En meeting à Vallier, Gaudin se veut porté par la houle
En meeting à Vallier, Gaudin se veut porté par la houle
Une campagne électorale, c'est une course à tempo multiple. Lancé il y a un an, le candidat socialiste Patrick Mennucci a passé la deuxième lors de son meeting mardi au parc Chanot. "Mes amis, le bilan est connu, le projet est dévoilé, nous partons dès ce soir en campagne en passant la surmultipliée", a formulé en écho Bruno Gilles devant une foule raisonnable, à la salle Vallier. Vendredi soir, le maire UMP du 4/5 était entouré de ses co-listiers au complet. "C'est ici dans ce secteur municipal, que se jouera une fois de plus la victoire de nos listes à Marseille", a-t-il rappelé.
Cette fois-ci, ce sera sans Renaud Muselier, a-t-il noté. La tête de liste de 2008, avec qui il avait pu faire échec à la candidature de Jean-Noël Guérini dans ce secteur, a perdu son siège de député en 2012. La responsable n'est autre que Marie-Arlette Carlotti, que le PS alignera fin mars en pole position dans le 4/5.
Effacer la défaite de Muso
Ce "but en or" marqué par la ministre en juin 2012 a laissé des traces. Le dauphin Muselier a pris du recul, délaissant d'éventuelles visées sur le fauteuil du maire, s'autorisant même de lourdes critiques sur sa politique voire sa personne. La relation entre les deux hommes ne s'est pas réchauffée depuis. A la tribune, hier, il a fait usage d'un vouvoiement surprenant dans une atmosphère de réunion publique. Le scrutin a surtout créé un précédent fâcheux dans ce secteur clé.
Pour Jean-Claude Gaudin, tout ça est déjà de l'histoire ancienne. Jeudi, il a redit son attachement à la "théorie des courants", qui donne un caractère nautique à la course. Les candidats sont favorisés "lorsque le vent souffle de leur côté", or, depuis 2012, le contexte politique général a tourné. En novembre 2013, un sondage Polling Vox publié par Libération situait Bruno Gilles quatre points au-dessus de ce fatidique premier tour de juin 2012. Cette semaine, une étude TNS Sofres pour RTL a confirmé cette dynamique avec cinq points supplémentaires pour l'UMP, désormais crédité de 39% au premier tour. Même si au second tour l'issue d'une triangulaire avec le FN se situe encore dans l'indécision de la marge d'erreur. Dans ce contexte de courant porteur, la droite nourrit même des espoirs pour le régatier Dominique Tian, qui affrontera Patrick Mennucci dans le 1/7.
"Un enjeu national"
Le maire de Marseille sait depuis longtemps ce qui lui reste à faire : ramer dans le sens du courant contre qui veulent "s'offrir le scalp de Gaudin". Lundi, il avait donné le ton : "Marseille est clairement aujourd'hui un enjeu national. Tous ceux qui ne veulent pas offrir un succès au pire gouvernement de la Ve République doivent voter dès le 1er tour pour les listes « Marseille en avant »".
Sur la scène, Renaud Muselier ne s'y est pas trompé, donnant à son exercice de sniper décontracté un cadre très national. "Quelle est la meilleure cible pour le discours ?", s'est-il interrogé. Indices : Hollande, 19% de popularité. Dans cette optique, les concurrents directs n'ont plus de nom. "J'aime Marseille, jamais je ne voterai pour M. Hollande, je voterai Jean-Claude Gaudin. J'aime mon secteur, jamais je ne voterai pour un ministre socialiste, je voterai Bruno Gilles". Au diapason, Marine Pustorino, la benjamine du conseil municipal n°2 sur la liste, a elle aussi usé du vocable "candidat socialiste du gouvernement" pour désigner Patrick Mennucci.
En bon maire de secteur, Bruno Gilles sait toutefois ce qu'il doit à la "proximité" qu'il tâche de faire coller à son image. C'est l'air émerveillé que Jean-Claude Gaudin a savouré les 15 minutes de vidéo suivant Gilles sur ce sacro-saint "terrain", veste sur l'épaule, oeil attentif derrière ses lunettes à montures argentées.
Sur le grand écran, les personnalités du quartier se sont succédées pour louer "Bruno" et sa politique : le président du CIQ des Chutes-Lavie, un directeur de théâtre du secteur, d'anciens joueurs de l'OM et surtout des présidents de clubs sportifs. "Avec tous les membres de la boule Vallier, on va l'aider au maximum", lance Frédéric Grégoire. Lui aussi sait ce qu'il doit à la "proximité" : il a eu "un palace" pour son club alors qu'il "demandait un algéco". La droite veut croire que l'élection se joue aussi à ce genre de petit détail…
Commentaires
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Une foule raisonnable !
