Des parlementaires en croisière pour sauver l’étang de Berre
Des parlementaires locaux et d'autres territoires se lancent dans la rédaction d'un rapport sur la réhabilitation de l'étang de Berre. Visite sur le terrain et auditions sont au programme pour tenter de démêler ce casse-tête aussi technique que politique. Reportage.
Le député Renaissance Jean-Marc Zulesi lors d'une visite parlementaire dédiée à l'étang de Berre en 2019. (Photo : VA)
L'enjeu
Les activités humaines ont fragilisé l'écosystème de l'étang de Berre et la mise en place de solutions peine à venir. Le rapport parlementaire doit obliger les acteurs à se positionner.
Le contexte
De nombreuses études techniques et scientifiques existent déjà sur les solutions possibles. Outre le financement, la question des responsabilités revient sans cesse sur ce dossier.
Commentaires
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Merciiiii Violette ! On se demandait justement avec mes “collègues” étudiants à quoi pourrait servir cette mission parlementaire — ou pas…
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J’aime bien vos articles en général, mais celui-ci me semble contenir plus d’erreurs que d’habitude.
1 – les zostères ne sont pas des algues (elles ont des racines et peuvent coloniser les fonds limoneux, ce qui change tout pour l’étang)
2 – les palourdes n’ont pas connu une mortalité de 100% lors de
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suite du commentaire…
2 ( suite) l’été 2018, peut-être sur certains secteurs (le Jaï?) mais si c’était le cas elles ne seraient plus braconnées, ce qui est encore le cas. Il en reste mais je ne saurai donner le taux de survie alors que je suis d’accord avec le GIPREB (c’est assez rare) sur le taux de survie des zostères après la crise de l’été 2018.
3 – qd EDF turbine je n’ai jamais vu les poissons flotter à la surface de l’eau, il ne faut pas exagérer. Certes il y a une différence de salinité et donc de densité (un peu contrebalancée par les limons) qui doit les gêner et les limons doivent encombrer leurs ouïes, mais les espèces de l’étang sont adaptées….
4 – les limons n’influent pas largement sur l’oxygénation du milieu, c’est proche de l’argile et stable chimiquement. Tout au plus ça limite la transparence de l’eau et influe sur la photosynthèse, mais je doute qu’on voit le taux d’O2 ne fut-ce que légèrement baisser…
5 – la salinité des rejets d’eau n’est pas forcément un pb, sinon tous les estuaires seraient des zones mortes. Par contre le taux de nitrate a un impact direct sur l’eutrophisation et donc le taux d’oxygène. Traditionnellement on considère que les rejets dEDF contiennent 1mg/L ce qui est vraiment très peu. Je ne serais pas surpris que ce soit plus, et le GIPREB bien avisé de ne pas faire confiance à EDF sur ce point et de le contrôler. L’autocontrôle a ses limites. C’est prévu si j’ai bien compris un récent post du site Internet du GIPREB.
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Bonjour,
Vous avez raison d’apporter ces précisions. Les zoostères ne sont effectivement pas des algues mais des plantes aquatiques, le taux de mortalité des palourdes n’a pas atteint 100 % dans tout l’étang mais 97 % dans les parties les plus profondes (plus de 70 pour les parties basses). J’ai par ailleurs parfois opéré quelques raccourcis par soucis de fluidité de lecture. Par exemple : les limons n’influent certes pas directement sur l’oxygénation du milieu, mais les nitrates contenus dans les rejets d’eaux limoneuses, oui. Tout le monde n’est pas scientifique dans l’âme 😉
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