De la Calade à la Villette, une balade pour comprendre ce qui se joue dans les data centers

Reportage
le 13 Nov 2024
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Une centaine de personnes ont suivi les guides du collectif Le nuage était sous nos pieds samedi 9 novembre pour une randonnée urbaine le long de l’enceinte portuaire, où sont situés les plus importants data centers marseillais. L’objectif était de visualiser ces installations et de comprendre quelles problématiques pose le développement de l’industrie des données numériques.

Point de départ de la balade, au pied de la Calade. (Photo : NH)
Point de départ de la balade, au pied de la Calade. (Photo : NH)

Point de départ de la balade, au pied de la Calade. (Photo : NH)

Le crachin ne les a pas découragés. Il est 9 h 40 et deux groupes de marcheurs et marcheuses viennent de rejoindre le bar du Terminus, à quelques pas du lycée La Calade (15e). Devant le troquet, une bonne soixantaine de personnes est déjà agglutinée sous un grand platane. K-Way, gros pull et sac à […]
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Merci beaucoup pour cet article sur un sujet essentiel. On doit s’en emparer en tant que citoyen. Quelle riche idée que cette “balade conférencée” !
    La Region a un role essentiel dans l’économie,l’aménagement du territoire, et… les tablettes imposées aux lycées en remplacement des livres.

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  2. barbapapa barbapapa

    Merci beaucoup, c’est intéressant. A noter, le fait que ces installations qui ne génèrent que très peu d’emplois et utilisent énormément de ressources, ne distribuent que de l’obole au parc de Calanques et au Mucem, et des loyers qui vont dans le budget du Port, Etat dans l’Etat, à la gestion douteuse d’après les rapports de la Cour des Comptes, et très peu au territoire. Enormité liberticide, le Port interdit l’accès au littoral sur près de 10 kms à la population marseillaise.

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    • Pascal L Pascal L

      J’ai même entendu dire (si quelqu’un pouvait le confirmer ou l’infirmer) que la ville paie un loyer au GPMM pour l’espace Mistral à l’Estaque.
      Autre scandale : entre cet espace et le port des Corbières nous avons un véritable terrain vague peu accueillant, semble-t-il “géré” par le GPMM.
      Le Maire avait promis de se battre pour remettre à plat le périmètre et les attributions du GPMM mais ce genre d’organisme parapublic (comme celui qui gère Paris la Défense), possiblement fort pourvoyeur d’emplois de complaisance, sait généralement faire ce qu’il faut pour se maintenir quelque soit le pouvoir en place.

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    • Marc13016 Marc13016

      Problème de territoire …
      Le GPMM veut tirer profit de son espace foncier (c’est son ADN, faut que ça rapporte).
      La Ville, et la Métropole, veulent -ou devraient vouloir- intégrer cet espace dans ses visions d’urbanisme, pour y développer ce qu’un littoral peut apporter à une ville : des emplois certes, mais aussi du loisir, du bien être, du récréatif.
      A quand un vrai débat, puis des décisions, sur ce sujet ?
      M. Castaner, organisez nous ça …

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    • Marc13016 Marc13016

      @Pascal L : en ce qui me concerne, j’ai entendu parler d’un loyer de 80 000€ / an payé par la mairie de Marseille au GPMM pour laisser les “civils” accéder à la plage de Corbières. Source : un guide urbain qui semble bien connaître le sujet.

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  3. tj13 tj13

    Il n’y a personne pour se réjouir de la croissance de notre ville sur un sujet crucial. Est-ce que vous désirez plutôt fermer les centres de données en France et qu’on utilise des centres de données aux États-Unis ?

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  4. tj13 tj13

    Pour ceux que l’écologie intéresse: je préfère un data center en France qui utilise une énergie électrique décarbonée (le carburant ne sert quasiment jamais), plutôt qu’un data center allemand qui fonctionne au charbon.

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    • Pascal L Pascal L

      Mais ils auraient peut-être été bien mieux placés sur les landes inhabitées près des bassins ouest car plus près des centrales de la vallée du Rhône et permettant ainsi d’utiliser le bord de mer marseillais pour des activités plus touristiques et certainement plus porteuses d’emplois.

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  5. petitvelo petitvelo

    Il serait intéressant d’avoir des indications de poids d’usage entre une page de texte, une image type “photo d’article marsactu”, une minute de video webcam, une minute de video 4K, un bitcoin, une réponse d’IA … ou d’estimer la part qu’occupent ces usages sur les data center
    Marseille ne devient-elle pas ainsi une cible stratégique pour ses ennemis armés ? Quel serait l’impact d’un bombardement du port ?

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    • barbapapa barbapapa

      Pas besoin de bombarder les 6 mètres d’épaisseur du toit de la base des sous-marins, il suffit de sectionner les cables en mer, ça s’est fait il n’y a pas si longtemps pour un gazoduc en mer baltique…

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  6. didier L didier L

    Je viens à l’instant de déposer mon téléphone portable et me voilà devant cet écran pour lire Marsactu … bref je suis à mon échelle utilisateur, consommateur et dépendant de ces data center, à Marseille et ailleurs. Tous coupables … alors on fait comment ?

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