2500 personnes selon le Monde, journal qui n’a pas l’habitude de grossir les chiffres ….
2500 personnes pour un meeting de secteur quand en début de semaine, Mennucci a eu de mal à réunir moins de 2000 pour un meeting qui concernait toute la ville.
Avec une gauche divisée, éclatée, difficile de remplir les salles !
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“… porté par la houle”, c’est la définition du plancton (www.larousse.fr/dictionnaires/francais/plancton/61371) : belle comparaison pour résumer le laisser-faire mollasson qui caractérise la politique municipale de M. Gaudin.
Une question de détail : le directeur de théatre qui loue “Bruno”, n’est-ce pas Richard Martin, qui a démenti soutenir qui que ce soit ? (http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2738175/un-jour-de-campagne.html)
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ce fut une tres belle soirée pour lancer la campagne des municipales avec notre sénateur maire jean claude gaudin.
en avant Marseille.
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Allons, allons ce n’était pas une réunion du 4/5 mais un meeting oû sont venus tous les militants de l’ump de Marseille et ses environs immédiats plus des obligés .
Même chose pour MENNUCCI oû sont venues des sections de l’extérieur de Marseille pour faire la claque.
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“Une foule raisonnable”…
De qui se moque t on?
Plus de 2500 personnes pour soutenir bruno et mr Gaudin quand menucci a fait moins de 2000 au parc chanot pour la “totalité” de sa liste!!!!
Et puis n oublions pas que la courte défaite de renaud en juin 2012 s est faite dans un contexte de vague rose après l élection du mou et que depuis 20 mois se sont écoulés et ce gouvernement mene la France a sa perte avec la complicité de carlotti ministre qui ne sert a rien et qui soutient avec tout le gouvernement le gros qui mènera Marseille a sa perte tout comme ses soutiens le font avec la France
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J’ai beaucoup de sympathie pour gaudin mais j’aimerais sérieusement savoir qui est le communiquant qui lui a pondu un slogan pareil sur ses affiches
Tout le monde en rigole tellement c’est décalé par rapport à un homme de 74 ans qui vient de faire deux mandats et qui incarne tout sauf le changement
On sent que le mec qui a pondu ça a deux mots de vocabulaire et a péniblement pioché dans d’anciennes affiches destinées à de jeunes loups voulant se faire une place
Gaudin méritait mieux que ce jeunisme ridicule
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Consternant! Notre Pite bouffigue des catalans est l’un de ces nombreux inconditionnels qui applaudit alors que la maison brûle … L’image de Marseille est dégradée, pour ne pas dire désastreuse, changeons sans délai de paradigme, municipal et métropolitain.
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J’ai pas trouvé les tarifs de location de la Salle Vallier de Marseille sur le net . C’est combien ?
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Pitié! De grâce, remettez-le dans sa chaise roulante lui et son équipe de fanfarons! Marseille, de l’Air!
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Tous les marseillais de droite savent que Gaudin ne feras pas son mandat en entier ( si il est réélu en cause la loi sur le cumul ) préférant son poste sous les ors de la république de sénateur à celui de maire et on de se retrouvez avec le petit moraine en sous traitance sous traitance … voilà comment ON RUINE UNE VILLE
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74 ans que l’on soit de droite ou de gauche ce n’est pas l’âge pour un autre mandat c’est aussi simple que ça . Et ça se posera à d’autres septuagénaires aux régionales prochaine . Un vent de rajeunissement s’impose en politique .
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Dire que le bilan Gaudin est negatif c’est etre de mauvaise foi ou ne pas avoir connu Marseille avant 1995.Notre ville a perdue sous l’ere Deferre puis Vigouroux plus de 200.000 Marseillais avec un centre ville qui a perdu sa population .
Le marasme s’est installe , la misere et le desespoir.
L’avenement Gaudin a tout change apportant l’espoir dans la cite.
Je n’ai aucune sympathie particuliere pour l’UMP mais je ne souhaite pas le retour des affairistes Socialiste.
Il n’y a qu”a voir les affaires Menucci Benmarnia,Zeribi et ses suventions, Ghali et les subventions familliales,Guerrini et les mises en examen etc etc etc.
