, considérer ces endroits comme des zones de recasage des employés municipaux en fin de carrière, ça démontre en creux qu’on ‘à aucune exigence envers les agents mais également envers les visiteurs.
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Le plus désolant est que nous avons à l’université d’Aix-Marseille un cursus Histoire de l’Art avec des étudiants en L1 et/ou Master qui ne demandent pas mieux que de travailler cet été après ces mois si difficiles, et ils seraient certainement plus inspirés pour conseiller la clientèle plutôt que ces « reclassés « qui ne servent à rien puisqu’ils n’ont pu empêcher ces vols sans effractions. Ils y mettraient plus de cœur et apporteraient leurs compétences et enfin, ils pourraient acquérir une expérience non négligeable.
Maintenant, je ne comprends pas ces ASA ( Autorisation Spéciale d’ Absence ) qui durent 3 mois et pour cause de Covid, si Marsactu ou un abonné pouvait me fournir le texte, j’aimerais l’étudier ( j’ai été cadre sup dans la fonction publique d’ État ,je connais la réglementation) .
Il y a des règles comme avec les ATM et rien n’est géré réglementairement, mais j’avais oublié que M. Rue fait toujours la loi bien qu’il aurait dû prendre sa retraite.
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Pierre 12 , avec cette dernière réponse , la situation laissee par Gaudin semble vous satisfaire.
C’est votre choix, .
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Pierre 12 a affirmation stupide, question stupide, quoique ?
Puisque votre ami ne pouvait rien faire, pourquoi est’il resté ?
Peut être un intérêt bassement financier ?
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On attend pour Juillet la nouvelle DRH….
Certes, on ne peut tout changer en quelques mois. Mais il me semble que quand on prend les rennes d’une administration dans laquelle les directeurs généraux appartiennent à la clientèle voire au cercle d’amis de l’ancien maire, la première des choses à faire pour mener une nouvelle politique est de se séparer de cadres supérieurs technico-politiques qui ne feront aucun effort, quand il n’entraveront pas carrément la nouvelle gestion. Or, ces personnes sont restées en place depuis plus d’un an, une année en demi-teinte pendant laquelle on a eu l’impression que le changement n’avançait que très lentement. Je n’oublie pas que de nombreuses compétences sont métropolitaines comme les infrastructures et le nettoiement . Mais la culture reste municipale, comme les espaces verts et les écoles.
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En tant que guide-conférencière, cette situation est particulièrement impactante. J’ai profit2 du confinement pour créer de nouveaux sujets de visite dans les musées de la ville, et après avoir tant espéré la réouverture, je trouve porte close! Les fermetures de salles existent dans d’autres villes, mais elles sont annoncées en amont, de sorte que nous professionnels, nous pouvons proposer un programme adéquat. Ici, il faut appeler le matin pour savoir, ubuesque. Ce que je ne comprends pas: en quoi être gardien de musée (avec un masque donc) et un public masqué également, est il une profession à risque? Un gardien, même agent d’accueil n’a que très peu de contact avec le public. C’est bien dommage car la ville a de belles collections et de belles expos, qui méritent davantage de considération.
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Qu
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@Avicenne sur les ASA : l’Etat ne prévoit un retour aux règles “pré Covid” que le 1er septembre … si la situation sanitaire le permet. De ce fait, de nombreux employeurs publics, y compris ceux relevant de l’Etat, permettent encore à leurs agents de télétravailler deux jours par semaine, voire cinq pour les personnes à risques graves en cas de covid (le fait d’être vacciné n’entrant pas en considération ici). Si l’emploi n’est pas télétravaillable, il y a recours aux ASA. La mairie de Marseille n’est pas une exception ici. L’exception est plutôt le rôle donné aux musées dans la gestion des ressources humaines.
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