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Pour tous ceux ( gaudinisme primaire ) trouvent que tout est merveilleux ave gaudin …allez donc visiter des villes comme Strasbourg , Tours, la Rochelle , Lyons , Bordeaux ect … et vous rendrez compte les 30 ans de retard pris ave le maire actuel
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Gaudin est pathétique ! Aujourd’hui sa tchatche ne suffit plus . Son bilan sur 18 ans est catastrophique : Marseille est une ville défoncée, comme ses rues et ses trottoirs ! L’économie y est en berne, la fracture entre SUD et Nord, béante . Seules les grues des promoteurs immobiliers démontrent la dépendance de la villes aux bailleurs de fonds de Gaudin qui se partagent les terrains au détriment des entreprises et de l’emploi….( 7 hectares pour les entreprises en 18 ans , contre 120 hectares à Lyon …) Cherchez l’erreur !
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Un ramassis de clientélisme à l’état pur.!
Merci à Papy Gaudin et à son équipe de branquignols. ça fait 18 ans qu’on les supporte et on en redemande encore plus!!!
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Papy fait de la résistance…..mais le menu de la gauche n’est guère appétissant !!!! A cette heure, je ne sais pas encore pour qui voter …..et je ne pense pas être le seul !!!!! Les marseillais,dont je suis,ont les élus et le système qui va avec,qu’ils méritent….
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Gaudin serait bien incapable de parler dans le détail des dossiers municipaux qu’il ne connait pas. Il a près de 50 ans de mandat et il ne connait toujours pas ses dossiers, il n’est bon que pour ses anecdotes et ses galéjades. Le dernier rapport de la Chambre régionale ds comptes est catastrophique ce ne sont pas les socialistes qui le disent. Quant au clientélisme, Bruno Gilles est un maître en la matière, entre les douceurs aux petits vieux, les clins d’œil aux boulistes et la danse du ventre devant FO il est très fort.
On peut aussi parler des l’amour de Muselier pour l’ile Maurice et ses villas défiscalisées, des conflits d’intérêt à l’office municipal d’HLM et des marchés d’avocats confiés à des très proches. Alors oui je préfère Marie Arlette qui se bat contre tout ça, qui aime les gens et qui assume sa place au gouvernement.
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Une foule enthousiaste, et la grande salle du parc Chanot comble, en haut comme en bas ! Et le plus important, une équipe rassemblée avec notamment les Verts, et un discours de Karim Zéribi rafraîchissant ! CQFD.
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Habitant le 1er arrondissement je dois témoigner que Menucci ou le vide sidéral, c’est la même chose. Pendant toute la durée de sa mandature, je n’ai reçu aucune, je dis bien aucune information sur un sien projet ou sur un sien résultat. Les séides dudit Menucci oublient de rappeler qu’il a dirigé la campagne de Guérini lors des dernières municipales. Guérini qui devait être blanc comme neige à l’époque!
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“Il a eu un palace alors qu’il demandait un algéco”…tous est dit : on vote machin ou truc pour avoir de petits avantages personnels. Et qui a payé le “palace”? nos impôts bien sûr, pour satisfaire une poignée de gens qui ont le bon esprit d’être les copains du maire en place. Si ce n’est pas du clientélisme, ça y ressemble beaucoup. Dans ce domaine, gauche et droite même combat.
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Un bon état des lieux de la “grande métropole” : http://www.lesechos.fr/09/03/2011/LesEchos/20886-44-ECH_marseille-coule-t-elle–.htm
Qui aura le courage d’ouvrir ces verrous qui étouffent la ville ?
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Un document intéressant dans Les Echos, “Comment FO a fait main basse sur Marseille” : http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203295567603-comment-fo-a-fait-main-basse-sur-marseille-649765.php
M. Gaudin, lui-même adhérent de FO depuis quelques semaines, comprendra-t-il l’extrait suivant ? « (…) l’hégémonie prolongée de FO a vicié le jeu normal de la démocratie, analyse le sociologue Raphaël Liogier, professeur à Science Po Aix. Le modèle phocéen est un système familial, quasi tribal, dans lequel un patriarche peut compter sur la complaisance syndicale en échange de quelques avantages. Rien à voir avec des négociations transparentes. Il exclut d’emblée la méritocratie au bénéfice d’un système de soumission. En ce sens, les politiques et FO ont une énorme responsabilité dans l’échec du développement de Marseille. Les premiers parce qu’ils confondent concertation et troc ; les seconds parce que, sous couvert de principes peut-être louables du point de vue personnel (défendre la veuve et l’orphelin), les plus compétents ne sont pas forcément à leur place. Ce système est tellement ancré que ses acteurs n’ont même pas conscience d’être hors la loi. »
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